Trois équipes se disputent la première place de la poule 10 de fédérale 3. Ger Seron, Grenade et Oursbelille-Bordères. Mais Grenade a joué deux matchs en plus que ses poursuivants (7 victoires et 2 défaites justement à Oursbelille et Ger Séron), sa position de leader, bien réelle, reste donc toute relative. Les Pyrénéens de l’OBRC (5 victoires et 1 défaite à Gimont) avaient là une belle occasion de marquer les esprits. Cette confrontation tant attendue a drainé du monde autour de la main courante, avec le soleil et un terrain en parfait état malgré les récentes précipitations. On s’attendait une belle empoignade entre deux des cadors de la poule, et disons-le tout de suite, nous n’avons pas été déçu… (résumé et photos par GR Vin)
Après un hommage à Paulette Vignaux cuisinière et bénévole depuis toujours disparue avant les fêtes de fin d’année, ses protégés prennent les choses en main. L’implication des « Jaune et Noir » est palpable. Les avants, très percutants, offrent les premières munitions à des trois-quarts qui n’hésitent pas à élargir le jeu, grâce à l’ouvreur Tortelli, qui s’emploie à les mettre sur le bon tempo. Deux longues passes de Joie et Fabre, les compères du centre, trouvent Caron qui, sur son premier ballon, raffute puis crochète deux derniers défenseurs pour s’en aller sous les poteaux. Margarit transforme (7-0).
Le ton est donné, le GS multiplie les actions qui sont souvent de bonne qualité. Ces temps forts, plutôt bien inspirés avec Daniaud en chef d’orchestre, ne sont pas décisifs pour autant, par manque de réalisme. La faute aussi, à des Pyrénéens qui s’accrochent en défense, et font le dos rond. Ils posent aussi des problèmes en mêlée, sans être absolument dominateurs, mais sont quand même très perturbateurs. Les joueurs d’Oursebelille-Bordères jouent dans leur camp, tentent de desserrer l’étreinte, mais ont du mal à investir le camp adverse. La faute aussi à un jeu au pied déficitaire et une pression défensive adverse intense. Pierre Cros (frère de François) a de qui tenir et le montre : avec Mathieu Fabre derrière, ils sont hallucinant de présence et font tout tomber. Malgré cela et l’implication de tous, les protégés du duo Béderède – Galéa n’arrivent pas à faire basculer le match.
Il faut attendre la fin de la première mi-temps pour voir une bonne 89 côté fermé avec Margarit intercalé, qui profite du leurre de Courel, pour manœuvrer les derniers défenseurs et marquer. Il ne peut lui-même transformer mais le score reflète mieux la réalité (12-0). Il reste deux minutes à jouer avant la pause, l’OBRC vexé, récupère l’engagement, lance une grande offensive avec plusieurs temps de jeu, et sur un deuxième renversement, trouve la faille en bout d’aile. Essai non transformé, mais de quoi rentrer aux vestiaires avec le moral regonflé (12-5).
De l’envie, des intentions, du suspense, malgré le manque de rythme…
La reprise se fait avec quelques changements côté local : Margarit légère commotion, fait passer Joie du centre à l’arrière, et permet à Gitareau de rentrer au centre. Tortelli cheville douloureuse, laisse sa place à Crouzoulon. Ce dernier se signale rapidement en enquillant une pénalité (15-5), rapidement imité par Gandarias qui maintient l’écart à un essai transformé (15-8). Le jeu reste alerte, les visiteurs se montrent plus entreprenants. Les avants, autour du capitaine Rigobert et de Polito, excellent dans les airs, et au soutien de toutes les actions, mettent une grosse pression sur des locaux qui à leur, tour parent au plus pressé et font des fautes. Dans les cinq mètres le bon 8 Rigobert, part derrière sa mêlée, percute mais lâche le ballon sur la ligne et ne peut aplatir. Une occasion de revenir à hauteur vient de s’envoler pour l’OBRC. Il y aura aussi une pénal touche où le talonneur Castellot manque son lancer : Gitareau se sacrifie pour récupérer le ballon et permet à Crouzoulon d’ carter le danger.
Deux pénalités meublent le score, une de chaque côté (15-11 et 18-11). Grenade vient de laisser passer l’orage, et Oursbelille, sa chance. A la dernière minute, sur une ultime pénal touche les Blanc et Noir feront passer un nouveau frisson de peur (pas de froid) chez les supporters de Greande, mais une nouvelle faute mettra fin aux espoirs d’un éventuel match nul. Daniaud délivrera le stade en tapant en touche.
Grenade gagne assez logiquement ce match pour avoir dominé la plupart du temps et Oursbelille Bordères repart avec un bonus défensif bien mérité, dont le duo d’entraîneurs Norbert Romo et Gregory Lerbey était partagé entre regrets et satisfaction. Le mois de janvier verra le GS se déplacer à L’Isle en Dodon avant de recevoir Ger Seron alors que l’OBRC recevra Gimont et ira à St Gaudens. Les pronostics peuvent aller bon train.
Les Joueurs – Au GS, mention spéciale à Fabre énorme en défense. Joie, Caron très en vue derrière. Manas fer de lance du pack. Versolato et Cros omniprésents avec Daniaud à la baguette. Du côté de l’OBRC, Rigobert capitaine précieux, Ramon en 9 a bien animé, Polito en 7 très dynamique et Gandarias qui a beaucoup tenté.
Les réactions
Nicolas Béderède, co-entraîneur GS : L’objectif était de faire un gros redémarrage de saison, prendre les points même si on était moches à cause de l’interruption. C’est chose faite et même si ça été difficile, on a su bien maitriser le match face à une très belle équipe. Bien évidemment il y a encore beaucoup de lacunes, on ne sort pas bien de notre camp, on se rend des temps faibles encore plus faibles. Le pied d’occupation n’a pas toujours été bon, Tortelli est sorti blessé, Begué aussi… On fait une bonne première mi-temps mais on ne marque pas assez dans les temps forts, à retenir pour la suite.
Norbert Romo, co-entraîneur OBRC : On craignait un peu d’être en manque de rythme du fait de ne pas avoir joué depuis novembre. On a manqué d’un peu de liant au final. Mais on avait en face une sacrée équipe, très athlétique, qui nous a donné beaucoup de fil à retordre. Je pense qu’on leur en a donné aussi un peu. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour mieux faire. Sur les deux confrontations ont est à égalité parfaite… on attendra la belle avec plaisir, si ça devait arriver.
Quentin Daniaud, demi de mêlée et capitaine Grenade : On avait bien préparé le match depuis longtemps. On savait que c’était une grosse équipe de la poule, le leader. On a bien répondu dans le combat, après ça s’est fait tout seul, on est bien en place. Derrière ça va à 2 000, donc si on assure les passes, on peut être dangereux. On a joué un maximum de ballons, c’est agréable aussi. On prend plaisir ensemble avec les mecs du cru, le groupe vit bien comme on dit (sourire)
Quentin Rigobert, capitaine OBRC : On savait que c’était une équipe complète, solide devant, rapide derrière, on a mis un peu de temps à se mettre en place et on prend deux essais évitables. On revient en fin de première mi-temps et on s’y remet à la reprise mais c’est difficile. Le fait de ne pas avoir joué depuis longtemps nous empêche surement de revenir à la fin où l’on gâche quelques ballons. On repart avec un point, c’est déjà bien.
Guillaume Galéa, co-entraîneur GS : On fait une bonne première mi-temps. Le regret c’est qu’on a deux occases, on ne marque pas et à la sortie on prend cet essai qui les remet dans le match juste avant la pause. On commet des fautes mais on a mis beaucoup de cœur à défendre la ligne, c’est intéressant dans l’esprit. A la sortie on gagne, certes, mais on leur laisse ce point de bonus. On est tous handicapés par le fait de ne pas jouer, eux depuis novembre, et nous depuis décembre, donc on peut quand même positiver.
Trois équipes se disputent la première place de la poule 10 de fédérale 3. Ger Seron, Grenade et Oursbelille-Bordères. Mais Grenade a joué deux matchs en plus que ses poursuivants (7 victoires et 2 défaites justement à Oursbelille et Ger Séron), sa position de leader, bien réelle, reste donc toute relative. Les Pyrénéens de l’OBRC (5 victoires et 1 défaite à Gimont) avaient là une belle occasion de marquer les esprits. Cette confrontation tant attendue a drainé du monde autour de la main courante, avec le soleil et un terrain en parfait état malgré les récentes précipitations. On s’attendait une belle empoignade entre deux des cadors de la poule, et disons-le tout de suite, nous n’avons pas été déçu… (résumé et photos par GR Vin)
Après un hommage à Paulette Vignaux cuisinière et bénévole depuis toujours disparue avant les fêtes de fin d’année, ses protégés prennent les choses en main. L’implication des « Jaune et Noir » est palpable. Les avants, très percutants, offrent les premières munitions à des trois-quarts qui n’hésitent pas à élargir le jeu, grâce à l’ouvreur Tortelli, qui s’emploie à les mettre sur le bon tempo. Deux longues passes de Joie et Fabre, les compères du centre, trouvent Caron qui, sur son premier ballon, raffute puis crochète deux derniers défenseurs pour s’en aller sous les poteaux. Margarit transforme (7-0).
Le ton est donné, le GS multiplie les actions qui sont souvent de bonne qualité. Ces temps forts, plutôt bien inspirés avec Daniaud en chef d’orchestre, ne sont pas décisifs pour autant, par manque de réalisme. La faute aussi, à des Pyrénéens qui s’accrochent en défense, et font le dos rond. Ils posent aussi des problèmes en mêlée, sans être absolument dominateurs, mais sont quand même très perturbateurs. Les joueurs d’Oursebelille-Bordères jouent dans leur camp, tentent de desserrer l’étreinte, mais ont du mal à investir le camp adverse. La faute aussi à un jeu au pied déficitaire et une pression défensive adverse intense. Pierre Cros (frère de François) a de qui tenir et le montre : avec Mathieu Fabre derrière, ils sont hallucinant de présence et font tout tomber. Malgré cela et l’implication de tous, les protégés du duo Béderède – Galéa n’arrivent pas à faire basculer le match.
Il faut attendre la fin de la première mi-temps pour voir une bonne 89 côté fermé avec Margarit intercalé, qui profite du leurre de Courel, pour manœuvrer les derniers défenseurs et marquer. Il ne peut lui-même transformer mais le score reflète mieux la réalité (12-0). Il reste deux minutes à jouer avant la pause, l’OBRC vexé, récupère l’engagement, lance une grande offensive avec plusieurs temps de jeu, et sur un deuxième renversement, trouve la faille en bout d’aile. Essai non transformé, mais de quoi rentrer aux vestiaires avec le moral regonflé (12-5).
De l’envie, des intentions, du suspense, malgré le manque de rythme…
La reprise se fait avec quelques changements côté local : Margarit légère commotion, fait passer Joie du centre à l’arrière, et permet à Gitareau de rentrer au centre. Tortelli cheville douloureuse, laisse sa place à Crouzoulon. Ce dernier se signale rapidement en enquillant une pénalité (15-5), rapidement imité par Gandarias qui maintient l’écart à un essai transformé (15-8). Le jeu reste alerte, les visiteurs se montrent plus entreprenants. Les avants, autour du capitaine Rigobert et de Polito, excellent dans les airs, et au soutien de toutes les actions, mettent une grosse pression sur des locaux qui à leur, tour parent au plus pressé et font des fautes. Dans les cinq mètres le bon 8 Rigobert, part derrière sa mêlée, percute mais lâche le ballon sur la ligne et ne peut aplatir. Une occasion de revenir à hauteur vient de s’envoler pour l’OBRC. Il y aura aussi une pénal touche où le talonneur Castellot manque son lancer : Gitareau se sacrifie pour récupérer le ballon et permet à Crouzoulon d’ carter le danger.
Deux pénalités meublent le score, une de chaque côté (15-11 et 18-11). Grenade vient de laisser passer l’orage, et Oursbelille, sa chance. A la dernière minute, sur une ultime pénal touche les Blanc et Noir feront passer un nouveau frisson de peur (pas de froid) chez les supporters de Greande, mais une nouvelle faute mettra fin aux espoirs d’un éventuel match nul. Daniaud délivrera le stade en tapant en touche.
Grenade gagne assez logiquement ce match pour avoir dominé la plupart du temps et Oursbelille Bordères repart avec un bonus défensif bien mérité, dont le duo d’entraîneurs Norbert Romo et Gregory Lerbey était partagé entre regrets et satisfaction. Le mois de janvier verra le GS se déplacer à L’Isle en Dodon avant de recevoir Ger Seron alors que l’OBRC recevra Gimont et ira à St Gaudens. Les pronostics peuvent aller bon train.
Les Joueurs – Au GS, mention spéciale à Fabre énorme en défense. Joie, Caron très en vue derrière. Manas fer de lance du pack. Versolato et Cros omniprésents avec Daniaud à la baguette. Du côté de l’OBRC, Rigobert capitaine précieux, Ramon en 9 a bien animé, Polito en 7 très dynamique et Gandarias qui a beaucoup tenté.
Les réactions
Nicolas Béderède, co-entraîneur GS : L’objectif était de faire un gros redémarrage de saison, prendre les points même si on était moches à cause de l’interruption. C’est chose faite et même si ça été difficile, on a su bien maitriser le match face à une très belle équipe. Bien évidemment il y a encore beaucoup de lacunes, on ne sort pas bien de notre camp, on se rend des temps faibles encore plus faibles. Le pied d’occupation n’a pas toujours été bon, Tortelli est sorti blessé, Begué aussi… On fait une bonne première mi-temps mais on ne marque pas assez dans les temps forts, à retenir pour la suite.
Norbert Romo, co-entraîneur OBRC : On craignait un peu d’être en manque de rythme du fait de ne pas avoir joué depuis novembre. On a manqué d’un peu de liant au final. Mais on avait en face une sacrée équipe, très athlétique, qui nous a donné beaucoup de fil à retordre. Je pense qu’on leur en a donné aussi un peu. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour mieux faire. Sur les deux confrontations ont est à égalité parfaite… on attendra la belle avec plaisir, si ça devait arriver.
Quentin Daniaud, demi de mêlée et capitaine Grenade : On avait bien préparé le match depuis longtemps. On savait que c’était une grosse équipe de la poule, le leader. On a bien répondu dans le combat, après ça s’est fait tout seul, on est bien en place. Derrière ça va à 2 000, donc si on assure les passes, on peut être dangereux. On a joué un maximum de ballons, c’est agréable aussi. On prend plaisir ensemble avec les mecs du cru, le groupe vit bien comme on dit (sourire)
Quentin Rigobert, capitaine OBRC : On savait que c’était une équipe complète, solide devant, rapide derrière, on a mis un peu de temps à se mettre en place et on prend deux essais évitables. On revient en fin de première mi-temps et on s’y remet à la reprise mais c’est difficile. Le fait de ne pas avoir joué depuis longtemps nous empêche surement de revenir à la fin où l’on gâche quelques ballons. On repart avec un point, c’est déjà bien.
Guillaume Galéa, co-entraîneur GS : On fait une bonne première mi-temps. Le regret c’est qu’on a deux occases, on ne marque pas et à la sortie on prend cet essai qui les remet dans le match juste avant la pause. On commet des fautes mais on a mis beaucoup de cœur à défendre la ligne, c’est intéressant dans l’esprit. A la sortie on gagne, certes, mais on leur laisse ce point de bonus. On est tous handicapés par le fait de ne pas jouer, eux depuis novembre, et nous depuis décembre, donc on peut quand même positiver.