Alors que nous devions faire un reportage sur l’aventure du coach au Monténégro, nous avons appris son éviction de Blagnac. La nouvelle a surpris le petit monde du rugby régional. Nous avons voulu en connaître les raisons, et avons donné la parole au principal intéressé bien sûr, mais aussi au président du BSCR, Benoît Trey. Les deux hommes ont parlé sans filtre, nous les en remercions, car en pareille situation, ce n’est pas toujours le cas. Mais il n’est pas dit qu’ils se parleront de vive voix prochainement…
Benoît, Eric Mercadier ne sera donc plus l’entraîneur des avants de Blagnac. Pourquoi ?
On arrête une collaboration oui, d’un commun accord. Eric Mercadier a un profil d’entraîneur référent, des avants, mais pas celui d’une équipe 1, ce à quoi il prétendait, et à juste titre d’ailleurs. Dans le projet que l’on mène, il ne peut pas y avoir deux managers. Nous avons déjà Christophe Deylaud. J’étais dans une logique de conserver Eric, mais des éléments nouveaux ont changé la donne.
Eric, que s’est-il passé hier soir ?
J’ai été convoqué à une réunion, imprévue, où l’on m’a expliqué certaines choses, que Christophe Deylaud devait rester entraîneur principal, notamment. Alors que je devais prendre ce rôle, puisque tout était calé avant mon départ au Monténégro.
Mais vous vous attendiez à être demis de vos fonctions d’entraîneur des avants ?
Non, j’avoue que je ne l’ai pas vu venir. On m’a signalé certains points qui ne convenaient pas au club. Le président m’a dit que les joueurs émettent des doutes sur mes capacités. Pourtant, j’ai pris un pack en manque de confiance en début de saison, et au final, on a marché sur tout le monde en 2017. Je ne suis pas le plus grand entraîneur du monde c’est sûr, mais quand on avance sur chaque mêlée c’est que le travail paye il me semble. Au niveau résultats, on en peut pas me reprocher grand chose je crois.
Votre départ au Monténégro entre les deux matchs du quart de finale contre Lavaur, n’aurait pas été apprécié par les dirigeants, et les joueurs ?
Oui, le président m’a dit que j’avais trahi le groupe. Il m’a été dit que les joueurs m’en veulent d’être parti là-bas. Je n’ai pas manqué un match de saison régulière décisif pour la qualif. Et en ayant gagné à Lavaur à l’aller, je pensais qu’on finirait le travail au retour. Mais si d’un côté on me dit que je ne suis pas assez compétent, et que de l’autre, on me dit que j’ai manqué à l’équipe pour le quart de finale, c’est que je ne dois pas être si mauvais alors, non ? Mais je tiens à préciser que le président m’avait donné l’autorisation de partir, et qu’il n’y avait pas de surprise à ce niveau-là.
Quel est votre sentiment ?
Je suis déçu forcément. On me fait passer pour un traître, un mercenaire, un incompétent, les gens qui me connaissent savent que ce n’est pas vrai. Je pense tout simplement que je ne suis pas assez glamour pour eux. Je ne me pensais pas en danger pour autant. Pour être honnête, en m’engageant à Blagnac, je m’étais dit que je me ferais virer si on ne se qualifiait pas, histoire de me fixer un objectif. Donc, je ne m’attendais pas à cette fin. C’est la première fois que je vis une telle situation. Comme j’ai pu l’écrire sur facebook, on ne partage visiblement pas les mêmes valeurs avec certaines personnes.
Qu’allez-vous faire maintenant ?
Je suis au pied du mur. Au mois de juin, il n’y a que Blagnac pour se séparer d’un entraîneur de fédérale 1. Le Monténégro vient de me proposer de faire de la formation là-bas, c’est tentant. Mais j’aime bien faire partie de la vie d’un club et d’un groupe au quotidien. J’aime ça, j’adore ça même. Je ne sais absolument pas ce qu’il va se passer pour moi, mais ce que je sais, c’est que je veux entraîner, plus que jamais !
Benoît, Eric Mercadier ne sera donc plus l’entraîneur des avants de Blagnac. Pourquoi ?
On arrête une collaboration oui, d’un commun accord. Eric Mercadier a un profil d’entraîneur référent, des avants, mais pas celui d’une équipe 1, ce à quoi il prétendait, et à juste titre d’ailleurs. Dans le projet que l’on mène, il ne peut pas y avoir deux managers. Nous avons déjà Christophe Deylaud. J’étais dans une logique de conserver Eric, mais des éléments nouveaux ont changé la donne.
Vous faîtes référence à son départ au Monténégro ?
Pas seulement, mais je garde des éléments qui restent entre lui et moi. Pour le Monténégro, son départ a été peu apprécié par les joueurs je dois bien l’avouer. Je lui ai donné mon accord oui, en décembre dernier, à condition que ça ne mette pas à mal l’équilibre du groupe. Je n’allais pas l’empêcher de vivre cette aventure. Mais ça, c’était avant de savoir que son match tomberait en même temps que notre quart de finale retour.
Tout de même, pour une équipe qui se qualifie en phases finales pour la première fois en cinq ans, et qui arrive aux portes des 1/2 finales, cette décision a de quoi surprendre ?
C’est votre avis de l’extérieur. J’ai pris cette décision en mon âme et conscience, elle n’est pas facile, mais je l’assume. Je suis certain qu’Eric rebondira ailleurs dans un costume d’entraîneur n°1, qu’il mérite. Mais ce n’était pas possible chez nous. On a donc préféré mettre un terme à notre collaboration.
La place d’entraîneur des avants est libre, vous connaissez celui qui va reprendre le poste ?
Les choses se sont accélérées en une semaine, mais pas de là à ce que je connaisse le nom du futur entraîneur de nos avants non. Mais il sera connu mercredi prochain.
Enfin, ne craignez-vous pas que l’image du club de Blagnac soit quelque peu écornée avec cette « histoire » ?
C’est vous qui en faîtes une histoire. Moi, je me dois de me porter garant du bon fonctionnement du club et de sa vitrine. Peut être qu’à chaud, des gens vont nous juger, mais je suis certain que cette décision sera bénéfique pour notre futur.
Bonjour à tous
Mr TREY arrive et débarque président d’un club qu’il connait certes, mais nous devons lui rappeler que le rugby est un sport avec beaucoup de « VALEUR » et de « RESPECT »
Quand on voit les très bons résultats de Mr MERCADIER et que nous lisons avec stupéfaction ce que lui reproche ce président…..Pardon, Mr TREY représente le nouvel actionnaire du club, ancien joueur de l’équipe de France et joueur professionnel encore en activité à ce jour….Ce sont aujourd’hui vos valeurs à vous du rugby Mr TREY mais surement pas celles du monde du rugby amateur et professionnel…
Ce n’est pas parce que tu t’es fait virer de Blagnac, mon cher Rudy le Rouge, que tu es mauvais…Partout où tu es passé, tu n’as laissé que de bons souvenirs…Mais bon c’est la vie…et quand à certains, il devaient se regarder dans une glace …
les valeurs de l’ovalie comme je les aime…
J’ai l’impression que Mr trey s’Altradise..
Mr Mercadier à des valeurs et j’espère qu’il fera le bonheur très prochain d’un nouveau club.
il me déplait d’entendre des mots d’un président il faut être garant du bon fonctionnement du club et de sa « VITRINE ».Le bon fonctionnement oui,mais la vitrine alors là.Je pense que Eric Mercadier doit être trop franc du collier au vue de la personne que je lis et vois en video,dommage il n’a pas du apprendre la technique du « mielleux » n’en déplaise à Mr Michalak je pense.
Une méthode totalement déloyale qui laisse à penser que se changement d’entraîneur fin mai, à été préparé depuis plusieurs semaines.
D’autant plus écœurant lorsque nous connaissons les valeurs d’honnêteté et de loyauté que véhicule MONSIEUR Mercadier!
Benoit Trey considère qu’il doit se porter garant du club de BLAGNAC !
Nous lui donnons rdv en fin de saison prochaine avec j’espère pour lui des résultats aussi bon que ceux de cette année!!!
Si non il aura desservi le club …
Bonjour.
C est une honte.Eric Mercadier à le respect du monde du rugby amateur.Quand à vous cher président vous avez tout à apprendre.
De tout cœur avec vous Mr Mercadier.
Tous le monde du rugby te souhaite le meilleur.