Billets d’humeur… Les deux préventes des 4 et 15 mars derniers pour tenter d’acheter des billets pour la Coupe du Monde 2023 ne s’étaient pas franchement bien passées. L’hébergeur et les bugs à répétition ne vous ont cependant pas démotivés. Vous vous êtes à nouveau connectés ce mardi 6 avril à 18h pile. C’était le grand jour d’ouverture de la billetterie, pour le grand public ! Peu importe que vous ayez une Mastercard ou pas…
Après une première erreur 503, une deuxième, une entrée en file d’attente figée à 1%, puis 2%, 3%, 4%, 5%, 6%…. et une bonne heure d’attente, vous pénétrez enfin sur le site de la RWC 2023 et… Ah ben non, bug ! « Queue unvailable » qui disent ! On repart pour faire la queue pendant une heure donc, on se croirait à une attraction chez Disneyland en plein été vers 16h ! Mais la patience finit par payer, vous ré-entrez sur le site, cette fois, c’est la bonne. Vous accédez au menu, au pack ville, vous allez voir quatre matchs, tant pis s’il y en un ou deux qui ne vous tentent pas trop. Il faut dire que l’affiche « Europe 1 contre le vainqueur du tournoi final », et « Japon contre Amérique 2 », c’est quand même pas les chocs du siècle. Mais c’est pas grave, la passion, l’ambiance, l’envie de partager un grand moment sont au-dessus de ces considérations purement sportives.
Vous validez le pack complet, vous avez des frissons de joie… mais il ne reste que trois matchs sur les quatre annoncés. On s’accroche, on vous propose d’autres catégories, mais impossible de compléter un pack… On tente plein de combinaisons, et puis, à force de ténacité digne d’un Julien Marchand au grattage dans un ruck, vous parvenez à compléter un pack, vous allez le valider, vous y êtes enfin… victoire !!! Mais attendez, non, ce n’est pas possible, que voyez-vous à l’écran ? « Votre panier est vide ». Il est 21 heures. Après trois plantages, 16 heures d’attente cumulées, le « premier arrivé, premier servi », s’est transformé en « premier arrivé, dernier reparti ». Et pour rien en plus. Tellement dégoûté, que l’appétit est parti. Ah on va s’en souvenir de cette fête de « packs » 2021.
En ayant une pensée jalouse teintée d’une sombre colère pour les quelques chanceux qui ont eu accès à la billetterie, ont pu acheter plein de tickets, en illimité… et pour els plus passionnés d’entre eux, ont pu les revendre sur le bon coin… à prix « illimité » aussi. On en viendrait presque à regretter ces temps anciens où l’on allait faire la queue à la billetterie du stade, sur place, à avancer pas à pas, à discuter le bout de gras avec les gens devant et derrière vous, s’adresser à une personne derrière son comptoir, qui vous explique ce qui est disponible ou pas, avant de repartir heureux, billets en poche, en train de rêver aux futurs bons moments à venir. Mais ça, c’était le monde d’avant.