Week-end de repli pour mettre à jour le calendrier, mai peu de matchs ont pu se disputer au final. Qu’importe, nous avons réuni les Cagolins et les maffrés car… il y a toujours un choc ou une cagade sur un terrain de rugby le dimanche à partir de 15h. La preuve…
Thibaut Vaissac avait chaussé les crampons croissants pour la dernière pénalité du match 22. Son équipe du Rougier (Aveyron, 3ème série) menait 13-10 quand, face aux poteaux, il a régalé d’une frappe limpide, pure, qui a décrit un arc de cercle digne d’un embranchement d’autoroute pour faire demi-tour. La légende dit que le ballon continue de tourner. Ce geste très technique lui a bien sûr valu le titre de Cagolin, avec le déguisement de la semaine qui va avec.
Le déplacement des juniors de l’entente Valence-Alban-Lacaune à Montauban s’est soldé par un tour pour rien, puisqu’on leur a signifié la suspension du terrain, une fois arrivés sur place. Pour le retour, il ne fallait pas perdre de pari visiblement…
Nous avons diffusé un article sur la mésaventure de Lucas Corestini (Montesquieu), avant hier, mais nous tenions à saluer le bel esprit de l’ailier victime d’un gros choc à la tête et d’une perte de connaissance qui ne l’ont pas empêché de faire une photo sympa (et rassurante) à l’hôpital.
C’est toujours agréable de savoir que vos copains ont une pensée pour vous, surtout quand vous avez reçu un petit coup de rien du tout au nez. A Beaumont de Lomagne, on a immédiatement saluer le déplacement nasal de Romain Manet, que certains orthographient Ma…Nez depuis dimanche.
Enfin, voici le grand retour de notre ami Gérard Brun, l’entraîneur-joueur aux multiples talents du Mas d’Azil en Ariège. Souvenez-vous de son match épique il y a deux ans, où il avait commencé entraîneur, avant de participer comme joueur, avant d’être obligé de d’arbitrer, et enfin, lors d’une troisième mi-temps rendant hommage à Mickael Jackson, s’était claqué en 3ème mi-temps (voir l’article). Cette fois-ci, il nous revient pour une nouvelle performance haut de gamme. Vendredi soir dernier, sa musculature légendaire lui joue encore des tours, et il se claque à… l’échauffement de l’entraînement ! Mais faute de combattants le dimanche, notamment en première ligne, il n’a écouté que son courage pour postuler. Un de ses coéquipiers, désireux de rester anonyme bien sûr, nous a dit aussi que « c’était un poste qui lui correspondait bien, puisqu’il y avait moins de courses à faire, et qu’elles étaient moins intenses surtout », idéal pour préserver ses cuisses de mammouth. Pour la petite histoire, Gérard a rendu service… comme arbitre de touche d’abord. Sans se claquer, il a ainsi levé et baissé le drapeau pendant…80 minutes ! Et oui, le vétéran n’a pas eu l’occasion de rentrer sur le pelouse. Le Mas d’Azil s’est incliné d’un point contre le voisin Ste Croix, mais n’allez surtout pas croire qu’il y ait un lien de cause à effet…