Il n’est pas dans nos habitudes premières de parler du rugby pro, et donc encore moins de disserter des décisions qui s’y rapportent. Mais la fameuse exception qui confirme la règle débarque aujourd’hui. En apprenant la suspension pour une durée de 5 semaines de Jérôme Kaino, un drôle de sentiment nous a traversé l’esprit…
Le plaquage haut est avéré certes, mais la sanction, semble elle, bien lourde, en plus du carton jaune attribué sur le pré. L’EPCR, grand ordonnateur des règles européennes aurait, selon nos informations, hésité à sanctionner encore plus sévèrement Maxime Médard pour son geste honteux, qui a irrité toute l’aristocratie bien pensante britannique. Oser ridiculiser un joueur anglais sur son sol, non mais quelle honte. Stop l’ironie, mais oui, ce billet d’humeur est forcément partisan, sarcastique, un brin anti-anglais peut être, mais depuis le temps que la Coupe d’Europe existe, il y a chaque année un ou deux cas d’école qui laissent croire que les Commissions de discipline (où le français n’est guère invité que d’un côté du bureau, celui des accusés) ont la main lourde pour nos chers clubs français, et plus douce pour leurs compatriotes.
Car la dite commission était composée de trois personnes : un écossais (Pam Woodman) un Portugais (Marcello d’Orey) et John Greenwood… un Anglais. Oui les joyaux de la Couronne sont bien protégés assurément. Et si le Stade Toulousain ne prétend pas au titre européen, on se fait un peu plus de souci pour Clermont, Castres, Montpellier ou le Racing qui nourrissent des ambitions plus légitimes.
God save the Queen, ça s’écrit bien comme ça hein ?