Pézens, dans l’Aude, dimanche dernier, 14h50. L’échauffement est terminé pour le RC Pézenois qui s’apprête à en découdre avec Puylaurens dans le cadre de la septième journée de championnat de 2ème série Occitanie. Nous vous invitons à nous suivre dans l’intimité du vestiaire audois quelques minutes avant la rencontre…
Préambule – David Sanz, co-entraîneur du RCP donc, est arrivé dimanche, les yeux vitreux, pour le repas du midi. D’aucuns ont pensé alors que la soirée de la veille avait été arrosée pour fêter la victoire du XV de la France sur l’Argentine. Mais l’inquiétude était grandissante quand ce dernier déclinait un verre et même, fait rarissime, quelques tartines d’un bon pâté à l’ancienne. Lui dont les trois loisirs hors rugby, sont le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
L’angoisse des joueurs retombait quand David, revigoré sûrement par l’odeur de la charcutaille, se saisissait comme à ses plus belles heures, de quelques victuailles passées trop près de son allonge, et de son nez affûté. Le doute s’évaporait donc aussi rapidement que des vapeurs d’houblon, sur sa prétendue soirée trop arrosée.
Las, ces doutes ont resurgi rapidement lors du discours d’avant match dans les vestiaires. Les joueurs ont assisté en effet à un véritable moment de « grasse » (pour reprendre leurs propos). La crédibilité du coach, entamée, comme lui la veille, était définitivement bafouée par un geste qui ne laissait plus de place à un quelconque doute. Oui, le solide, après une envolée lyrique dont lui seul a le secret, saisissait énergiquement une bouteille entière de Ricqless qu’il vidait goulûment en deux gorgées. Sûrement pour se donner un coup de fouet avant de rentrer sur le pré. Car de source sûre, certains bruits de ventre et appels d’airs plus ou moins maîtrisés pendant sa causerie, trahissaient une envie probable de… vomir.
« A deux doigts de la crise d’épilepsie… »
L’effet escompté par la boisson à l’alcool de menthe bien connu, n’a pas lieu. Le drame provenant sûrement du fait qu’il ne s’agissait pas d’une bouteille de Ricqlès. Mais bel et bien d’une bonne bouteille de… Synthol ! A deux doigts de la crise d’épilepsie, ce bain de bouche forcé et inapproprié, provoquait aussi un fou rire général. Il était alors impossible pour Philippe, son binôme au coaching, de rattraper verbalement le coup, face à une assistance hilare, puisqu’il éclata de rire également.
Autant dire que l’entrée sur le terrain et le début de match étaient compliqués dans ces conditions. La presse locale dira même que « les visiteurs tarnais sont mieux rentrés dans la partie, faisant déjouer complètement les Audois, souvent mis à la faute. »
Mais les locaux prenaient l’ascendant progressivement dans une partie globalement maîtrisée. Voilà, cette petite virée dans l’intimité d’un vestiaire de rugby amateur, vous permet de tout savoir, ou presque. Au moins de mieux comprendre. Au final, le RC Pézens s’est imposé 38-3, bonus offensif en poche, et se retrouve deuxième de sa poule. Sans surprise, son coach assoiffé a été élu « cagolin » du week-end. Un coach vraiment « sanz » dessus-dessous…
Pézens, dans l’Aude, dimanche dernier, 14h50. L’échauffement est terminé pour le RC Pézenois qui s’apprête à en découdre avec Puylaurens dans le cadre de la septième journée de championnat de 2ème série Occitanie. Nous vous invitons à nous suivre dans l’intimité du vestiaire audois quelques minutes avant la rencontre…
Préambule – David Sanz, co-entraîneur du RCP donc, est arrivé dimanche, les yeux vitreux, pour le repas du midi. D’aucuns ont pensé alors que la soirée de la veille avait été arrosée pour fêter la victoire du XV de la France sur l’Argentine. Mais l’inquiétude était grandissante quand ce dernier déclinait un verre et même, fait rarissime, quelques tartines d’un bon pâté à l’ancienne. Lui dont les trois loisirs hors rugby, sont le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
L’angoisse des joueurs retombait quand David, revigoré sûrement par l’odeur de la charcutaille, se saisissait comme à ses plus belles heures, de quelques victuailles passées trop près de son allonge, et de son nez affûté. Le doute s’évaporait donc aussi rapidement que des vapeurs d’houblon, sur sa prétendue soirée trop arrosée.
Las, ces doutes ont resurgi rapidement lors du discours d’avant match dans les vestiaires. Les joueurs ont assisté en effet à un véritable moment de « grasse » (pour reprendre leurs propos). La crédibilité du coach, entamée, comme lui la veille, était définitivement bafouée par un geste qui ne laissait plus de place à un quelconque doute. Oui, le solide, après une envolée lyrique dont lui seul a le secret, saisissait énergiquement une bouteille entière de Ricqless qu’il vidait goulûment en deux gorgées. Sûrement pour se donner un coup de fouet avant de rentrer sur le pré. Car de source sûre, certains bruits de ventre et appels d’airs plus ou moins maîtrisés pendant sa causerie, trahissaient une envie probable de… vomir.
« A deux doigts de la crise d’épilepsie… »
L’effet escompté par la boisson à l’alcool de menthe bien connu, n’a pas lieu. Le drame provenant sûrement du fait qu’il ne s’agissait pas d’une bouteille de Ricqlès. Mais bel et bien d’une bonne bouteille de… Synthol ! A deux doigts de la crise d’épilepsie, ce bain de bouche forcé et inapproprié, provoquait aussi un fou rire général. Il était alors impossible pour Philippe, son binôme au coaching, de rattraper verbalement le coup, face à une assistance hilare, puisqu’il éclata de rire également.
Autant dire que l’entrée sur le terrain et le début de match étaient compliqués dans ces conditions. La presse locale dira même que « les visiteurs tarnais sont mieux rentrés dans la partie, faisant déjouer complètement les Audois, souvent mis à la faute. »
Mais les locaux prenaient l’ascendant progressivement dans une partie globalement maîtrisée. Voilà, cette petite virée dans l’intimité d’un vestiaire de rugby amateur, vous permet de tout savoir, ou presque. Au moins de mieux comprendre. Au final, le RC Pézens s’est imposé 38-3, bonus offensif en poche, et se retrouve deuxième de sa poule. Sans surprise, son coach assoiffé a été élu « cagolin » du week-end. Un coach vraiment « sanz » dessus-dessous…