Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…
Il y a plusieurs mois, le CA Sarlat Périgord Noir voyait arriver à sa présidence Dominique Einhorn, un entrepreneur strasbourgeois ayant fait fortune dans le domaine digital aux Etats-Unis. Ce dernier avait lancé son incubateur-accélérateur de start-up (!), nommé Uniqorn (également sponsor du club) dès son arrivée sur la commune de Sarlat-la-Canéda en 2017. Son expert-comptable, Jean-Luc Menchon, est alors dirigeant du CASPN, et les deux hommes se retrouvent rapidement au bord du terrain pour évoquer le futur du club.
Le businessman, séduit par l’ambiance locale, imagine de nombreuses idées pour donner un coup d’accélérateur à ce qu’il appelle « la plus vieille start-up de la ville ». Commencent les grandes manoeuvres et des modifications XXL pour les résidents du Stade Goumondie… (par Jeremy VdC)
Comme dans toute bonne société moderne, les premiers changements interviennent au niveau de la vitrine et de la communication : le logo des Bleu et Noir est modifié, l’appellation aussi (on parle désormais de « Sarlat Rugby »). Un site internet est remis au goût du jour, en plusieurs langues, accompagné d’une boutique en ligne. Les partenariats vont bon train, avec notamment de nombreux commerces locaux qui assurent la vente de goodies à l’effigie du club.
Tout ceci accompagné par une présence accrue sur les réseaux sociaux : une chaîne Youtube tenue par la mascotte Benji, un compte Tiktok, et une page Facebook passée subitement à… 130 000 abonnés (!). A titre de comparaison, Brive en compte 56 000, l’UBB 145 000, Agen 30 000 et Aurillac 20 000, pour les clubs professionnels les plus proches…
On le voit, Sarlat a déjà bien entamée sa mue au niveau communication et marketing. Le côté sportif n’est pas en reste. « Dom » Einhorn est un président du club entreprenant et ambitieux, il vise ni plus ni moins qu’une montée en ProD2 dans les cinq ans à venir ! Actuellement en Fédérale 2, et avec la réforme à venir des compétitions par la FFR (création d’une Nationale 2), les Bleu et Noir n’ont donc pas le droit à l’erreur. Le recrutement était donc indispensable pour franchir les prochains paliers. Avec un budget estimé autour du million d’euros pour la reprise (et création d’une SAS), l’équipe fanion s’est armée également en conséquence pour l’exercice 2021-2022 à venir. Jugez plutôt…
Tout d’abord, de nombreux cadres vont prolonger leur aventure en terre périgordine, ce qui était déjà un premier objectif. Voici la liste des confirmés :
Piliers : Puyraud, Gaillard, Okriashvili (GEO)
Talonneurs : Olluyn, Bouty, Chauffour, Pezet (monte des U19), L’Homond
2ème-lignes : Fono (TON), Segalard
3ème-lignes : R. Carrière, Fontenay, Dauher (monte des U19), Laporte, Granger, Sadout, Dupont-Butez, Mazelaygue
Charnière : Boyer (mêlée), Padilla (mêlée), Bordoli (ARG, ouverture), Garrigue (ouverture), Fizelier (ouverture)
Centres : Le Goff, C. Carrière, Daynac, Derex
Ailiers : Tuwai (FIJ), Caneda (ARG), Peyrou, Massignac
Arrière : Pintat-Tourret
Le club a ensuite officialisé plusieurs recrues de poids :
- l’ex-international tongien Hemani Paea : centre passé par Oyonnax et le LOU (champion de ProD2 en 2016), avant des aventures à Mâcon (avec un titre Jean-Prat en poche), Villefranche-sur-Saône ou encore Lormont (Fédérale 2) l’an passé ;
- le talonneur argentin Luciano Bencivega, qui fait le court trajet depuis Trélissac (rétrogradé de fédérale 1 en Fédérale 3) ;
- Elias Haase, polyvalent talonneur/3ème-ligne aile, né en Argentine et international… allemand, provenant du SC Francfort 1880, en Bundesliga, première division allemande ;
- Nicolas Gal, 3ème-ligne qui revient sur ses terres de Dordogne, qui jouait à Marmande (Fédérale 1) la saison passée ;
- Lucas Cousin, centre passé par Trélissac en 2017-2018, avant de jouer à Chambéry puis cette saison à Marcq-en-Baroeul (Fédérale 1) ;
- le jeune demi de mêlée sud-africain Matt Doyle, qui lui aussi vient du nord, puisqu’il jouait à Amiens (Fédérale 3) ;
- Filip Perica (centre/ailier), international croate qui a fait une partie de sa jeune carrière outre-Manche, lui qui jouait sous les couleurs de Plymouth Albion RFC jusqu’ici (troisième division anglaise) ;
Matthew Doyle, demi de mêlée de 21 ans, qui a remporté la prestigieuse Currie Cup sud-africaine des moins de 19 ans.
- Sans oublier Manuel Padrón, préparateur physique argentin qui était en place avec l’équipe U18 d’Argentine lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse.
A noter enfin que dans la liste des quelques « partants », le pilier Arthur Goursac retourne officiellement en Corrèze, sous les couleurs de Causse Vézère (Fédérale 2).
Le recrutement sarladais semble donc déjà bien avancé (mais pas encore terminé). Nul doute que le Sarlat Rugby sera sûrement un des cadors de la saison à venir en Fédérale 2, candidat au titre nationale et bien sûr à la montée, principal objectif. Rendez-vous en septembre pour vérifier si les promesses seront suivies d’actes fondateurs pour la suite de l’histoire d’un club au projet très ambitieux…