Après deux victoires inaugurales, l’Avenir Castanéen s’était incliné au grand favori de la poule, Nevers. Le deuxième revers à Agde (26-13), en revanche avait laissé un goût plus amer. Il fallait se relancer immédiatement après cette pause coupe du Monde, avant de se déplacer chez l’autre gros de la poule : Auch. Rodez de son côté, venait se tester avant d’enchaîner un deuxième déplacement consécutif, chez un concurrent direct pour le maintien : Agde. Un bon moyen de venir dénouer quelques noeuds après 3 revers en quatre matchs… (par DD)
Face à un pack super-puissant, Castanet a opposé sa défense et a su, dans ses moments forts, concrétiser au tableau d’affichage. Témoin, les deux essais inscrits par Julien Sentenac sur une pénalité rapidement jouée et sur un drop contré envoyant Cédric Martin derrière la ligne après une longue chevauchée amorcée par le capitaine Quentin d’Aram de Valada. L’autre fait marquant, est cette terrible résistance aux multiples mêlées répétées près de la ligne de la 45e à 55e minutes. Réduit à 14 dés la 22e, Rodez a, sûrement perdu la partie dans cette bataille en ne trouvant pas l’ouverture.
Réactions
Jean-Louis Dessacs (co-entraîneur) : « Il y a eu plusieurs tournants dans ce match que nous avons su bien négocier. Je suis satisfait du résultat bien entendu, mais aussi de cette capacité de se surpasser. Ils nous ont fait trembler jusqu’au bout, il a fallu beaucoup d’énergie pour résister à cette pression. Rodez ne nous a pas permis de déployer notre jeu. Nous irons à Auch sans aucune pression. Les blessures de Mazur et de Favarcq seront un handicap, elles viennent s’ajouter à une liste déjà bien remplie. »
Laurent Baluc-Rittener (troisième ligne Castanet) : « Il ne fallait surtout pas paniquer. Nous avons bien occupé le terrain en tenant compte du vent avec des choses simples. J’ai bien aimé ce genre de rencontre. »
Julien Faurois (Pilier Castanet) : « Le match nous le gagnons sur la résistance de notre mêlée en début de seconde mi-temps. Nous n’avons concédé aucun point. »
Arnaud Vercruysse (entraîneur Rodez) : « Quand tu perds 28 à 11, c’est que les adversaires sont meilleurs que toi et qu’ils font moins de fautes. Nous manquons trop de choses alors que nous avons dominé devant. Nous n’avons pu nous adapter à certains paramètres et avec, il faut le reconnaître, un manque technique. Il y a des choix que tu dois faire et d’autres non. C’est la différence avec Castanet qui possède des joueurs d’expérience.
Mathieu Broca (capitaine Rodez) : « tu reviens avec zéro point sans avoir le sentiment d’être dominé. Des moments d’inattention, d’indiscipline et de mauvais choix. Nous ne sommes pas récompensés de cette main mise par le pack.