Demi de mêlée de Lons (Elite 1), Elisabeth Langevin n’a pas eu le temps de profiter du match de reprise face à Chilly-Mazarin. En effet, on ne jouait pas la cinquième minute que la Béarnaise restait au sol à la sortie d’un ruck…
Les pompiers appelés en urgence ont pris toutes les précautions d’usage pour évacuer la jeune joueuse, qui a donnée des nouvelles rassurantes sur son état de santé : « Le scanner a confirmé une fracture de la colonne vertébrale à la C2, et une double fracture à la C3. Je sors extrêmement chanceuse de cette blessure, qui aurait pu être fatale. Je n’arrive pas à marcher, je suis en fauteuil roulant, mes jambes et mes bras bougent, alors ce n’est qu’une question de temps avant que je ne marche à nouveau.Je suis immobilisée pour les quatre prochains mois avec un collet cervical. »
Un témoignage qui fait froid dans le dos malgré tout, la principale concernée ne cachant pas son ressenti : « Je vous assure que j’ai eu très peur, je suis consciente de ce qui m’arrive », mais Elisabeth dispense un message positif malgré tout, qui lui tient à coeur : « Le rugby est un sport qui rassemble, et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. J’ai fait la rencontre de mes meilleures amies, d’une deuxième famille, de coéquipières en or. Je me suis découvert en tant que femme grâce aux valeurs du rugby. Les gens qui me connaissent savent que le rugby, c’est toute ma vie. Ce n’est pas un triste et inquiétant incident qui doit changer votre perception de ce merveilleux sport. C’est ce qui me rend le plus triste, d’associer ce sport aux blessures, mais pas du tout. Des blessures, on en retrouve partout. Le rugby évoque les plus belles valeurs et je vais continuer de m’impliquer et d’encourager n’importe qui souhaite le découvrir. »
Et quand on a demandé à l’infortuné Elisabeth si elle se voyait reprendre le rugby, sa réponse était toute en nuance naturellement : « C’est encore trop tôt pour se prononcer. Cette fois-ci j’ai eu très peur, très mal aussi… ça va, mais je ne veux pas prendre de décision trop rapide. » D’ici là, nous souhaitons un prompt rétablissement à la demi de mêlée béarnaise, à qui l’on souhaite également de revenir sur le devant de l’affiche…
Demi de mêlée de Lons (Elite 1), Elisabeth Langevin n’a pas eu le temps de profiter du match de reprise face à Chilly-Mazarin. En effet, on ne jouait pas la cinquième minute que la Béarnaise restait au sol à la sortie d’un ruck…
Les pompiers appelés en urgence ont pris toutes les précautions d’usage pour évacuer la jeune joueuse, qui a donnée des nouvelles rassurantes sur son état de santé : « Le scanner a confirmé une fracture de la colonne vertébrale à la C2, et une double fracture à la C3. Je sors extrêmement chanceuse de cette blessure, qui aurait pu être fatale. Je n’arrive pas à marcher, je suis en fauteuil roulant, mes jambes et mes bras bougent, alors ce n’est qu’une question de temps avant que je ne marche à nouveau.Je suis immobilisée pour les quatre prochains mois avec un collet cervical. »
Un témoignage qui fait froid dans le dos malgré tout, la principale concernée ne cachant pas son ressenti : « Je vous assure que j’ai eu très peur, je suis consciente de ce qui m’arrive », mais Elisabeth dispense un message positif malgré tout, qui lui tient à coeur : « Le rugby est un sport qui rassemble, et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. J’ai fait la rencontre de mes meilleures amies, d’une deuxième famille, de coéquipières en or. Je me suis découvert en tant que femme grâce aux valeurs du rugby. Les gens qui me connaissent savent que le rugby, c’est toute ma vie. Ce n’est pas un triste et inquiétant incident qui doit changer votre perception de ce merveilleux sport. C’est ce qui me rend le plus triste, d’associer ce sport aux blessures, mais pas du tout. Des blessures, on en retrouve partout. Le rugby évoque les plus belles valeurs et je vais continuer de m’impliquer et d’encourager n’importe qui souhaite le découvrir. »
Et quand on a demandé à l’infortuné Elisabeth si elle se voyait reprendre le rugby, sa réponse était toute en nuance naturellement : « C’est encore trop tôt pour se prononcer. Cette fois-ci j’ai eu très peur, très mal aussi… ça va, mais je ne veux pas prendre de décision trop rapide. » D’ici là, nous souhaitons un prompt rétablissement à la demi de mêlée béarnaise, à qui l’on souhaite également de revenir sur le devant de l’affiche…
Courage