Castelsarrasin recevait Nîmes pour s’installer dans le fauteuil de leader. Après avoir gagné en terre gardoise à l’aller, il fallait renouveler un grosse performance…
La première mêlée suite à un coup d’envoi des Gardois direct en touche (volontaire ?) donnait lieu à un petit exercice de manivelle. Le décor était posé et le juge du jeu distribuait une biscotte de chaque côté pour ramener un calme tout relatif. Si les débats semblaient équilibrés, Nîmes se montrait très agile avec sa cavalerie de trois-quarts quand Castelsarrasin répliquait en se montrant présent dans le combat. Dans le fond, chaque équipe a eu sa mi-temps. Nîmes posait la main sur le ballon dans le premier acte et portait le cuir en terre promise par le bouillonnant Raynaud sur une grosse bévue défensive des locaux. Après quelques échanges positifs des buteurs, et un drop goal de Pene, les citrons étaient atteints, assez logiquement, en faveur des visiteurs sur le score de 9-13.
Les locaux revenaient avec des éclairs dans le moteur montrant une vaillance des grands jours. Du coup, les Gardois étaient contraints de se mettre trop souvent à la faute pour endiguer les déferlantes locales. A tel point qu’ils se retrouvaient rapidement à 13 contre 15. Les Tarn-et-Garonnais n’allaient pas manquer l’occasion et, propulsés par tout son pack, Miro aplatissait derrière la ligne adverse au bout de 5 minutes dans le deuxième acte. En fin de match, c’était Diarra servi par Bégué qui allait à dame. Si le résultat était scellé, Nîmes était venu faire un résultat et luttera jusqu’au bout pour obtenir le bonus défensif. Et l’obtiendra dans les arrêts de jeu, malgré la vaillance des cacistes, Tavite déboulant sur l’aile droite et allant pointer entre les perches. Nîmes repart donc avec le bonus défensif, et pointe désormais à une longueur de son tombeur du jour. Côté Castelsarrasinois, on a assisté au match le plus abouti de la saison. C’était nécessaire pour prendre le fauteuil de leader, partagé avec Céret… Les deux équipes ont d’ailleurs rendez-vous ce dimanche pour un nouveau choc !
(par F. Contamin)