Il semblerait que la situation de Yannick Ricardo, se soit quelque peu assombrie depuis quelques semaines. L’ouvreur de Cahors nous a en effet indiqué qu’il ne faisait plus partie des plans de l’équipe lotoise, 4ème du championnat en fédérale 2 dans la poule 6. Une information surprenante, quand on sait l’importance du joueur dans le groupe. Explications…
« Suite à l’entretien de mi-saison, que j’ai eu avec le président et un des membres du bureau, pour savoir ce que chaque joueur envisage pour la suite, j’ai demandé à ce que l’on s’entraîne plus, nous avons deux entraînements seulement par semaine, et que l’on travaille plus, en tout cas, plus d’une heure. Au retour des fêtes, le 4 janvier, le manager, Christian Gajan, m’a appelé pour me dire qu’il ne pouvait plus avoir confiance en moi, et qu’il ne voulait plus que je joue. Sans autre explication. »
Visiblement très affecté par cette situation, l’ouvreur d’origine portugaise (dont il défend les couleurs au niveau international) de 30 ans, ne cache pas son incompréhension. Il poursuit : « Je sais qu’il y a eu une réunion à ce sujet, puisque le président m’a appelé à son tour, 5 jours plus tard. Mais c’était pour me signifier que la décision était ferme et définitive. Mon sentiment ? J’ai exprimé un voeu pour tirer le groupe vers le haut, je n’ai pas dit ça après 3 bières, au coin d’un comptoir. Je l’ai dit en face. Mes propos ont-ils été déformé ? Ce sont peut être mes six derniers mois comme joueur, je prépare ma reconversion pour devenir entraîneur, ce que je devais faire avec Cahors pour les lignes arrières, mais qui ne s’est produit que très épisodiquement finalement. Bref, je suis vraiment dégoûté de cette situation, car je ne m’y attendais pas du tout. »
« Un comportement pas forcément exemplaire… »
Une décision lourde de sens pour le joueur en premier lieu bien sûr, et de nature à surprendre, surtout quand on sait le rôle prépondérant qu’occupe le demi d’ouverture et buteur chez les Cadurciens.
François Sudreau, président du club, a bien voulu nous répondre, sans pour autant s’étendre sur ce qu’il définit comme un épiphénomène : « Le comportement de Yannick à l’égard des entraîneurs, n’a pas été forcément exemplaire. Ils ont jugé qu’il n’avait plus sa place, je respecte donc cette décision. Il y a un désaccord, comme cela peut arriver dans tous les clubs. Il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire, ni se répandre dans les médias. On se bat assez pour faire vivre notre club à tous les niveaux. Je ne ferai pas plus de commentaires sur ce sujet, même si je regrette que Yannick désire mettre son cas sur la place publique. »
Le mariage entre les deux parties semble bel et bien consommé. Reste à savoir si Yannick Ricardo souhaitera continuer à jouer au rugby dans un autre club. Ce dernier nous a avoué, sourire en coin, que son frère, actuellement entraîneur à Valence d’Albi (2ème série), s’était déjà positionné. il ne devrait pas être le seul…
De son côté, Cahors ira défier Decazeville sur ses terres ce dimanche. Un match important pour les deux formations. Les Aveyronnais, derniers, luttent pour le maintien, mais semblent avoir retrouvé des couleurs. Les mêmes que Cahors, qui ne veut casser sa dynamique, malgré ces remous en interne. Le duel 100% albiceleste vaudra le coup d’oeil quoiqu’il arrive…
Monsieur Gajan, pourtant grassement payé, ne voulait pas travailler quelques heures de plus…
Bel exemple de démocratie à l’intérieur d’un club !!!!!
Cahors se distingue une nouvelle fois par son équipe dirigeante qui est pitoyable…..