La défaite 12-11 au RC Montauban avait laissé présager de belles perspectives pour Saverdun. Mais presque deux mois plus tard, les Ariégeois n’ont connu le goût de la victoire qu’à une seule reprise, face à Millau. Pas de quoi alarmer Didier Fabaron, l’entraîneur, qui nous explique pourquoi il reste optimiste. (par Jonah Lomu)
Didier, Saverdun est dernier à la fin de ce deuxième bloc de match, quel est votre sentiment ?
Ce n’est pas une place enviable c’est certain, mais on savait que ce premier quart de championnat serait compliqué car on avait un calendrier défavorable. Deux réceptions en cinq matchs, dont une contre Céret, qui atomise tout le monde, et qui ira gagner sur d’autres terrains. C’est sûr que ça ne fait pas plaisir de prendre 40 points chez soi, on a pris un petit coup au moral, mais concrètement, on a perdu un match à domicile, contre un des deux gros bras de la saison, avec Castelsarrasin. Les équipes devant nous ont aussi perdu à domicile, deux fois même pour Prades.
Vous n’êtes donc pas plus inquiet que cela ?
Quand on lit le classement, on est en bas oui, mais quand on regarde de plus près, on peut le comprendre. On va recevoir trois fois sur les cinq prochains matchs (Leucate, Prades et Montauban, pour un déplacement à Nîmes). Il faut faire le plein à la maison. Il nous reste des matchs accessibles. Tout en étant bien conscient qu’on va lutter pour le maintien.
Les joueurs répondent à vos attentes ?
On a un très bon groupe oui, mais on a eu la malchance d’avoir quelques blessés, donc on a joué avec un effectif réduit. Cette mini trêve va donc faire du bien, pour bien récupérer et faire souffler ceux qui ont joué le plus. Dans le jeu, on fait parfois des erreurs, qui nous ont coûté des essais, par définition, évitables, mais les joueurs le savent, et ils veulent bien faire. Tout le monde est conscient de ce qui nous attend. Il faut travailler dur. On y verra plus clair mi-janvier après les réceptions de Montauban et de Balma. A condition d’avoir bien négocié les prochains matchs.