Eric, racontez-nous ce match retour
Ecoutez, il y avait 9 points d’écart. on loupe 3 pénalités, pourtant en bonne position. Et au lieu de mener, c’est Casteljaloux qui a pris le score par une pénalité. J’ai cru que notre moral allait en prendre un coup mais pas du tout. Le groupe s’y est mis. On est revenu au score, et finalement on bascule à 6-3 pour nous à la mi-temps. Ce qui était encourageant puisqu’on jouait face au vent. Au retour des vestiaires, on a bien géré mais le score n’évoluait pas (9-6 à la 66ème). Et puis on marque cet essai, à dix minutes de la fin, transformé. Il nous fallait gagner par 9 point d’écart, et là on menait de dix. Autant dire que c’était tendu. On a continué à occuper leur camp. On passe une pénalité et un drop pour une victoire finale, qui me semble logique
Avec la montée en fédérale 2
Oui, quelle joie! Se qualifier c’est beau, mais devant son public, là, c’est extraordinaire!
Vous retrouvez ce niveau deux après l’avoir quitté
C’est vrai. Mais c’était l’année de al refont e des poules et on était passé à la trappe in extremis.
Vous êtes donc confiant
Je suis conscient que ça va être dur. Qu’il sera difficile de jouer les premiers rôles. Mais quand on joue le haut du tableau en Fédérale 2, régulièrement, et encore plus cette année, on ne doit pas se contenter de rester en haut de fédérale 3. Là, on franchit la marche et c’est un nouveau défi pour tout un club. J’ai constaté que la fédérale2 s’est épaissie, que les équipes sont outillées, donc il va falloir que nous aussi, on soit capable de nous renforcer. On n’a pas beaucoup de moyens, donc les gars qui resteront et ceux qui viendront, devront avoir du coeur, un état d’esprit, et l’envie de défendre les couleurs de Saverdun.
Pour terminer, vous allez rencontrer Millau, présenté comme l’ogre de la Fédérale 2, ça vous inspire quoi?
C’est une grosse équipe, avec beaucoup d’expérience. Vous savez, pour moi, l’objectif est atteint. Je prends ce match comme un bonus. Mais avant tout, comme un cadeau pour les joueurs. Ce match leur appartient. Ils ont bossé dur toute la saison. Il faut maintenant qu’ils vivent ce moment à fond, pour eux, avant tout.