Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains
Au même titre que l’Hérault, ou l’Aude plus récemment, l’Aveyron a également été victime des fortes pluies. La crue de la Sorgues, qui traverse le village de Saint-Affrique, a fait des dégâts considérables. Moins médiatisée, cette montée exceptionnelle des eaux du vendredi 28 novembre, a touché une soixantaine de communes du sud Aveyron. Passés le choc et l’émotion, les autorités ont rapidement officialisé l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux sinistrés, très nombreux, d’interagir avec les assurances. Le Rugby Club Saint-Affricain fait face à une situation particulièrement délicate. Les terrains de sport sont détruits ou inutilisables. Tout comme une grande partie du matériel du club. Nous avons appelé le président Daniel Lopez pour nous dresser un premier bilan, aussi impressionnant qu’alarmant… (par Jonah Lomu)
Président, quelle est la situation près de 15 jours après cette terrible crue ?
Je vais parler d’abord de la ville, qui a été détruite à plus de 20% : les maisons, les routes, les écoles, l’hôpital, la bibliothèque, les abattoirs, tellement de gens ont été touchés par cette catastrophe. Il y a eu une grande solidarité chez nous, les gens se sont entraidés pour nettoyer, ranger, et retrouver un semblant de normalité. Et puis il y a les installations sportives. Le complexe Bayol sur lequel nous nous entraînons et jouons a été durement touché aussi. Les pylônes d’éclairage et les mains courantes ont été arrachés. En 1953, l’eau était montée à 1,80m dans le local de réception. En 1992, elle est montée à 1,20m. Vendredi, elle est montée à 2,50m ! Nous avions une machine à laver, du matériel informatique avec les vidéos des matchs, sans parler du mobilier. Tout est perdu. Nous avons pu récupérer quelques jeux de maillots.
Les terrains sont-ils praticables ?
Il y a un terrain de disponible sur quatre. C’est le terrain municipal. Sur lequel joue le club de foot et toutes ses équipes. Il y a un village Saint-Victor-et-Melvieu, à 15km au nord, qui a un terrain disponible. Mais il faut remettre en état les douches, avec des mitigeurs aux normes par exemple. C’est une première solution, mais qui ne peut pas durer, car je me vois mal déplacer toutes les équipes de jeunes, plus les séniors, pour faire 30km aller-retour, en semaine et le week-end. Pour notre prochain match de championnat, le club de Camarès nous prête très gentiment leur terrain pour que l’on puisse jouer notre dernier match de poule.
Le match contre la Vallée du Girou n’aura donc jamais lieu ?
Nous avions été victimes d’une épidémie de salmonellose qui nous avait obligés de reporter une première fois le match contre la Vallée du Girou. Son président avait été très conciliant à notre égard, et je l’en remercie. On avait remis le match au week-end suivant…Et puis la pluie a fait que nous avons dû annuler une deuxième fois. Nous étions impatients de jouer contre cette équipe, qui nous avait battus logiquement à l’aller, on voulait s’étalonner à nouveau, chez nous. Le règlement impose qu’il y ait péréquation désormais.
Au delà de ce match, qui peut paraître anecdotique au vu de la situation, l’avenir du club est-il menacé ?
On va relativiser car en effet, nous parlons ici de rugby. Mais si on fait un bilan rapide : certains joueurs n’ont pas joué depuis 6 semaines, nous n’avons pas de terrains, donc pas de rentrées d’argent à domicile, pas de buvette, de réception, et à l’inverse, nous allons avoir plus de coûts, ne serait-ce que pour les déplacements. On espère que les assurances vont se montrer réactives, parce que sur le plan financier, on ne pourra pas répondre aux besoins nécessaires si le remboursement n’est pas à la hauteur. Sur le plan sportif, il est clair que nous avions des objectifs clairs, nous sommes premiers de la poule, mais la situation nous ramène à la raison. Donc oui, la pérennité du club est remise en question, notre avenir est clairement menacé.
Vous avez reçu de l’aide de la part du Comité régional et départemental ?
Le CD12 nous a d’ores et déjà exonéré des charges de la saison. Le Comité régional a évoqué notre cas, et Patrick Battut s’est engagé à défendre notre dossier auprès de la FFR pour obtenir un fonds de solidarité. On devrait avoir une réponse rapide a priori.
Vous espérez aussi un coup de pouce de la Mairie certainement ?
La ville toute entière a été touchée, il y a d’autres priorités forcément. La mairie attend des aides de l’Etat, et ne pourra se prononcer qu’ensuite, pour savoir si la municipalité prendra à sa seule charge la réfection des terrains. Il y a beaucoup de questions en suspens, et nous les traitons au jour le jour.
Quelques photos « souvenirs » qui resteront dans les mémoires de tous les Saint-Affricains