Malgré le 40-3 du match aller, Castelnaudary savait que la deuxième manche à Port-Vendres ne serait pas aussi aisée. Tournefeuille vainqueur à l’aller (34-3) n’avait-il pas chuter au retour 34-29 il y a un mois… C’est aussi cela le charme de la Côte Vermeille…
Sur le terrain, les locaux ont entamé la partie tambour battant avec un essai transformé et une pénalité en moins d’un quart d’heure. Le pilier maison se signalait par un bien vilain geste, et pris par la patrouille, terminait sa rencontre à la 25ème minute. Captain Rouzaud marquait un essai dans la foulée, Batigne enquillait, et la mi-temps était sifflée sur le score de 13-10. De quoi être optimiste pour des Chauriens en supériorité numérique. Mais une bonne vieille générale, allait « remettre de l’ordre » en début de seconde période. L’arbitre distribuait un jaune dans chaque camp, mais aussi un carton rouge, uniquement du côté de Castelnaudary. Pour le rugby, il a fallu attendre les dix dernières minutes pour voir du concret. Le ROC inscrit l’essai que l’on croit vainqueur, mais se fait piéger à une minute du terme. La Côte Vermeille l’emporte finalement 20-17.
Pour Eric Mercadier, le coach audois, cette rencontre laisse un goût d’inachevé, et bien plus encore : « Heureusement que tous les matchs ne sont pas comme celui-là, sinon il serait préférable que je donne des cours de boxe ou que je fasse des entraînements commando, plutôt que de travailler le mouvement général et la répartition des joueurs sur le terrain. Malgré cela, on tenait le score à 2 minutes de la fin, on croyait vraiment pouvoir l’emporter une nouvelle victoire à l’extérieur. C’est dommage, maintenant il va falloir s’accrocher si l’on veut finir dans les deux premiers. Je tiens à féliciter l’arbitre qui a su tenir le match malgré ce climat malsain ».
Point d’ironie (a priori) de la part de l’entraîneur chaurien, mais la victoire bonifiée de Tournefeuille place les deux équipes à égalité à la seconde place. Elles ont rendez-vous en Haute-Garonne pour une revanche attendue (victoire 40-19 de Castelnaudary à l’aller), qui désignera sûrement le dauphin de Prades…voire mieux.
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