Après l’annonce officielle d’Olivier Argentin, qui va devenir entraîneur de Lombez-Samatan, nous avons naturellement contacté le futur-ex, Christophe Lafforgue. Sans détour, comme à son habitude, ce dernier nous a expliqué son ressenti, et pourquoi il a décidé de ne plus s’occuper du groupe séniors. Qu’il entend bien mener au maintien au soir d’une certaine rencontre contre Nevers le 24 avril prochain…
Christophe, l’aventure se termine avec Lombez-Samatan donc, pourquoi ?
J’arrête parce que c’était la fin d’un cycle pour moi, au bout de dix ans, avec des garçons que j’ai connu plus jeunes. Jouer avec eux et les entraîner en fédérale 1 est une grande fierté pour moi. Mais ma décision était prise depuis un bon moment.
Olivier Argentin nous a expliqué que vous étiez à l’origine de sa venue…
Olivier est très gentil avec moi alors. Nous avons eu l’occasion d’échanger oui, mais ce sont les présidents qui l’ont recruté. Je n’ai eu qu’un rôle consultatif, favorable bien sûr. Tout ce travail que j’ai pu fournir toutes ces années m’ont donné l’impression que c’était un peu mon bébé. Aussi, je n’avais pas envie de le confier au premier venu. Pour entraîner Lombez-Samatan, il faut du caractère, du tempérament, de l’expérience, un état d’esprit qui correspondent au club. Olivier correspond tout à fait à ce profil. Je suis quelqu’un de loyal, je ferai en sorte qu’il ait toutes les billes en main au soir du 24 avril prochain.
Qu’allez-vous faire la saison prochaine ? On vous prête des fonctions auprès des jeunes ?
C’est mon métier d’être aux côtés des jeunes, je suis un formateur, un éducateur sportif. Il est vrai qu’aider les jeunes à retrouver des repères me motive beaucoup. Il n’y a rien de valider avec le LSC, mais je peux vous dire que je planche sur un projet qui consistera à placer la formation en bonne place.
Entraîner un autre club en séniors ne vous intéressait donc pas ?
Cette année en fédérale 1 m’a ouvert des portes, je peux l’avouer maintenant, que je n’ai pas accepté d’ouvrir pour autant.
Comment allez-vous vivre vos derniers matchs avec ce groupe séniors et ce maintien possible en fédérale 1 ?
Intensément ! Je suis quelqu’un qui va chercher le maximum, les joueurs en font les frais en ce moment (rires). Je me suis fixé un compte à rebours pour les matchs restants. Je vais les vivre avec bonheur. On se tait mais on travaille dur. Le maintien passera par là.
Vous imaginez le dernier match de la saison contre Nevers comme décisif ? Vous y pensez ?
Je pense qu’il faudra d’abord prendre des points avant, notamment contre Bagnères dans 10 jours. Ensuite on verra bien. Mais il est vrai que Nevers a vécu un premier déplacement délicat et pénible dans le Gers récemment. Les forces en présence sont différentes nous concernant, on le sait bien. Mais je peux vous assurer qu’on fera tout pour qu’ils se souviennent de leur deuxième séjour parmi nous aussi. Et qui sait, faire gagner le Gers à double titre.