Le célèbre adage de Jean-Pierre Rives que le rugby est une histoire de copains autour d’un ballon et que, quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. On a pu vérifier cela le weekend dernier lors de la réunion des anciens de la Fédérale B de la Vallée du Girou, champions de France 2010… (Par Marco Matabiau/ Photos Jean-René Huc / Stéphane Robert)
Le 30 mai 2010, les réservistes de la Vallée du Girou déjouaient les pronostics en venant à bout de l’U.S. Tyrosse (24-13 après prolongations) et devenaient champions de France. Inutile de préciser que ce type d’exploit n’appelle qu’à être célébré. Cela devait être le cas, dix ans jour pour jour après le sacre, à Vic-Fezensac pour les fêtes de Pentecôte, le samedi 30 mai dernier. Néanmoins, le Covid en a décidé autrement et les fêtes n’ont pas eu lieu. Qu’à cela ne tienne, l’événement, finalisé avec le concours du club et de son président Franck Mondon, a été reporté et délocalisé dans la propriété du co-entraîneur de l’époque (avec Yves Soler), Stéphane Robert. L’ex-demi d’ouverture (et Plaisantin du Gers d’origine) s’explique: « Il y a dix ans, le 12 juin, on avait déjà fêté le titre ici. On a donc pris la décision de remettre ça au même endroit« .
Cette journée, débutée aux alentours de midi et terminée à une heure avancée de la nuit, a permis aux champions de se retrouver et de se remémorer l’aventure démarrée en huitièmes de finale contre Saint Jean de Luz. Après les Basques, ce sont ensuite Orthez (premiers nationaux) en quarts, Bobigny en demi et donc Tyrosse en finale qui subiront la loi des Loups du Girou. Stéphane Robert poursuit : « On avait fini dixièmes des poules de brassage en playoffs. Toutes les équipes que nous avons rencontrées étaient mieux classées que nous. J’ai en mémoire l’effectif de Bobigny notamment, dans lequel figuraient des Fidjiens et de Géorgiens. Nous, on avait un groupe solidaire, avec un fantastique buteur en la personne de Pierre Delpech. L’équipe était soudée autour de certains leaders tels que Gaël Arandiga (ancien président de Provale et Directeur Général de l’US Montauban) et de Didier Herrerias (redoutable joueur, puis entraîneur redouté de l’EVG jusqu’à cette saison).
Ces retrouvailles étaient également chargées d’émotion. En effet, les divers diaporamas, vidéos et photos ont permis à chacun des joueurs et de leurs proches présents de revoir les visages de certains de leurs camarades d’épopée qui ne sont malheureusement plus parmi nous. C’est le cas d’Alain Mondon, emblématique président du club, de Mario Pavanetto, grand supporter des bleu et blanc, de Jean-Pierre Delpy, dirigeant émérite chargé de l’intendance de l’équipe, mais aussi de David Quessette, « un guerrier au cœur d’ange » comme le définit Stéphane Robert, décédé en mai 2019. Pour l’occasion, et en forme d’hommage, « ceux de 2010 » avaient convié Didier, le frère de David, à la célébration. Ils lui ont remis un ballon signé de tous ainsi qu’un tee-shirt commémoratif de l’événement. Comme quoi, le rugby reste bel et bien une grande famille. A vie…
Le célèbre adage de Jean-Pierre Rives que le rugby est une histoire de copains autour d’un ballon et que, quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. On a pu vérifier cela le weekend dernier lors de la réunion des anciens de la Fédérale B de la Vallée du Girou, champions de France 2010… (Par Marco Matabiau/ Photos Jean-René Huc / Stéphane Robert)
Le 30 mai 2010, les réservistes de la Vallée du Girou déjouaient les pronostics en venant à bout de l’U.S. Tyrosse (24-13 après prolongations) et devenaient champions de France. Inutile de préciser que ce type d’exploit n’appelle qu’à être célébré. Cela devait être le cas, dix ans jour pour jour après le sacre, à Vic-Fezensac pour les fêtes de Pentecôte, le samedi 30 mai dernier. Néanmoins, le Covid en a décidé autrement et les fêtes n’ont pas eu lieu. Qu’à cela ne tienne, l’événement, finalisé avec le concours du club et de son président Franck Mondon, a été reporté et délocalisé dans la propriété du co-entraîneur de l’époque (avec Yves Soler), Stéphane Robert. L’ex-demi d’ouverture (et Plaisantin du Gers d’origine) s’explique: « Il y a dix ans, le 12 juin, on avait déjà fêté le titre ici. On a donc pris la décision de remettre ça au même endroit« .
Cette journée, débutée aux alentours de midi et terminée à une heure avancée de la nuit, a permis aux champions de se retrouver et de se remémorer l’aventure démarrée en huitièmes de finale contre Saint Jean de Luz. Après les Basques, ce sont ensuite Orthez (premiers nationaux) en quarts, Bobigny en demi et donc Tyrosse en finale qui subiront la loi des Loups du Girou. Stéphane Robert poursuit : « On avait fini dixièmes des poules de brassage en playoffs. Toutes les équipes que nous avons rencontrées étaient mieux classées que nous. J’ai en mémoire l’effectif de Bobigny notamment, dans lequel figuraient des Fidjiens et de Géorgiens. Nous, on avait un groupe solidaire, avec un fantastique buteur en la personne de Pierre Delpech. L’équipe était soudée autour de certains leaders tels que Gaël Arandiga (ancien président de Provale et Directeur Général de l’US Montauban) et de Didier Herrerias (redoutable joueur, puis entraîneur redouté de l’EVG jusqu’à cette saison).
Ces retrouvailles étaient également chargées d’émotion. En effet, les divers diaporamas, vidéos et photos ont permis à chacun des joueurs et de leurs proches présents de revoir les visages de certains de leurs camarades d’épopée qui ne sont malheureusement plus parmi nous. C’est le cas d’Alain Mondon, emblématique président du club, de Mario Pavanetto, grand supporter des bleu et blanc, de Jean-Pierre Delpy, dirigeant émérite chargé de l’intendance de l’équipe, mais aussi de David Quessette, « un guerrier au cœur d’ange » comme le définit Stéphane Robert, décédé en mai 2019. Pour l’occasion, et en forme d’hommage, « ceux de 2010 » avaient convié Didier, le frère de David, à la célébration. Ils lui ont remis un ballon signé de tous ainsi qu’un tee-shirt commémoratif de l’événement. Comme quoi, le rugby reste bel et bien une grande famille. A vie…
Le célèbre adage de Jean-Pierre Rives que le rugby est une histoire de copains autour d’un ballon et que, quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. On a pu vérifier cela le weekend dernier lors de la réunion des anciens de la Fédérale B de la Vallée du Girou, champions de France 2010… (Par Marco Matabiau/ Photos Jean-René Huc / Stéphane Robert)
Le 30 mai 2010, les réservistes de la Vallée du Girou déjouaient les pronostics en venant à bout de l’U.S. Tyrosse (24-13 après prolongations) et devenaient champions de France. Inutile de préciser que ce type d’exploit n’appelle qu’à être célébré. Cela devait être le cas, dix ans jour pour jour après le sacre, à Vic-Fezensac pour les fêtes de Pentecôte, le samedi 30 mai dernier. Néanmoins, le Covid en a décidé autrement et les fêtes n’ont pas eu lieu. Qu’à cela ne tienne, l’événement, finalisé avec le concours du club et de son président Franck Mondon, a été reporté et délocalisé dans la propriété du co-entraîneur de l’époque (avec Yves Soler), Stéphane Robert. L’ex-demi d’ouverture (et Plaisantin du Gers d’origine) s’explique: « Il y a dix ans, le 12 juin, on avait déjà fêté le titre ici. On a donc pris la décision de remettre ça au même endroit« .
Cette journée, débutée aux alentours de midi et terminée à une heure avancée de la nuit, a permis aux champions de se retrouver et de se remémorer l’aventure démarrée en huitièmes de finale contre Saint Jean de Luz. Après les Basques, ce sont ensuite Orthez (premiers nationaux) en quarts, Bobigny en demi et donc Tyrosse en finale qui subiront la loi des Loups du Girou. Stéphane Robert poursuit : « On avait fini dixièmes des poules de brassage en playoffs. Toutes les équipes que nous avons rencontrées étaient mieux classées que nous. J’ai en mémoire l’effectif de Bobigny notamment, dans lequel figuraient des Fidjiens et de Géorgiens. Nous, on avait un groupe solidaire, avec un fantastique buteur en la personne de Pierre Delpech. L’équipe était soudée autour de certains leaders tels que Gaël Arandiga (ancien président de Provale et Directeur Général de l’US Montauban) et de Didier Herrerias (redoutable joueur, puis entraîneur redouté de l’EVG jusqu’à cette saison).
Ces retrouvailles étaient également chargées d’émotion. En effet, les divers diaporamas, vidéos et photos ont permis à chacun des joueurs et de leurs proches présents de revoir les visages de certains de leurs camarades d’épopée qui ne sont malheureusement plus parmi nous. C’est le cas d’Alain Mondon, emblématique président du club, de Mario Pavanetto, grand supporter des bleu et blanc, de Jean-Pierre Delpy, dirigeant émérite chargé de l’intendance de l’équipe, mais aussi de David Quessette, « un guerrier au cœur d’ange » comme le définit Stéphane Robert, décédé en mai 2019. Pour l’occasion, et en forme d’hommage, « ceux de 2010 » avaient convié Didier, le frère de David, à la célébration. Ils lui ont remis un ballon signé de tous ainsi qu’un tee-shirt commémoratif de l’événement. Comme quoi, le rugby reste bel et bien une grande famille. A vie…
Le célèbre adage de Jean-Pierre Rives que le rugby est une histoire de copains autour d’un ballon et que, quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. On a pu vérifier cela le weekend dernier lors de la réunion des anciens de la Fédérale B de la Vallée du Girou, champions de France 2010… (Par Marco Matabiau/ Photos Jean-René Huc / Stéphane Robert)
Le 30 mai 2010, les réservistes de la Vallée du Girou déjouaient les pronostics en venant à bout de l’U.S. Tyrosse (24-13 après prolongations) et devenaient champions de France. Inutile de préciser que ce type d’exploit n’appelle qu’à être célébré. Cela devait être le cas, dix ans jour pour jour après le sacre, à Vic-Fezensac pour les fêtes de Pentecôte, le samedi 30 mai dernier. Néanmoins, le Covid en a décidé autrement et les fêtes n’ont pas eu lieu. Qu’à cela ne tienne, l’événement, finalisé avec le concours du club et de son président Franck Mondon, a été reporté et délocalisé dans la propriété du co-entraîneur de l’époque (avec Yves Soler), Stéphane Robert. L’ex-demi d’ouverture (et Plaisantin du Gers d’origine) s’explique: « Il y a dix ans, le 12 juin, on avait déjà fêté le titre ici. On a donc pris la décision de remettre ça au même endroit« .
Cette journée, débutée aux alentours de midi et terminée à une heure avancée de la nuit, a permis aux champions de se retrouver et de se remémorer l’aventure démarrée en huitièmes de finale contre Saint Jean de Luz. Après les Basques, ce sont ensuite Orthez (premiers nationaux) en quarts, Bobigny en demi et donc Tyrosse en finale qui subiront la loi des Loups du Girou. Stéphane Robert poursuit : « On avait fini dixièmes des poules de brassage en playoffs. Toutes les équipes que nous avons rencontrées étaient mieux classées que nous. J’ai en mémoire l’effectif de Bobigny notamment, dans lequel figuraient des Fidjiens et de Géorgiens. Nous, on avait un groupe solidaire, avec un fantastique buteur en la personne de Pierre Delpech. L’équipe était soudée autour de certains leaders tels que Gaël Arandiga (ancien président de Provale et Directeur Général de l’US Montauban) et de Didier Herrerias (redoutable joueur, puis entraîneur redouté de l’EVG jusqu’à cette saison).
Ces retrouvailles étaient également chargées d’émotion. En effet, les divers diaporamas, vidéos et photos ont permis à chacun des joueurs et de leurs proches présents de revoir les visages de certains de leurs camarades d’épopée qui ne sont malheureusement plus parmi nous. C’est le cas d’Alain Mondon, emblématique président du club, de Mario Pavanetto, grand supporter des bleu et blanc, de Jean-Pierre Delpy, dirigeant émérite chargé de l’intendance de l’équipe, mais aussi de David Quessette, « un guerrier au cœur d’ange » comme le définit Stéphane Robert, décédé en mai 2019. Pour l’occasion, et en forme d’hommage, « ceux de 2010 » avaient convié Didier, le frère de David, à la célébration. Ils lui ont remis un ballon signé de tous ainsi qu’un tee-shirt commémoratif de l’événement. Comme quoi, le rugby reste bel et bien une grande famille. A vie…