L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…
L’action originelle de William Webb Ellis, lors d’un match de foot en 1823, à l’école de… Rugby, petite ville du centre de l’Angleterre, est bien connue. La légende raconte que le jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait pris le ballon rond dans ses mains pour courir avec et aller derrière la ligne de but. Réelle, exagérée, déformée, revisitée, qu’importe, le jeune anglais est entré à jamais dans l’Histoire, avec un grand H, en forme de poteaux de rugby. Mais connaissez-vous cette autre histoire, liée à cette action légendaire ? Celle d’un autre William, Gilbert de son nom…
Dans son petit magasin, le cordonnier William Gilbert fabrique des chaussures pour l’école de la bien nommée ville : Rugby. Quand il apprend l’initiative de Webb Ellis, il conçoit alors un ballon en forme de prune, mais l’utilisation des vessies de porc donne bientôt une forme de plus en plus ovale : le ballon de… rugby, fabriqué par Gilbert, venait de naître. Il devient rapidement célèbre et fait la réputation de l’entreprise, qui prospère. Son ballon est même primé lors de l’exposition universelle de Londres en 1851 puis en 1862.
James Gilbert, neveu de William, prend la relève à la mort de son oncle en 1877. Il coud 7 ballons par jour, soit 2 800 ballons par an. La légende raconte qu’il gonfle à la seule force de ses poumons chaque ballon. Les affaires se portent bien, et la vessie de porc est remplacée par une vessie en caoutchouc. Les premières exportations se font en direction de l’Australie.
James John Gilbert prend le relais à la mort de son père. Il est un fin connaisseur de rugby, qu’il pratique assidument. Il s’implique pleinement dans le développement de l’entreprise familiale. Il s’assure de la qualité des ballons, de leur réputation et que le nom de Gilbert soit bien visible. Des étudiants de la Rugby School partent à l’autre bout du monde, comme en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, pour y travailler. Ils emportent bien sûr avec eux des ballons. Le jeu de rugby est exporté, et les ballons Gilbert avec. James John sera le dernier Gilbert à la tête de l’entreprise.
Tous ses objets collectés pendant des années, liés à l’histoire de, et du Rugby, sont exposés au James Gilbert Football Rugby Muséum, ouvert en 1987, à… Rugby. Les ballons Gilbert sont devenus une référence, utilisés lors des compétitions majeures nationales et internationales, à XV comme à VII. Ils font aussi le bonheur des clubs amateurs bien sûr. Et l’on parie que lorsque vous verrez un prochain match, vous vous souviendrez de cette belle histoire. Sans oublier de souhaiter aussi, une bonne fête à tous les Gilbert le 7 juin…