Du fait de son excellent exercice 2021/2022, lors duquel elle a été finaliste du championnat de France de deuxième série face à Caraman, l’US Millas a vu son intersaison écourtée… et sa reprise précipitée. Pas moyen dans ce cas d’effectuer un stage de cohésion d’avant championnat. Une anomalie rectifiée le weekend dernier du côté de Toulouse… (Par Marco Matabiau/Photos André Faliu)
Pour ce qui est du terrain, le vice-champion de France de 2ème Série réalise un excellent début de saison. Jusqu’ici invaincus et premiers de la poule 2 (8 victoires, 1 nul, 38 points) à égalité avec le Corbières XV de Cédric Rosalen et Thomas Clavières (que l’USM a accueilli et battu 16-11 au match aller), les Catalans ont en effet passé sans trop d’encombres la phase aller de la compétition, s’appuyant notamment sur l’expérience engrangée l’année passée au cours de mémorables phases finales. Mais également sur les fondamentaux, à savoir une conquête et une défense (seulement 92 points encaissés) couplées à un jeu offensif bien huilé (37 essais marqués), qui font gagner les matchs.
Les fondamentaux, parlons-en justement. Le groupe catalan les a également respectés le weekend dernier, hors terrain cette fois. N’ayant pas pu effectuer de stage avant la saison, les joueurs et l’encadrement ont décidé de se programmer une petite virée toulousaine à l’occasion de la rencontre entre le Stade Toulousain et l’USA Perpignan. André Faliu, co-président (avec Vincent Roig) développe : « On a énuméré les possibilités, puis on s’est dit que la plupart d’entre nous ne connaissions pas Toulouse. On a réussi à coupler ça avec la venue de l’USAP. On a alors contacté le Stade Toulousain, expliquant qu’on était un club de rugby qui souhaitait assister au match. Ils nous ont mis en relation avec la billetterie groupe. On a pu ainsi avoir 53 billets. »
Après quelques défections de dernière minute, 49 Catalans effectueront finalement le déplacement. Pour ce qui est de l’arrivée sur la Ville Rose, elle s’est faite en plusieurs convois : « les plus courageux sont arrivés le vendredi dans l’après-midi. En revanche, impossible d’en dire ou d’en savoir plus. Rien n’a filtré de la soirée ». Les fondamentaux, on vous a dit !
Le lendemain, tout ce petit monde se retrouve Place Saint-Pierre, chez le tonton le plus célèbre de la place toulousaine. Appréciant visiblement l’endroit, les Rouge et Noir… catalans, y restent jusqu’aux alentours de 15 heures 30, puis partent assister au match entre Toulousains et Perpignanais. Au terme de celui-ci, direction la Bodega stadiste, puis le centre-ville, où la soirée se terminera pour les plus résistants vers 6 heures 30, après un passage apprécié dans une célèbre boite de nuit en sous-sol, où de nombreux fêtards ont « Ubu » au fil des années. « Évidemment, le réveil a été difficile. Le lendemain matin, bon nombre de participants du samedi ont déclaré forfait, et on s’est retrouvés à sept ou huit pour continuer le weekend ».
Continuer le weekend ? Et oui, en direction de… Rieumes. Car il faut rappeler qu’en mai dernier, l’US Millas, lors des phases finales (huitièmes de finale), avait affronté (et battu au terme des prolongations) les Basques de Ciboure sur la pelouse de Marcel-Billière. Ils avaient auparavant été royalement accueillis par les dirigeants rieumois. L’occasion de leur rendre une petite visite donc. Et quelle ne fut pas la surprise des Millassois quand Nathalie, dirigeante et bénévole du SCR, leur annonça que les Bleu et Blanc recevaient Coarraze-Nay dans le cadre du championnat de Fédérale 2 et que le match serait précédé… du repas des partenaires, en présence de Bernard Laporte, Marie-Pierre Pagès et Bernard Viviès, l’enfant du pays et oncle de l’actuel président rieumois Jérôme. Au menu, apéritif houblonné et anisé, charcuterie, poitrine de porc farcie avec pommes de terre sarladaises, fromage, tarte aux pommes, vin et café. Les fondamentaux on vous a dit.
Et l’après-match alors? André Faliu est formel : « Là, on est restés calmes et on a décidé de rentrer sur Millas, on travaillait le lendemain, et puis la route est plutôt longue ». Effectivement, puisque le petit groupe a réintégré ses pénates aux alentours de 22 heures, « le temps de faire quelques arrêts nécessaires sur le chemin ». Nul doute que ces quelques jours passés en terre toulousaine auront fini de cimenter le groupe. Reste à savoir si les uns et les autres auront correctement récupéré pour affronter le dernier bloc avant les fêtes de fin d’année. Il vaudrait mieux, puisque les Catalans se déplaceront à deux reprises dans l’Aude, d’abord à Ouveillan (le 11 décembre), puis sur les terres de l’Entente du Cabardès (le 18). Il sera temps alors de penser aux fêtes, et danser le « Millas »…
Du fait de son excellent exercice 2021/2022, lors duquel elle a été finaliste du championnat de France de deuxième série face à Caraman, l’US Millas a vu son intersaison écourtée… et sa reprise précipitée. Pas moyen dans ce cas d’effectuer un stage de cohésion d’avant championnat. Une anomalie rectifiée le weekend dernier du côté de Toulouse… (Par Marco Matabiau/Photos André Faliu)
Pour ce qui est du terrain, le vice-champion de France de 2ème Série réalise un excellent début de saison. Jusqu’ici invaincus et premiers de la poule 2 (8 victoires, 1 nul, 38 points) à égalité avec le Corbières XV de Cédric Rosalen et Thomas Clavières (que l’USM a accueilli et battu 16-11 au match aller), les Catalans ont en effet passé sans trop d’encombres la phase aller de la compétition, s’appuyant notamment sur l’expérience engrangée l’année passée au cours de mémorables phases finales. Mais également sur les fondamentaux, à savoir une conquête et une défense (seulement 92 points encaissés) couplées à un jeu offensif bien huilé (37 essais marqués), qui font gagner les matchs.
Les fondamentaux, parlons-en justement. Le groupe catalan les a également respectés le weekend dernier, hors terrain cette fois. N’ayant pas pu effectuer de stage avant la saison, les joueurs et l’encadrement ont décidé de se programmer une petite virée toulousaine à l’occasion de la rencontre entre le Stade Toulousain et l’USA Perpignan. André Faliu, co-président (avec Vincent Roig) développe : « On a énuméré les possibilités, puis on s’est dit que la plupart d’entre nous ne connaissions pas Toulouse. On a réussi à coupler ça avec la venue de l’USAP. On a alors contacté le Stade Toulousain, expliquant qu’on était un club de rugby qui souhaitait assister au match. Ils nous ont mis en relation avec la billetterie groupe. On a pu ainsi avoir 53 billets. »
Après quelques défections de dernière minute, 49 Catalans effectueront finalement le déplacement. Pour ce qui est de l’arrivée sur la Ville Rose, elle s’est faite en plusieurs convois : « les plus courageux sont arrivés le vendredi dans l’après-midi. En revanche, impossible d’en dire ou d’en savoir plus. Rien n’a filtré de la soirée ». Les fondamentaux, on vous a dit !
Le lendemain, tout ce petit monde se retrouve Place Saint-Pierre, chez le tonton le plus célèbre de la place toulousaine. Appréciant visiblement l’endroit, les Rouge et Noir… catalans, y restent jusqu’aux alentours de 15 heures 30, puis partent assister au match entre Toulousains et Perpignanais. Au terme de celui-ci, direction la Bodega stadiste, puis le centre-ville, où la soirée se terminera pour les plus résistants vers 6 heures 30, après un passage apprécié dans une célèbre boite de nuit en sous-sol, où de nombreux fêtards ont « Ubu » au fil des années. « Évidemment, le réveil a été difficile. Le lendemain matin, bon nombre de participants du samedi ont déclaré forfait, et on s’est retrouvés à sept ou huit pour continuer le weekend ».
Continuer le weekend ? Et oui, en direction de… Rieumes. Car il faut rappeler qu’en mai dernier, l’US Millas, lors des phases finales (huitièmes de finale), avait affronté (et battu au terme des prolongations) les Basques de Ciboure sur la pelouse de Marcel-Billière. Ils avaient auparavant été royalement accueillis par les dirigeants rieumois. L’occasion de leur rendre une petite visite donc. Et quelle ne fut pas la surprise des Millassois quand Nathalie, dirigeante et bénévole du SCR, leur annonça que les Bleu et Blanc recevaient Coarraze-Nay dans le cadre du championnat de Fédérale 2 et que le match serait précédé… du repas des partenaires, en présence de Bernard Laporte, Marie-Pierre Pagès et Bernard Viviès, l’enfant du pays et oncle de l’actuel président rieumois Jérôme. Au menu, apéritif houblonné et anisé, charcuterie, poitrine de porc farcie avec pommes de terre sarladaises, fromage, tarte aux pommes, vin et café. Les fondamentaux on vous a dit.
Et l’après-match alors? André Faliu est formel : « Là, on est restés calmes et on a décidé de rentrer sur Millas, on travaillait le lendemain, et puis la route est plutôt longue ». Effectivement, puisque le petit groupe a réintégré ses pénates aux alentours de 22 heures, « le temps de faire quelques arrêts nécessaires sur le chemin ». Nul doute que ces quelques jours passés en terre toulousaine auront fini de cimenter le groupe. Reste à savoir si les uns et les autres auront correctement récupéré pour affronter le dernier bloc avant les fêtes de fin d’année. Il vaudrait mieux, puisque les Catalans se déplaceront à deux reprises dans l’Aude, d’abord à Ouveillan (le 11 décembre), puis sur les terres de l’Entente du Cabardès (le 18). Il sera temps alors de penser aux fêtes, et danser le « Millas »…