Entre Mliss, international tunisien, ou encore Thorbjorn Vestergaard, international danois, qu’est-ce qui fait que le SCO Angers arrive à attirer de tels joueurs ?
Notre recrutement se base d’abord et surtout sur le bien vivre et la formation. La région angevine est un superbe endroit pour vivre et travailler. On a aussi la chance d’avoir un bon réseau de partenaires, des dirigeants super efficaces et qui nous permet de placer rapidement et au mieux nos joueurs. C’est comme ça qu’on a trouvé un boulot à Mohamed Mliss qui était sans emploi à Poitiers. Aujourd’hui il a un CDI chez un de nos partenaires. Mais on a aussi la chance d’avoir une municipalité qui nous écoute, nous soutient malgré une grosse concurrence sportive et professionnelle angevine (football, handball, hockey sur glace). Elle nous accompagne dans notre structuration, avec des infrastructures de qualités (1 salle de musculation, 5 terrains en herbe, subventions, projet d’un nouveau terrain avec tribune, dispositifs d’aide pour les jeunes licenciés des quartiers prioritaires de la ville). Avec le club house, nous sommes passés dans une autre dimension, plus familiale et plus accueillante. Les joueurs ressentent aussi cette dimension familiale du club.
« Beaucoup de clubs font le choix de professionnaliser les encadrants pour développer le rugby ici… »
Votre recrutement n’est pas terminé, comment pourriez-vous convaincre des joueurs, y compris du sud ouest, de venir à Angers ?
Déjà parce que la région angevine est un superbe endroit pour vivre et travailler. A titre personnel, j’ai accéléré ma carrière de dix ans en venant à Angers. J’en suis totalement convaincu. Je vis de ma passion du rugby ici, ce qui n’était pas possible à Lombez, même si le club a fait son possible pour me garder, dans la limite de leurs moyens bien entendu. Financer un D.E., c’est compliqué, à Angers, on m’a dit ok et c’est le club qui a pris en charge toute ma formation. Dans la région, il y a beaucoup de clubs qui font le choix de professionnaliser les encadrants pour développer le rugby. Alors oui, j’ai accepté de « monter » au-delà de la Garonne [sourire]. Certes, on se coupe de la famille, des amis, et c’est sûr que tu n’as pas la même ferveur rugbystique que dans le sud, mais on peut allier vie professionnelle-rugby-famille avec un beau confort de vie.
Il n’y a donc pas d’opposition Nord-Sud dans votre esprit ?
(Rires) Non, non ! Toulouse continue de rayonner dans la France du rugby, et ça me plaît, notamment avec Mathis Lebel, petit de l’école de rugby du LSC, que j’ai connu à mes débuts d’éducateur. Mais il y a de plus en plus de clubs du « nord » qui deviennent gros et pros, comme Rouen, Vannes, ou Nevers. Je ne sais pas si le rugby du nord rattrapera celui du sud, mais les écarts se réduiront progressivement, j’en suis sûr. A tous les niveaux.
Le mot de la fin ?
Merci à RugbyAmateur pour cette mise en lumière du rugby angevin déjà. C’est l’année du centenaire du club en plus, comme quoi, il y a du rugby « en haut ». Amis Sudistes, n’hésitez pas à m’appeler si vous voulez boire un verre de menthe-pastille, c’est un alcool angevin, à consommer avec modération bien évidemment (rires). Nous parlerons de rugby aussi, promis !
Contact de Pierre-Henry Deauze :
Téléphone : 06 43 07 94 13
Mail : [email protected]
Entre Mliss, international tunisien, ou encore Thorbjorn Vestergaard, international danois, qu’est-ce qui fait que le SCO Angers arrive à attirer de tels joueurs ?
Notre recrutement se base d’abord et surtout sur le bien vivre et la formation. La région angevine est un superbe endroit pour vivre et travailler. On a aussi la chance d’avoir un bon réseau de partenaires, des dirigeants super efficaces et qui nous permet de placer rapidement et au mieux nos joueurs. C’est comme ça qu’on a trouvé un boulot à Mohamed Mliss qui était sans emploi à Poitiers. Aujourd’hui il a un CDI chez un de nos partenaires. Mais on a aussi la chance d’avoir une municipalité qui nous écoute, nous soutient malgré une grosse concurrence sportive et professionnelle angevine (football, handball, hockey sur glace). Elle nous accompagne dans notre structuration, avec des infrastructures de qualités (1 salle de musculation, 5 terrains en herbe, subventions, projet d’un nouveau terrain avec tribune, dispositifs d’aide pour les jeunes licenciés des quartiers prioritaires de la ville). Avec le club house, nous sommes passés dans une autre dimension, plus familiale et plus accueillante. Les joueurs ressentent aussi cette dimension familiale du club.
« Beaucoup de clubs font le choix de professionnaliser les encadrants pour développer le rugby ici… »
Votre recrutement n’est pas terminé, comment pourriez-vous convaincre des joueurs, y compris du sud ouest, de venir à Angers ?
Déjà parce que la région angevine est un superbe endroit pour vivre et travailler. A titre personnel, j’ai accéléré ma carrière de dix ans en venant à Angers. J’en suis totalement convaincu. Je vis de ma passion du rugby ici, ce qui n’était pas possible à Lombez, même si le club a fait son possible pour me garder, dans la limite de leurs moyens bien entendu. Financer un D.E., c’est compliqué, à Angers, on m’a dit ok et c’est le club qui a pris en charge toute ma formation. Dans la région, il y a beaucoup de clubs qui font le choix de professionnaliser les encadrants pour développer le rugby. Alors oui, j’ai accepté de « monter » au-delà de la Garonne [sourire]. Certes, on se coupe de la famille, des amis, et c’est sûr que tu n’as pas la même ferveur rugbystique que dans le sud, mais on peut allier vie professionnelle-rugby-famille avec un beau confort de vie.
Il n’y a donc pas d’opposition Nord-Sud dans votre esprit ?
(Rires) Non, non ! Toulouse continue de rayonner dans la France du rugby, et ça me plaît, notamment avec Mathis Lebel, petit de l’école de rugby du LSC, que j’ai connu à mes débuts d’éducateur. Mais il y a de plus en plus de clubs du « nord » qui deviennent gros et pros, comme Rouen, Vannes, ou Nevers. Je ne sais pas si le rugby du nord rattrapera celui du sud, mais les écarts se réduiront progressivement, j’en suis sûr. A tous les niveaux.
Le mot de la fin ?
Merci à RugbyAmateur pour cette mise en lumière du rugby angevin déjà. C’est l’année du centenaire du club en plus, comme quoi, il y a du rugby « en haut ». Amis Sudistes, n’hésitez pas à m’appeler si vous voulez boire un verre de menthe-pastille, c’est un alcool angevin, à consommer avec modération bien évidemment (rires). Nous parlerons de rugby aussi, promis !
Contact de Pierre-Henry Deauze :
Téléphone : 06 43 07 94 13
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