Trois ans après son accession à la Fédérale 3, l’Entente Vallée du Girou aborde cet exercice 2019/2020 en toute humilité. Sans vouloir oublier son passé récent, elle compte bien s’appuyer sur son expérience afin de réaliser une saison plus aboutie que la précédente… (Par Marco Matabiau).
Vainqueur du Championnat Honneur de Midi-Pyrénées face à Montesquieu le 30 avril 2017 à Ernest-Wallon, l’EVG a, depuis son retour en Fédérale 3, soufflé le chaud et le froid. Cinquièmes de poule lors de la saison 2017/2018, les Loups se sont faits quelques frayeurs l’an dernier, terminant à la neuvième place d’une poule 12 dominée par Saint-Sulpice la Pointe, comme l’explique le président Franck Mondon : « Pour notre première année à ce niveau, on a sur-performé. Ensuite, de nombreux joueurs d’expérience ont tiré leur révérence. Qui plus est, avec la suppression de la catégorie Belascain, nous avions une bonne vingtaine de jeunes qui rejoignaient le groupe sénior. Nous n’avons pas forcément recruté en conséquence. » Même son de cloche chez Didier Herrerias, aux commandes de l’équipe 1, non plus avec Stéphane Robert, mais avec son compère Cédric Fargues pour une deuxième saison consécutive: « Beaucoup de joueurs cadres, parmi lesquels Janzac, Fournier, Astolfi ou encore Janeczek, ont quitté l’équipe au terme de la première saison en Fédérale 3. Pour ne rien arranger, le recrutement sportif a été raté. Tout cela explique en partie la difficile saison que nous avons connue. »
En effet, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des divers acteurs du club. Franck Mondon renchérit : « Nos installations étaient en travaux, donc nous avons commencé avec plusieurs matchs à l’extérieur. Après une défaite à Saint-Girons, puis une victoire à Montauban, nous avons reçu Grenade. Nous menions jusqu’à la dernière seconde, puis l’arbitre leur a accordé un essai de pénalisation, puis a sifflé la fin de la rencontre (défaite 18 – 20). Je pense que cette rencontre a en quelque sorte conditionné le reste de notre saison (voir l’article du match). A domicile, nous étions moins sereins, les équipes sentaient qu’elles pouvaient venir s’imposer. Heureusement que nous sommes allés gagner à Montauban et Tournon d’Agenais. De ce fait, nous n’avons jamais réellement été en danger quant à la relégation, d’autant plus que nous évoluions dans une poule de 11 (forfait général de Saint-Lary en début de saison).«
Pour éviter de revivre une telle saison, le club s’est activé sur le marché des transferts. Il a tout d’abord fallu remplacer les partants, notamment l’emblématique seconde ligne Charles Piu (arrêt), le troisième ligne Dupres (mutation professionnelle à Nantes), le polyvalent ouvreur/ trois-quart centre Cesses (l’Isle Jourdain) ou encore l’arrière Sanchez (Saint-Jory Bruguières). Dans le prometteur groupe de nouveaux arrivants, on compte Morzelle (talonneur, Villefranche de Lauragais), les troisièmes lignes Flourette (L’Union) et Rey (Gaillac) ou encore Escourbier (ouvreur ou arrière, Rabastens), sans oublier Stéphan (arrière, Castanet). Quelques têtes déjà connues du côté du Stade Alain-Mondon seront également de retour : le polyvalent Beneyton (demi de mêlée ou ouvreur, Saint Sulpice la Pointe), les trois-quarts centres gaillacois Joyet et Bouras. Quant à la préparation, elle a été minutieusement concoctée par le staff: trois rencontres amicales (face à Villefranche de Lauragais, Grenade et Alban) avant un stage le weekend dernier dans le Tarn du côté de Saint-Pierre-de-Trivisy.
Du coup, que peut-on attendre de la Vallée du Girou cette saison? Pour le président Mondon, « président bâtisseur » comme il se définit, « le but reste d’ancrer le club en Fédérale 3. On n’a pas une ambition démesurée. On reste dans une logique de formation. On voudrait essayer de se rapprocher des places qualificatives, d’autant plus qu’il y a six qualifiés cette saison. Malgré tout, on est dans une poule délicate, avec notamment Négrepelisse, Tournefeuille, Decazeville, Figeac ou des équipes en pleine confiance avec de beaux projets comme le RC Saudrune et Sor Agout. » Coach Herrerias (« El Magnifico » comme il aime lui-même à se surnommer) a aussi un avis bien tranché sur la poule et la saison à venir : « C’est une très bonne chose de changer complètement de poule. Si on compare avec la saison passée, on ne retrouve que Léguevin. On va sans doute rencontrer des équipes d’un style différent. Mais nous sommes dans une poule difficile. Notre seule ambition est de regagner des matchs. Pour le reste, on verra. Néanmoins, je pense que Négrepelisse fera figure de grand favori. »
Et quoi de mieux qu’une rencontre inaugurale chez les Tarn-et-Garonnais pour vérifier « in situ » cette affirmation…
Trois ans après son accession à la Fédérale 3, l’Entente Vallée du Girou aborde cet exercice 2019/2020 en toute humilité. Sans vouloir oublier son passé récent, elle compte bien s’appuyer sur son expérience afin de réaliser une saison plus aboutie que la précédente… (Par Marco Matabiau).
Vainqueur du Championnat Honneur de Midi-Pyrénées face à Montesquieu le 30 avril 2017 à Ernest-Wallon, l’EVG a, depuis son retour en Fédérale 3, soufflé le chaud et le froid. Cinquièmes de poule lors de la saison 2017/2018, les Loups se sont faits quelques frayeurs l’an dernier, terminant à la neuvième place d’une poule 12 dominée par Saint-Sulpice la Pointe, comme l’explique le président Franck Mondon : « Pour notre première année à ce niveau, on a sur-performé. Ensuite, de nombreux joueurs d’expérience ont tiré leur révérence. Qui plus est, avec la suppression de la catégorie Belascain, nous avions une bonne vingtaine de jeunes qui rejoignaient le groupe sénior. Nous n’avons pas forcément recruté en conséquence. » Même son de cloche chez Didier Herrerias, aux commandes de l’équipe 1, non plus avec Stéphane Robert, mais avec son compère Cédric Fargues pour une deuxième saison consécutive: « Beaucoup de joueurs cadres, parmi lesquels Janzac, Fournier, Astolfi ou encore Janeczek, ont quitté l’équipe au terme de la première saison en Fédérale 3. Pour ne rien arranger, le recrutement sportif a été raté. Tout cela explique en partie la difficile saison que nous avons connue. »
En effet, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des divers acteurs du club. Franck Mondon renchérit : « Nos installations étaient en travaux, donc nous avons commencé avec plusieurs matchs à l’extérieur. Après une défaite à Saint-Girons, puis une victoire à Montauban, nous avons reçu Grenade. Nous menions jusqu’à la dernière seconde, puis l’arbitre leur a accordé un essai de pénalisation, puis a sifflé la fin de la rencontre (défaite 18 – 20). Je pense que cette rencontre a en quelque sorte conditionné le reste de notre saison (voir l’article du match). A domicile, nous étions moins sereins, les équipes sentaient qu’elles pouvaient venir s’imposer. Heureusement que nous sommes allés gagner à Montauban et Tournon d’Agenais. De ce fait, nous n’avons jamais réellement été en danger quant à la relégation, d’autant plus que nous évoluions dans une poule de 11 (forfait général de Saint-Lary en début de saison).«
Pour éviter de revivre une telle saison, le club s’est activé sur le marché des transferts. Il a tout d’abord fallu remplacer les partants, notamment l’emblématique seconde ligne Charles Piu (arrêt), le troisième ligne Dupres (mutation professionnelle à Nantes), le polyvalent ouvreur/ trois-quart centre Cesses (l’Isle Jourdain) ou encore l’arrière Sanchez (Saint-Jory Bruguières). Dans le prometteur groupe de nouveaux arrivants, on compte Morzelle (talonneur, Villefranche de Lauragais), les troisièmes lignes Flourette (L’Union) et Rey (Gaillac) ou encore Escourbier (ouvreur ou arrière, Rabastens), sans oublier Stéphan (arrière, Castanet). Quelques têtes déjà connues du côté du Stade Alain-Mondon seront également de retour : le polyvalent Beneyton (demi de mêlée ou ouvreur, Saint Sulpice la Pointe), les trois-quarts centres gaillacois Joyet et Bouras. Quant à la préparation, elle a été minutieusement concoctée par le staff: trois rencontres amicales (face à Villefranche de Lauragais, Grenade et Alban) avant un stage le weekend dernier dans le Tarn du côté de Saint-Pierre-de-Trivisy.
Du coup, que peut-on attendre de la Vallée du Girou cette saison? Pour le président Mondon, « président bâtisseur » comme il se définit, « le but reste d’ancrer le club en Fédérale 3. On n’a pas une ambition démesurée. On reste dans une logique de formation. On voudrait essayer de se rapprocher des places qualificatives, d’autant plus qu’il y a six qualifiés cette saison. Malgré tout, on est dans une poule délicate, avec notamment Négrepelisse, Tournefeuille, Decazeville, Figeac ou des équipes en pleine confiance avec de beaux projets comme le RC Saudrune et Sor Agout. » Coach Herrerias (« El Magnifico » comme il aime lui-même à se surnommer) a aussi un avis bien tranché sur la poule et la saison à venir : « C’est une très bonne chose de changer complètement de poule. Si on compare avec la saison passée, on ne retrouve que Léguevin. On va sans doute rencontrer des équipes d’un style différent. Mais nous sommes dans une poule difficile. Notre seule ambition est de regagner des matchs. Pour le reste, on verra. Néanmoins, je pense que Négrepelisse fera figure de grand favori. »
Et quoi de mieux qu’une rencontre inaugurale chez les Tarn-et-Garonnais pour vérifier « in situ » cette affirmation…
C’est juste St-Girons le dernier vainqueur du Championnat des Pyrénées Honneur l’an passé, vainqueur 33 à 9 en finale contre Léguevin puis Champion de France.
Bonjour… En effet mea culpa… C’est corrigé… Merci…