Le Rugby Olympique Planais (2ème série Ligue PACA) est un bel exemple de l’esprit rugby amateur. Dans la victoire ou la défaite, les Provençaux savent qu’il y a bien trois mi-temps à disputer le dimanche. Dernier exemple en date, lors du choc contre un voisin, le tout, après une bonne générale…
47km séparent Plan d’Orgon de Pertuis, deux petites villes des Bouches du Rhône. Le derby entre ces deux clubs était donc très attendu dimanche dernier. Le Rugby Club Pertuisien savait qu’en cas de victoire au Rugby Olympique Planais (nom du club de Plan d’Orgon donc), la première place de la poule lui tendait les bras. Et des bras tendus, il y en a eu. D’abord par M. l’arbitre pour tenir un match très disputé, et dont le score à la pause (0-3) donne une idée des rares envolées.
Même scénario lors du deuxième acte, les visiteurs enquillent deux nouvelles pénalités et mène 0-9 peu avant l’heure de jeu. Mais les locaux réagissent et marquent un essai transformé. A 7-9, la tension est à son comble. A cinq minutes de la fin, celle-ci se transforme en bagarre générale. L’arbitre sort l’artillerie lourde : 3 cartons rouges pour les visiteurs, et deux cartons rouges pour les locaux. Jo, ouvreur de Plan d’Orgon, y a laissé un coude, qu’il s’est luxé dans l’échauffourée. Fin de match sifflée dans la foulée, match arrêté mais la tension a dû mal à redescendre.
Match arrêté mais 3ème mi-temps partagée
Mais l’esprit rugby a quand même permis à tous les acteurs de se retrouver dans un bar (club house fermé, covid oblige) sponsor du du RO Planais, le bien nommé « bar des arènes ». Les gladiateurs boivent le verre de l’amitié, puis celui de l’analyse du match, puis celui de… bref, la pression descend et monte à la fois, tout comme l’ambiance, de plus en plus chaude. Les joueurs en oublient la grosse bagarre et le match arrêté, et entament une 3ème mi-temps plus que conviviale.
Ca chante, ça rigole, ça finit torse nu, ça rigole, ça danse, et l’heure tourne. 21 heures, le chauffeur de bus appelle les chauffeurs de salle. Il est temps de se quitter, bons amis. Il est vrai qu’il « Planais » un esprit rugby amateur digne de ce nom entre toutes ces bouches du Rhône…
Bonus
Après le fils à Jo, voici le coude à Jo, dit grincheux. Pour une fois, on le comprend…
Le Rugby Olympique Planais (2ème série Ligue PACA) est un bel exemple de l’esprit rugby amateur. Dans la victoire ou la défaite, les Provençaux savent qu’il y a bien trois mi-temps à disputer le dimanche. Dernier exemple en date, lors du choc contre un voisin, le tout, après une bonne générale…
47km séparent Plan d’Orgon de Pertuis, deux petites villes des Bouches du Rhône. Le derby entre ces deux clubs était donc très attendu dimanche dernier. Le Rugby Club Pertuisien savait qu’en cas de victoire au Rugby Olympique Planais (nom du club de Plan d’Orgon donc), la première place de la poule lui tendait les bras. Et des bras tendus, il y en a eu. D’abord par M. l’arbitre pour tenir un match très disputé, et dont le score à la pause (0-3) donne une idée des rares envolées.
Même scénario lors du deuxième acte, les visiteurs enquillent deux nouvelles pénalités et mène 0-9 peu avant l’heure de jeu. Mais les locaux réagissent et marquent un essai transformé. A 7-9, la tension est à son comble. A cinq minutes de la fin, celle-ci se transforme en bagarre générale. L’arbitre sort l’artillerie lourde : 3 cartons rouges pour les visiteurs, et deux cartons rouges pour les locaux. Jo, ouvreur de Plan d’Orgon, y a laissé un coude, qu’il s’est luxé dans l’échauffourée. Fin de match sifflée dans la foulée, match arrêté mais la tension a dû mal à redescendre.
Match arrêté mais 3ème mi-temps partagée
Mais l’esprit rugby a quand même permis à tous les acteurs de se retrouver dans un bar (club house fermé, covid oblige) sponsor du du RO Planais, le bien nommé « bar des arènes ». Les gladiateurs boivent le verre de l’amitié, puis celui de l’analyse du match, puis celui de… bref, la pression descend et monte à la fois, tout comme l’ambiance, de plus en plus chaude. Les joueurs en oublient la grosse bagarre et le match arrêté, et entament une 3ème mi-temps plus que conviviale.
Ca chante, ça rigole, ça finit torse nu, ça rigole, ça danse, et l’heure tourne. 21 heures, le chauffeur de bus appelle les chauffeurs de salle. Il est temps de se quitter, bons amis. Il est vrai qu’il « Planais » un esprit rugby amateur digne de ce nom entre toutes ces bouches du Rhône…
Bonus
Après le fils à Jo, voici le coude à Jo, dit grincheux. Pour une fois, on le comprend…