Lombez-Samatan s’était incliné dans les dernières secondes contre Castanet, avait perdu de trois points à Rodez, ainsi que le derby contre le grand voisin auscitain, même avec les honneurs, avant de perdre un quatrième match à Oloron. Soit un petit point après un premier bloc compliqué. Le deuxième débutait par un autre derby, avec la réception de Blagnac…(par Jonah Lomu)
Un nouveau faux pas des rouge et blanc aurait pu semer plus qu’un doute dans les têtes gersoises. Mais au terme d’un match joué avec les tripes mais aussi avec du talent à l’image des deux essais inscrits lors de chaque mi-temps, Lombez-samatan a résisté à des blagnacais volontaires, revenus à deux points, à cinq minutes de la sirène. Mais le score ne bougera plus cette fois (18-16) et tout le LSC pouvait souffler et profiter de sa première victoire de la saison. A commencer par le coach Christophe Lafforgue qui nous a livré son sentiment : » Blagnac est une équipe solide et bien organisée. La différence cette fois-ci, c’est que l’on a mieux géré la fin, même si on peut perdre à nouveau. Les garçons sont allés chercher cette victoire, qui n’est pas volée je pense. Le premier bloc a servi à faire comprendre que l’on avait le niveau. Tous les matchs sont compliqués certes, mais on ne lâche rien. En n’étant pas pro, on a quand même fait 4 entraînements par semaine parfois, un stage d’un jour complet aussi, il y a un gros investissement de tous, avec un très bon esprit d’équipe. Je sens que les gars se donnent à fond, y compris ceux de la 2 qui se mettent au diapason et qui frappent à la porte ».
La course au maintien est lancée avec ce premier succès tant attendu. Le défi est de taille mais le coach se montre optimiste : « Il faut gagner en lucidité, en maturité aussi. Notre championnat pour le maintien vient de commencer dimanche, on le sait. Je suis persuadé, si on n’a pas de casse, qu’on peut accrocher tout le monde, même les gros. Je le répète, ce sera compliqué, à commencer par notre déplacement à Bagnères dimanche. C’est une équipe qui s’est stabilisée à ce niveau, avec Marc Dantin, un très bon entraîneur que je connais bien. Je sais qu’ils ne nous prendront pas de haut. On ira là-bas avec nos armes, de l’envie, et pour jouer au rugby aussi ».