Dimanche dernier, la rencontre entre la réserve de Thuir et celle de Cavaillon s’est terminée sur le score de 20 à 5 pour les Catalans. Le problème est qu’elle s’est terminée plus tôt que prévue aussi. Mais qu’elle va reprendre ce dimanche. Vous ne comprenez pas tout ? On va essayer de vous expliquer…
Nous aurions bien voulu commencer cette histoire par un « Il était une fois », mais vu que la situation n’est pas forcément drôle, nous allons nous contenter de la résumer ainsi. Tout se passait bien sur le terrain champêtre de Palavas, jusqu’à la 60ème minute, moment où un « accrochage » général dans le public a eu lieu, auquel plusieurs joueurs de Cavaillon ont pris part. Une fois les esprits calmés, l’arbitre a préféré siffler la fin définitive de ce 32ème de finale de championnat de France.
La Commission des épreuves de la FFR a rendu promptement sa décision hier en indiquant que ce match devait être rejoué. A la surprise générale dans le camp thurinois. Nous avons donc pris contact avec le club catalan. Stéphane Javayon, co-prédisent UST nous a fait part de son sentiment : « On a une vidéo qui montre clairement que des remplaçants de Cavaillon sont allés se mêler à la bagarre. A la fin du match, des joueurs sont venus nous serrer la main en nous souhaitant bonne chance pour la suite, convaincus que le match était perdu de toute façon. J’ai donc été surpris de voir que la Commission des règlements, qui s’était saisie du dossier avant celle de discipline, voulait que l’on rejoue. D’autant plus que lors de la visio conférence, nous avons été entendu, et à la fin, le président de Cavaillon nous a, lui aussi, souhaité bonne continuation. Pour moi, l’affaire était entendue. Et puis, voilà. Nous avons appris hier que le match était à jouer… Pas à rejouer, je dis bien à jouer. Car non seulement on nous demande de jouer ce match à nouveau, mais on va le commencer à 20 à 5… et jouer 80 minutes ! On marche sur la tête là. Ça chamboule le calendrier des weekends, des équipes, bref, c’est incompréhensible. Il ne faut pas se plaindre ensuite qu’on perde des licenciés et que des clubs ne se bousculent plus pour recevoir des matchs de phases finales ! »
De l’incompréhension à la crainte…
Plus encore que cette situation étonnante, le co-président de Thuir, dépité, craint aussi un climat électrique ce dimanche. En effet, parmi les supporters des deux camps, étaient présents les joueurs des équipes fanion, qui venaient de se rencontrer en match aller-retour les deux weekends précédents (qualification de Thuir) : « J’ai bien reconnu des joueurs de Cavaillon qui étaient présents derrière la main courante. J’ai vite compris qu’à la moindre étincelle, il y aurait des problèmes. Ils seront sans doute là ce dimanche, et si parmi nos supporters, certains ont un mot plus doux qu’un autre, je crains le pire encore. Pour tout vous dire, j’ai mentionné à la FFR que ce match devrait se jouer à huis clos. Ils n’ont pas voulu. Résultat, il va se jouer à Villeneuve les Maguelone. J’ai indiqué clairement que je retirais ma responsabilité de président sur cette rencontre. Je n’anticipe rien, mais l’altercation qu’il y a eu était rude, et heureusement que certains de nos joueurs se sont interposés devant des parents apeurés. On a voulu nous rassurer en nous garantissant la présence des meilleurs arbitres et délégués… Je ne suis pas rassuré pour autant ! »
Parmi les autres éléments que nous qualifierons de « cocasse » dans ce dossier pas si commun que cela vous l’avez compris, l’arbitre de dimanche dernier était le même que l’an dernier, à pareille époque. Celui-ci a fait un rapport en stipulant que Cavaillon se retrouvant à 12 contre 15, il arrêtait le match. La Commission, elle, a estimé qu’il avait arrêté le match à cause de la bagarre. D’où le match à rejouer… A jouer pardon, on ne s’y fait pas.
Un brin ironique dans nos écrits sur cette décision et la conséquence qui en découle, Stéphane Javayon l’était tout autant, et précisait : « La Commission des Règlements s’est emparée du dossier très vite, nous obligeant à jouer ce match une deuxième fois donc. Sachant que la Commission de discipline sera réunie le 26 mai pour ce dossier, il me tarde de voir les décisions qu’elle prendra… 7 jours après ce deuxième match. »
Pourquoi faire simple après tout ? On vous avait prévenu, on ne voulait pas commencer cet article par « Il était un fois… ». Et puis de toute façon, il aurait fallu écrire « Il était deux fois »… Soyez sages messieurs dimanche, la France du rugby amateur vous observe…
Dimanche dernier, la rencontre entre la réserve de Thuir et celle de Cavaillon s’est terminée sur le score de 20 à 5 pour les Catalans. Le problème est qu’elle s’est terminée plus tôt que prévue aussi. Mais qu’elle va reprendre ce dimanche. Vous ne comprenez pas tout ? On va essayer de vous expliquer…
Nous aurions bien voulu commencer cette histoire par un « Il était une fois », mais vu que la situation n’est pas forcément drôle, nous allons nous contenter de la résumer ainsi. Tout se passait bien sur le terrain champêtre de Palavas, jusqu’à la 60ème minute, moment où un « accrochage » général dans le public a eu lieu, auquel plusieurs joueurs de Cavaillon ont pris part. Une fois les esprits calmés, l’arbitre a préféré siffler la fin définitive de ce 32ème de finale de championnat de France.
La Commission des épreuves de la FFR a rendu promptement sa décision hier en indiquant que ce match devait être rejoué. A la surprise générale dans le camp thurinois. Nous avons donc pris contact avec le club catalan. Stéphane Javayon, co-prédisent UST nous a fait part de son sentiment : « On a une vidéo qui montre clairement que des remplaçants de Cavaillon sont allés se mêler à la bagarre. A la fin du match, des joueurs sont venus nous serrer la main en nous souhaitant bonne chance pour la suite, convaincus que le match était perdu de toute façon. J’ai donc été surpris de voir que la Commission des règlements, qui s’était saisie du dossier avant celle de discipline, voulait que l’on rejoue. D’autant plus que lors de la visio conférence, nous avons été entendu, et à la fin, le président de Cavaillon nous a, lui aussi, souhaité bonne continuation. Pour moi, l’affaire était entendue. Et puis, voilà. Nous avons appris hier que le match était à jouer… Pas à rejouer, je dis bien à jouer. Car non seulement on nous demande de jouer ce match à nouveau, mais on va le commencer à 20 à 5… et jouer 80 minutes ! On marche sur la tête là. Ça chamboule le calendrier des weekends, des équipes, bref, c’est incompréhensible. Il ne faut pas se plaindre ensuite qu’on perde des licenciés et que des clubs ne se bousculent plus pour recevoir des matchs de phases finales ! »
De l’incompréhension à la crainte…
Plus encore que cette situation étonnante, le co-président de Thuir, dépité, craint aussi un climat électrique ce dimanche. En effet, parmi les supporters des deux camps, étaient présents les joueurs des équipes fanion, qui venaient de se rencontrer en match aller-retour les deux weekends précédents (qualification de Thuir) : « J’ai bien reconnu des joueurs de Cavaillon qui étaient présents derrière la main courante. J’ai vite compris qu’à la moindre étincelle, il y aurait des problèmes. Ils seront sans doute là ce dimanche, et si parmi nos supporters, certains ont un mot plus doux qu’un autre, je crains le pire encore. Pour tout vous dire, j’ai mentionné à la FFR que ce match devrait se jouer à huis clos. Ils n’ont pas voulu. Résultat, il va se jouer à Villeneuve les Maguelone. J’ai indiqué clairement que je retirais ma responsabilité de président sur cette rencontre. Je n’anticipe rien, mais l’altercation qu’il y a eu était rude, et heureusement que certains de nos joueurs se sont interposés devant des parents apeurés. On a voulu nous rassurer en nous garantissant la présence des meilleurs arbitres et délégués… Je ne suis pas rassuré pour autant ! »
Parmi les autres éléments que nous qualifierons de « cocasse » dans ce dossier pas si commun que cela vous l’avez compris, l’arbitre de dimanche dernier était le même que l’an dernier, à pareille époque. Celui-ci a fait un rapport en stipulant que Cavaillon se retrouvant à 12 contre 15, il arrêtait le match. La Commission, elle, a estimé qu’il avait arrêté le match à cause de la bagarre. D’où le match à rejouer… A jouer pardon, on ne s’y fait pas.
Un brin ironique dans nos écrits sur cette décision et la conséquence qui en découle, Stéphane Javayon l’était tout autant, et précisait : « La Commission des Règlements s’est emparée du dossier très vite, nous obligeant à jouer ce match une deuxième fois donc. Sachant que la Commission de discipline sera réunie le 26 mai pour ce dossier, il me tarde de voir les décisions qu’elle prendra… 7 jours après ce deuxième match. »
Pourquoi faire simple après tout ? On vous avait prévenu, on ne voulait pas commencer cet article par « Il était un fois… ». Et puis de toute façon, il aurait fallu écrire « Il était deux fois »… Soyez sages messieurs dimanche, la France du rugby amateur vous observe…