L’Opération 100 % Région, convention de partenariat passée entre le Castres Olympique et des clubs tarnais, se poursuit en cette année 2019. Outre les échanges d’expériences avec les éducateurs des clubs, les conventions de tutorat de joueurs et les invitations des jeunes des écoles de rugby à des rencontres de Top 14, cette opération est également l’occasion de délocaliser un entraînement de l’effectif professionnel sur les terrains amateurs. Nous y étions…
Après Mazamet au mois de Novembre, le 6 Février, le Castres Olympique a délocalisé, tout comme le Stade Toulousain à Castanet il y a peu, son entraînement de reprise, au complexe sportif des Clauzades à Lavaur. Devant un public venu en nombre, sous un soleil radieux (mais si), et après plus d’une heure d’entrainement intense, tout l’effectif du CO s’est plié avec beaucoup d’enthousiasme aux traditionnelles séances de dédicaces et de photo, pour la plus grande joie des jeunes de l’école de rugby.
Interview croisée
Nous en avons profité pour interroger deux purs produits tarnais, d’un côté Geoffrey Palis (CO), et de l’autre, Julien Grolleau (ASV).
Quel est votre parcours rugbystique ?
Geoffrey Palis (CO) : Je suis arrivé au rugby assez tardivement, en cadets, au sein du club de Gaillac. Après un passage à Albi, j’ai signé au Castres Olympique en 2013. J’ai donc un parcours 100 % tarnais (rires)
Julien Grolleau (ASV) : Pour ma part, j’ai débuté en Haute Garonne, à Revel, puis j’ai rejoint le Castres Olympique puis Lavaur, il y deux saisons.
Avez-vous des souvenirs de rencontres face à Castres ou face à Lavaur ?
Geoffrey Palis : Les seules fois où j’ai rencontré Lavaur étaient à l’occasion de derbys avec Gaillac en catégorie Cadets. Ces rencontres furent toujours très disputées et souvent très engagées également.
Julien Grolleau : Je n’ai pas mémoire de rencontres face à Castres ou Lavaur, mais je conserverais toujours d’excellents souvenirs de mon passage au C.O. avec notamment une finale Espoirs lors de ma dernière saison.
Dans l’effectif actuel, quels joueurs de Castres ou de Lavaur avez-vous cotoyé ?
Geoffrey Palis : Je me souviens tout d’abord d’anciens gaillaicois, Nicolas Clergue et l’actuel entraîneur Mathieu Bonello, mais aussi Victorien Marion et Seimone Taumoopeo. Il y a aussi d’anciens vauréens comme Luc Sirven et Julien Galinier. Il y en a beaucoup en fait.
Julien Grolleau : Victor Moreaux qui jouait en Espoirs avec moi, mais aussi Mathieu Babillot qui nous prêtait main forte à l’occasion.
Que pensez-vous de ces journées dans le cadre de l’Opération 100 % région ?
Geoffrey Palis : C’est pour moi une espèce de retour aux sources qui me permet de voir les jeunes des écoles de rugby. Ces journées leur laissent toujours d’excellents souvenirs. Il est très important pour l’avenir, et pour conserver l’esprit rugby, de rester proche des jeunes. C’est donc une très bonne chose.
Julien Grolleau : Ces journées permettent aux écoles de rugby de côtoyer leurs idoles. A voir l’affluence et l’intérêt que montrent ces jeunes, elles constituent des moments de joie et de fête unique. Au sein de l’ASV, nous, joueurs du groupe séniors, participons également à des séances d’entrainement avec les jeunes, et les joies sont identiques. Il faut préserver ce lien entre les grands et les petits.
Deux boucliers pour le prix d’un
Le Tarn a glané le bouclier de Brennus et le Jean Prat en 2018, un exploit rare. Les deux bouts de bois ont rarement eu l’occasion de poser ensemble eux aussi. C’est chose faite désormais…