Passer après Eric Mercadier n’est jamais simple. Mais pour Didier Fabaron, ça l’est un peu plus, puisque les deux hommes ont vu leurs routes se croiser plusieurs fois par le passé. En charge des techniques individuelles auprès des jeunes du Stade Toulousain pendant trois ans, l’enfant du TOEC a également pour lui un CV de joueur et d’entraîneur long de 40 ans. Il revient donc à la gestion d’un groupe séniors, parce qu’il en avait l’envie, et que ses obligations personnelles lui permettent à nouveau de s’impliquer dans une nouvelle aventure. Et aussi parce que Saverdun lui correspond bien. (par Jonah Lomu)
Didier, comment avez-vous atterri à Saverdun ?
Je connaissais le président Jacques Miquel, tout simplement, qui m’a contacté une première fois quand Eric (Mercadier) lui a signifié qu’il souhaitait partir. Quand le départ a été acté, il m’a rappelé, et j’ai très rapidement accepté
Vous étiez sur Toulouse, avec des jeunes, pourquoi ce choix ?
Parce que le club de Saverdun a un parfum qui me rappelle les bonnes odeurs de Villefranche-de-Lauragais, quand j’y évoluais en groupe A à l’époque. La force de ce club, ce sont ses racines, sa terre, des joueurs qui ont du cœur. Ils ont d’ailleurs prouvé cette saison qu’ils avaient un gros mental pour se maintenir en fédérale 2.
Justement, qu’allez-vous apporter à ce groupe qui se connaît bien ?
Eric et moi avons des profils qui se ressemblent, avec nos différences bien sûr. Je précise que quand j’ai arrêté d’entraîner le FCTT, c’est Eric qui m’a remplacé, donc il était normal que ce soit mon tour cette fois-ci (rires). Plus sérieusement, il n’y a rien à bouleverser. J’apporterai mes différences, qui seront, j’espère, des petits plus. Et puis, je vais travailler avec Christophe Dumas (entraîneur des arrières), qui est déjà en place au club depuis un moment. On se connaissait d’avant également, à Villefranche. C’est aussi un plus pour tout le monde.
Ce n’est pas négligeable à la lecture de la poule 5 dans laquelle vous figurez ?
C’est sûr. Il y aura de bons déplacements, mais ce sera de l’autoroute, donc on rentrera plus vite chez nous le dimanche soir (rires). Cette poule est compliquée, mais je ne nous sens pas plus faible qu’une autre équipe. On y verra plus clair fin novembre de toute façon. J’ai parlé aux joueurs, et le groupe me semble bien armé pour repartir en campagne.
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