« Tout me manque, les hommes, le partage, l’adrénaline de la compétition, la peur, la joie, le rugby quoi ! » Eric Mercadier sait de quoi il parle quand il évoque le rugby, pro ou amateur. Lui qui a connu le plus haut niveau comme joueur, est rapidement devenu entraîneur, comme une évidence, pour continuer à vivre sa passion et transmettre. Passé par Verfeil, le FCTT, Saverdun, Castelnaudary, ou encore Rieumes, avant de devenir manager à Pamiers, c’est aussi pour toute son expérience que nous avons sollicité « Merca », pour savoir quelle était son sentiment en ces temps troublés, et sa vision du rugby amateur à court terme…
Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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« Tout me manque, les hommes, le partage, l’adrénaline de la compétition, la peur, la joie, le rugby quoi ! » Eric Mercadier sait de quoi il parle quand il évoque le rugby, pro ou amateur. Lui qui a connu le plus haut niveau comme joueur, est rapidement devenu entraîneur, comme une évidence, pour continuer à vivre sa passion et transmettre. Passé par Verfeil, le FCTT, Saverdun, Castelnaudary, ou encore Rieumes, avant de devenir manager à Pamiers, c’est aussi pour toute son expérience que nous avons sollicité « Merca », pour savoir quelle était son sentiment en ces temps troublés, et sa vision du rugby amateur à court terme…
Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
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Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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Tout d’abord, comment vivez-vous cette longue période sans compétition ?
Nous sommes vraiment dans une période très compliquée, et elle l’est pour tout le monde. Côté rugby, elle l’est d’autant plus pour le rugby amateur, qui est en grande difficulté. Tant sur le plan humain et social, que financier et organisationnel. C’est valable pour tous les clubs, et le SCA ne déroge pas à la règle.
Comment gardez-vous le contact avec les joueurs ?
Nous nous entraînons dès que possible, mais entre le couvre-feu, les cas positifs, les cas contacts, la neige et la pluie, je vous laisse imaginer la galère chaque semaine !
Les joueurs sont-ils toujours mobilisés, toujours aussi motivés ?
Ils ont un gros besoin de se retrouver, de partager, de rigoler, mais je sens bien qu’ils perdent la motivation pour le travail, avec cette phase 3, sans contact. Il nous est difficile de faire du rugby, et le manque de combat est frustrant. Surtout pour les gros. Mais le pire je crois, c’est de n’avoir aucune visibilité, ni aucune perspective.
On évoque une perte de licenciés à venir, partagez-vous cette crainte ?
Non, pas pour la fédérale 1 en tout cas, qui n’est pas un sport loisir, donc je ne le pense pas. Pour les niveaux inférieurs, c’est sans doute autre chose.
« On essaie de positiver au maximum… il vaut mieux travailler que de se morfondre. »
Croyez-vous encore en une reprise de la compétition cette saison ?
Franchement, j’ai quelques doutes. J’aimerais au moins qu’au printemps, nous puissions faire un challenge contre d’autres clubs de fédérale 1. De l’imaginer, nous permettrait d’avoir un but et je pourrais également tester certains joueurs que j’ai malheureusement trop peu vus.
Comment préparer au mieux la saison prochaine ?
Je prépare des entretiens individuels avec les joueurs, on se rencontre souvent avec le président et les dirigeants, j’organise une réunion de travail avec le staff tous les samedis matin. On essaie de positiver au maximum et pour ça, il vaut mieux travailler que de se morfondre.
Une conclusion ou un message à faire passer ?
J’aimerais avoir une pensée positive pour tout le sport amateur en général, des joueurs aux dirigeants bien sûr, mais également les bénévoles, et les supporters qui voient pour certains leur seul lien social brisé. Vivement que la vie reprenne son cours normal !
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