Pour cette dernière journée, les données pour le maintien étaient simples dans la poule 3. Graulhet, avec deux points d’avance sur Lombez avait son destin entre les mains. Mais son déplacement à Rodez n’incitait pas l’optimisme débordant. Côté gersois, la réception de Lavaur, non plus. Et pourtant les deux formations ont connu des émotions fortes, très fortes…
Le LSC, fdèle à ses valeurs bien connues, s’est envoyé, comme toujours. Avec ses armes et son gros coeur. Lavaur menait 3-10 à la pause grâce à un essai juste avant de rentrer à l’abri des averses de pluie. Mais en seconde mi-temps, vent dans le dos, les Savistes mettaient à la faute des Vauréens restés dans les vestiaires visiblement. Julien Lauvernet se faisait donc un plaisir de valider cette domination par cinq pénalités (dont quatre en deuxième période). Suffisant pour engranger les quatre points nécessaires, et pour espérer le maintien.
Sitôt le coup de sifflet final, la seule question qui résonnait était de savoir le résultat de Graulhet à Rodez. Et à l’annonce du score, les visages joyeux quelques instants auparavant se fermaient aussitôt. Oui, aussi incroyable que cela pouvait paraître, les Tarnais venaient de s’imposer à Paul Lignon. Dans un match serré de bout en bout (8-5 à la pause), le SCG était mené 18-17 suite à un essai de pénalité encaissé à la 70ème. Mais l’arbitre accordait une pénalité face aux poteaux à la 83ème minute, pour des visiteurs qui repartaient donc avec le gain de la partie.
Le ciel, déjà bien bas et gris dans le sud ouest, venait de s’abattre sur les Gersois. Ce qui vaudra à Eric Daubriac, co-président de Lombez-Samatan cette réaction : « La fédérale 1 ne montre pas l’exemple sportif. Sans faire injure à nos amis de Graulhet, on n’a pas l’impression que Rodez ait joué le jeu jusqu’au bout ». Chacun appréciera à sa façon.
Toujours est-il que ce troisième succès de Graulhet lui permet de rester avant dernier de la poule 3, et de participer à des play down, succeptibles de lui permettre de sauver sa tête en fédérale 1 (nous attendons la confirmation de la FFR). Le capitaine Olivier Régnier nous a fait part de son sentiment après la rencontre : « Cette victoire nous fait énormément de bien. On s’attendait à un match compliqué face à une grosse équipe de Rodez même s’ils n’avaient plus grand chose à jouer. L’entame de match a été un peu difficile avec un essai dans les premières minutes, mais nous n’avons rien lâché en restant toujours collé au score. La conquête a été bonne, ce qui nous a permis de rester dans le match. On s’est battu jusqu’à la fin, en relançant de l’en-but à la 80ème, ce qui nous a permis d’accrocher cette dernière pénalité. Le maintien est toujours possible, on ne sait toujours pas ce qu’il va se passer, play down ou pas. La saison fut très compliquée, le groupe est uni, nous n’avons jamais lâché, même dans les moments les plus durs. On avait qu’une seule idée, la survie du club ! »
Lombez-Samatan n’a plus d’espoirs, et regrettera sûrement longtemps de ne pas avoir joué toute la saison comme il l’a fait depuis fin décembre.
Pour cette dernière journée, les données pour le maintien étaient simples dans la poule 3. Graulhet, avec deux points d’avance sur Lombez avait son destin entre les mains. Mais son déplacement à Rodez n’incitait pas l’optimisme débordant. Côté gersois, la réception de Lavaur, non plus. Et pourtant les deux formations ont connu des émotions fortes, très fortes…
Le LSC, fdèle à ses valeurs bien connues, s’est envoyé, comme toujours. Avec ses armes et son gros coeur. Lavaur menait 3-10 à la pause grâce à un essai juste avant de rentrer à l’abri des averses de pluie. Mais en seconde mi-temps, vent dans le dos, les Savistes mettaient à la faute des Vauréens restés dans les vestiaires visiblement. Julien Lauvernet se faisait donc un plaisir de valider cette domination par cinq pénalités (dont quatre en deuxième période). Suffisant pour engranger les quatre points nécessaires, et pour espérer le maintien.
Sitôt le coup de sifflet final, la seule question qui résonnait était de savoir le résultat de Graulhet à Rodez. Et à l’annonce du score, les visages joyeux quelques instants auparavant se fermaient aussitôt. Oui, aussi incroyable que cela pouvait paraître, les Tarnais venaient de s’imposer à Paul Lignon. Dans un match serré de bout en bout (8-5 à la pause), le SCG était mené 18-17 suite à un essai de pénalité encaissé à la 70ème. Mais l’arbitre accordait une pénalité face aux poteaux à la 83ème minute, pour des visiteurs qui repartaient donc avec le gain de la partie.
Le ciel, déjà bien bas et gris dans le sud ouest, venait de s’abattre sur les Gersois. Ce qui vaudra à Eric Daubriac, co-président de Lombez-Samatan cette réaction : « La fédérale 1 ne montre pas l’exemple sportif. Sans faire injure à nos amis de Graulhet, on n’a pas l’impression que Rodez ait joué le jeu jusqu’au bout ». Chacun appréciera à sa façon.
Toujours est-il que ce troisième succès de Graulhet lui permet de rester avant dernier de la poule 3, et de participer à des play down, succeptibles de lui permettre de sauver sa tête en fédérale 1 (nous attendons la confirmation de la FFR). Le capitaine Olivier Régnier nous a fait part de son sentiment après la rencontre : « Cette victoire nous fait énormément de bien. On s’attendait à un match compliqué face à une grosse équipe de Rodez même s’ils n’avaient plus grand chose à jouer. L’entame de match a été un peu difficile avec un essai dans les premières minutes, mais nous n’avons rien lâché en restant toujours collé au score. La conquête a été bonne, ce qui nous a permis de rester dans le match. On s’est battu jusqu’à la fin, en relançant de l’en-but à la 80ème, ce qui nous a permis d’accrocher cette dernière pénalité. Le maintien est toujours possible, on ne sait toujours pas ce qu’il va se passer, play down ou pas. La saison fut très compliquée, le groupe est uni, nous n’avons jamais lâché, même dans les moments les plus durs. On avait qu’une seule idée, la survie du club ! »
Lombez-Samatan n’a plus d’espoirs, et regrettera sûrement longtemps de ne pas avoir joué toute la saison comme il l’a fait depuis fin décembre.