Sur une action a priori anodine, la rencontre de deuxième série, entre Caraman et Quint-Fonsegrives a dû être interrompue. Frédéric Auriol, ailier de Quint restait au sol en se tordant de douleur…
Les joueurs de Caraman, proches de l’action ont immédiatement arrêté le jeu pour pouvoir lui porter assistance. Les premiers secours sur place, furent rapides. Mais la blessure était suffisamment grave pour faire appel à l’hélicoptère du Samu, puisqu’il s’agissait en effet d’une fracture tibia-péroné. Opéré lundi matin, Frédéric, depuis sa chambre à Purpan, raconte ces moments douloureux : « J’ai tout de suite senti et compris que c’était grave. je me suis tenu la tête, en pensant à mon travail. Je revenais d’une fracture du doigt qui m’avait éloigné des terrains pendant plus de deux mois. C’est vraiment pas de chance. » Forcément affecté, l’ailier, âgé de 38 ans, se préoccupe d’abord de savoir s’il va récupérer la totalité de ses moyens pour marcher. « On m’a posé une vis et une plaque que je vais garder un an. Je ne dois pas poser le pied au sol pendant un mois et j’attaquerai la rééducation dans la foulée. Pour le rugby, on verra bien, je n’arrive à pas à me dire que je vais arrêter, je ne suis pas un vétéran dans la tête. Mais le travail passe avant tout ».
Frédéric garde le moral et n’oublie pas au passage qu’il a vécu un drôle de baptême de l’air : « C’est quand même impressionnant de monter dans un hélicoptère dans ces conditions. J’étais stressé en plus d’avoir mal. Mais bon, on s’est bien occupé de moi. » Le club de Quint-Fonsegrives a notamment apprécié le comportement très fair-play sur et en dehors du terrain, de Caraman, qui a même demandé des nouvelles du blessé après l’opération.
Nous souhaitons également un bon rétablissement à Frédéric.
Prends ton courage à deux mains,un peu de patience, étant père de deux joueurs ayant eu cette blessure je te souhaite un prompt rétablissement. Ca va le faire !!!!!