Vainqueurs à domicile contre Revel (21-17), la Vallée du Girou (29-19) puis Grenade (23-18), les joueurs du Pays d’Olmes savent que le maintien passera par de bons résultats à domicile. La venue de Négrepelisse, 3ème de poule et inarrêtable depuis le 15 octobre avec quatre succès de rang, dont deux hors de ses bases, était un nouveau défi de taille à relever. Le match entre les deux équipes s’est avéré aussi intense qu’imprévu…
Coup d’envoi, réception, première attaque et premier essai au bout de quarante secondes de jeu. Les locaux n’ont pas encore touché le ballon qu’ils sont menés 0-7. Sur le renvoi, relance de Négrepelisse depuis ses 22, qui finit 80 mètres plus loin par un deuxième essai (0-14). A peine le temps de se remettre de ce début de match incroyable, qu’à la 7ème minute, les visiteurs inscrivent un troisième essai. 0-19 ! Un groupé pénétrant permettra au SCN de marquer un nouvel essai, toujours transformé par Husson. 0-26 en un peu plus d’un quart d’heure de jeu, suffisamment rare pour être signalé.
Les Ariégeois ont un genou à terre, et on les comprend. Paul Barthez, le pilier local raconte son ressenti à ce moment de la partie : « On est passé complètement à côté de notre entame de match, c’est le moins que l’on puisse dire. On prend 4 essais en 15 minutes, et les vieux démons du match contre St Sulpice sont réapparus »
Il est vrai que le traumatisant déplacement à Saint-Sulpice sur tarn, quinze jours plus tôt, qui s’était soldé par un sévère 83 à 7, est encore dans toutes les mémoires. « Il était hors de question de subir une nouvelle humiliation. On a donc décidé de se ressaisir, d’arrêter de leur donner des ballons de relance et de les éprouver devant à grand coups de cocottes et de pick and go ».
La recette fonctionne à merveille. Peu avant la demi-heure de jeu, le pack de l’entente finit sa course derrière la ligne. Thomas Bendrell, l’arrière montre qu’il y a des cannes aussi dans cette équipe, et file à l’essai six minutes plus tard. 12-26, ce sera le score à la pause.
Loïc Bendrell assure l’équité familiale avec un essai dès la reprise (19-26). Picheric son buteur ajoute trois points dans la foulée et rajoute à l’espoir d’une remontada incroyable (22-26). Cette folle course aux points est enrayée par la blessure du centre laroquais Dumay (sorti sur civière). Husson le buteur tarn-et-garonnais, se mue en sauveur en se faufilant dans la défense adverse et marque l’essai du soulagement côté SCN. Le diable rouge transforme lui-même (22-33, à la 67ème). Les hommes de Stéphane Sanchez ne baissent pas les bras pour autant, et marquent un essai à la fin d’une partie qui s’est forcément crispée puisque le score 29-33 laissait encore espérer un retour improbable.
Le bonus défensif est une bien maigre récompense au final, mais avec une telle entame de match, il est difficile d’espérer mieux. Le mot de la fin pour Paul Bathez qui ne cachait pas sa déception mais restait égal à lui-même : « Je ne vais pas cacher que ce type de jeu, avec des ballons portés, est plus adapté à mon gabarit. On y a cru, mais malheureusement nous n’avons pas réussi à faire l’exploit du Barça face au PSG en Ligue des Champions. »
Nègrepelisse s’est fait peur, mais poursuit sa belle série, qui ne demande qu’à continuer avec la réception de Grenade. Laroque de son côté, ira défier le RC Montauban, dernier, pour un match qui donnera une indication des ressources mentales et physiques des gars du Pays d’Olmes…mais on n’en doute pas trop…
Réactions
Stéphane Sanchez (co-entraîneur Laroque Belesta) : C’est la déception qui domine, après cette entame catastrophique, le match est à sens unique. On les a fait souffrir devant, avec des ballons portés qui auraient mérité un essai de pénalité en première comme en deuxième mi temps. L’arbitre n’a pas vu la même chose alors qu’on s’est écroulés plusieurs fois dans l’en but. Je retiendrai quand même qu’on a eu les ressources nécessaires pour réagir.
Romain Husson (ouvreur Nègrepelisse) : On attaque plus que bien le match. On joue notre rugby, et on score. Jusque là tout se passe bien, 26-0 pour nous. Et là ça bascule, pas de suffisance de notre part je pense, mais Laroque arrive à tenir le ballon, du moins, nous le confisque. Et là, un autre match commence. On joue à l’extérieur, on essaie de repousser les assauts de cette équipe rageuse. Mais ils recollent au score, nous mettant en danger. On parvient à reprendre de l’air. Mais en face ça ne lâche rien. Psychologiquement c’est dur jusqu’au bout. On ne comprend pas toutes les décisions, mais c’est le rugby, c’est comme ça. On va retenir nos 20 premières minutes, les 4 points pris et se tourner vers les prochaines échéances de ce bloc. On va continuer à bosser avec l’intégration de joueurs comme Kiri, des jeunes qui poussent derrière nous et qui tirent le club vers le haut. Petite mention à Cali de Marca qui n’en finit pas avec ses problèmes de maillots et à Esteban qui vient d’obtenir son BSR.
Thomas Bendrell (arrière Laroque Belesta) : C’est rageant de perdre ce match car on réussit à revenir après avoir été inexistants durant les 15 première minutes. On prend un 26-0 et je pense qu’à ce moment là, pas mal de joueurs pensait à la défaite contre st Sulpice. C’est même sûrement ça qui nous a donné le mental pour revenir dans le match. Après on ne peut s’en prendre qu’à nous même car jamais on e doit faire une telle entame, surtout à la maison et contre une équipe comme Négrepelisse même si je pense que l’arbitre aurait pu nous accorder au moins un essai de pénalité sur une succession de groupés pénétrants écroulés. Mais bon c’est comme ça, on ne va pas refaire le match. Après je suis content de l’état d’esprit qu’on a manifesté et d’avoir retrouvé les fameuses cocotte de nos avants. Maintenant on va travailler cette semaine pour essayer de ramener quelque chose de Montauban et se rattraper de cette défaite à la maison.
Vainqueurs à domicile contre Revel (21-17), la Vallée du Girou (29-19) puis Grenade (23-18), les joueurs du Pays d’Olmes savent que le maintien passera par de bons résultats à domicile. La venue de Négrepelisse, 3ème de poule et inarrêtable depuis le 15 octobre avec quatre succès de rang, dont deux hors de ses bases, était un nouveau défi de taille à relever. Le match entre les deux équipes s’est avéré aussi intense qu’imprévu…
Coup d’envoi, réception, première attaque et premier essai au bout de quarante secondes de jeu. Les locaux n’ont pas encore touché le ballon qu’ils sont menés 0-7. Sur le renvoi, relance de Négrepelisse depuis ses 22, qui finit 80 mètres plus loin par un deuxième essai (0-14). A peine le temps de se remettre de ce début de match incroyable, qu’à la 7ème minute, les visiteurs inscrivent un troisième essai. 0-19 ! Un groupé pénétrant permettra au SCN de marquer un nouvel essai, toujours transformé par Husson. 0-26 en un peu plus d’un quart d’heure de jeu, suffisamment rare pour être signalé.
Les Ariégeois ont un genou à terre, et on les comprend. Paul Barthez, le pilier local raconte son ressenti à ce moment de la partie : « On est passé complètement à côté de notre entame de match, c’est le moins que l’on puisse dire. On prend 4 essais en 15 minutes, et les vieux démons du match contre St Sulpice sont réapparus »
Il est vrai que le traumatisant déplacement à Saint-Sulpice sur tarn, quinze jours plus tôt, qui s’était soldé par un sévère 83 à 7, est encore dans toutes les mémoires. « Il était hors de question de subir une nouvelle humiliation. On a donc décidé de se ressaisir, d’arrêter de leur donner des ballons de relance et de les éprouver devant à grand coups de cocottes et de pick and go ».
La recette fonctionne à merveille. Peu avant la demi-heure de jeu, le pack de l’entente finit sa course derrière la ligne. Thomas Bendrell, l’arrière montre qu’il y a des cannes aussi dans cette équipe, et file à l’essai six minutes plus tard. 12-26, ce sera le score à la pause.
Loïc Bendrell assure l’équité familiale avec un essai dès la reprise (19-26). Picheric son buteur ajoute trois points dans la foulée et rajoute à l’espoir d’une remontada incroyable (22-26). Cette folle course aux points est enrayée par la blessure du centre laroquais Dumay (sorti sur civière). Husson le buteur tarn-et-garonnais, se mue en sauveur en se faufilant dans la défense adverse et marque l’essai du soulagement côté SCN. Le diable rouge transforme lui-même (22-33, à la 67ème). Les hommes de Stéphane Sanchez ne baissent pas les bras pour autant, et marquent un essai à la fin d’une partie qui s’est forcément crispée puisque le score 29-33 laissait encore espérer un retour improbable.
Le bonus défensif est une bien maigre récompense au final, mais avec une telle entame de match, il est difficile d’espérer mieux. Le mot de la fin pour Paul Bathez qui ne cachait pas sa déception mais restait égal à lui-même : « Je ne vais pas cacher que ce type de jeu, avec des ballons portés, est plus adapté à mon gabarit. On y a cru, mais malheureusement nous n’avons pas réussi à faire l’exploit du Barça face au PSG en Ligue des Champions. »
Nègrepelisse s’est fait peur, mais poursuit sa belle série, qui ne demande qu’à continuer avec la réception de Grenade. Laroque de son côté, ira défier le RC Montauban, dernier, pour un match qui donnera une indication des ressources mentales et physiques des gars du Pays d’Olmes…mais on n’en doute pas trop…
Réactions
Stéphane Sanchez (co-entraîneur Laroque Belesta) : C’est la déception qui domine, après cette entame catastrophique, le match est à sens unique. On les a fait souffrir devant, avec des ballons portés qui auraient mérité un essai de pénalité en première comme en deuxième mi temps. L’arbitre n’a pas vu la même chose alors qu’on s’est écroulés plusieurs fois dans l’en but. Je retiendrai quand même qu’on a eu les ressources nécessaires pour réagir.
Romain Husson (ouvreur Nègrepelisse) : On attaque plus que bien le match. On joue notre rugby, et on score. Jusque là tout se passe bien, 26-0 pour nous. Et là ça bascule, pas de suffisance de notre part je pense, mais Laroque arrive à tenir le ballon, du moins, nous le confisque. Et là, un autre match commence. On joue à l’extérieur, on essaie de repousser les assauts de cette équipe rageuse. Mais ils recollent au score, nous mettant en danger. On parvient à reprendre de l’air. Mais en face ça ne lâche rien. Psychologiquement c’est dur jusqu’au bout. On ne comprend pas toutes les décisions, mais c’est le rugby, c’est comme ça. On va retenir nos 20 premières minutes, les 4 points pris et se tourner vers les prochaines échéances de ce bloc. On va continuer à bosser avec l’intégration de joueurs comme Kiri, des jeunes qui poussent derrière nous et qui tirent le club vers le haut. Petite mention à Cali de Marca qui n’en finit pas avec ses problèmes de maillots et à Esteban qui vient d’obtenir son BSR.
Thomas Bendrell (arrière Laroque Belesta) : C’est rageant de perdre ce match car on réussit à revenir après avoir été inexistants durant les 15 première minutes. On prend un 26-0 et je pense qu’à ce moment là, pas mal de joueurs pensait à la défaite contre st Sulpice. C’est même sûrement ça qui nous a donné le mental pour revenir dans le match. Après on ne peut s’en prendre qu’à nous même car jamais on e doit faire une telle entame, surtout à la maison et contre une équipe comme Négrepelisse même si je pense que l’arbitre aurait pu nous accorder au moins un essai de pénalité sur une succession de groupés pénétrants écroulés. Mais bon c’est comme ça, on ne va pas refaire le match. Après je suis content de l’état d’esprit qu’on a manifesté et d’avoir retrouvé les fameuses cocotte de nos avants. Maintenant on va travailler cette semaine pour essayer de ramener quelque chose de Montauban et se rattraper de cette défaite à la maison.