« Jonah Rusigby », passionné pur et dur du rugby, est un inconditionnel supporter d’Issoire dans le Puy de Dôme, doté d’une belle plume, capable d’aligner les bons mots au rythme d’un match néo-zélandais. Au point d’avoir écrit un bouquin « Chroniques en terrain connu » sorti il y a quelques mois. Il distille périodiquement aussi, ses humeurs sur sa page facebook. Nous vous faisons partager celle qui parle de ces gamins que l’on voit chaque dimanche au bord des terrains. Des petits qui deviendront grands…
« C’est ce petit bonhomme qui traine partout avec les grands. Il est tombé dedans quand il était petit. Son père est entraineur, joueur ou dirigeant et il l’amène partout avec lui. Le gamin a presque tous les droits. Il fait partie de l’équipe. Il est là les jours de match, en tenue de joueur, avec le même maillot que les séniors. Il rentre dans les vestiaires, regarde les joueurs se préparer, sort avec eux pour l’échauffement. Il court à leur côté. Il rend service. C’est lui qui va chercher les ballons ou qui ramasse les plots. Il suit l’équipe quand elle retourne aux vestiaires pour le dernier discours. Il écoute, enregistre, observe, se serre avec les gros, tape dans la main des trois-quarts. Et toujours avec un ballon dans les mains. Quand les joueurs sortent, il est le premier à les encourager, et dans le couloir qui mène au terrain, tous lui font un signe amical.
Le match commencé, il décroche vite. Il n’est pas spectateur, il est acteur. Il part donc retrouver ceux de son âge pour un match improvisé derrière les tribunes. Il surveille quand même le score. A la fin, il rentre sur le terrain pour féliciter ou consoler son équipe, et il retourne aux vestiaires avec eux. Il s’assoit, il a sa place et il écoute les commentaires, les blagues et les mots des grands. II aimerait aussi prendre la douche avec les autres, mais c’est pas possible. Il se demande quel gout ça peut avoir une bière après un match. Quand il sera grand, il fera tout pareil parce qu’il se rappellera de tout. Il n’a pas encore l’âge de trop traîner au club house. Juste un petit passage. Le reste, la vraie troisième mi-temps c’est le grand mystère, la légende. Il attendra d’être plus vieux pour savoir, demain y a école.
Puis l’enfant de la balle, disparaît du groupe. Il devient ado et on ne le voit plus avec les séniors. Il joue avec son équipe, et reste avec sa bande. Il devient supporter, spectateur des grands, s’assoit en tribune, balance des vannes et toujours avec ses potes. L’enfant de la balle, réapparaît au début d’une nouvelle saison. Il est devenu sénior, joueur en équipe première ou réserve de son club de toujours, et il peut maintenant vivre et mettre en pratique tout ce qu’il a vécu quand il était môme. Des comme ça, y en a partout…enfin j’espère… »
« Jonah Rusigby », passionné pur et dur du rugby, est un inconditionnel supporter d’Issoire dans le Puy de Dôme, doté d’une belle plume, capable d’aligner les bons mots au rythme d’un match néo-zélandais. Au point d’avoir écrit un bouquin « Chroniques en terrain connu » sorti il y a quelques mois. Il distille périodiquement aussi, ses humeurs sur sa page facebook. Nous vous faisons partager celle qui parle de ces gamins que l’on voit chaque dimanche au bord des terrains. Des petits qui deviendront grands…
« C’est ce petit bonhomme qui traine partout avec les grands. Il est tombé dedans quand il était petit. Son père est entraineur, joueur ou dirigeant et il l’amène partout avec lui. Le gamin a presque tous les droits. Il fait partie de l’équipe. Il est là les jours de match, en tenue de joueur, avec le même maillot que les séniors. Il rentre dans les vestiaires, regarde les joueurs se préparer, sort avec eux pour l’échauffement. Il court à leur côté. Il rend service. C’est lui qui va chercher les ballons ou qui ramasse les plots. Il suit l’équipe quand elle retourne aux vestiaires pour le dernier discours. Il écoute, enregistre, observe, se serre avec les gros, tape dans la main des trois-quarts. Et toujours avec un ballon dans les mains. Quand les joueurs sortent, il est le premier à les encourager, et dans le couloir qui mène au terrain, tous lui font un signe amical.
Le match commencé, il décroche vite. Il n’est pas spectateur, il est acteur. Il part donc retrouver ceux de son âge pour un match improvisé derrière les tribunes. Il surveille quand même le score. A la fin, il rentre sur le terrain pour féliciter ou consoler son équipe, et il retourne aux vestiaires avec eux. Il s’assoit, il a sa place et il écoute les commentaires, les blagues et les mots des grands. II aimerait aussi prendre la douche avec les autres, mais c’est pas possible. Il se demande quel gout ça peut avoir une bière après un match. Quand il sera grand, il fera tout pareil parce qu’il se rappellera de tout. Il n’a pas encore l’âge de trop traîner au club house. Juste un petit passage. Le reste, la vraie troisième mi-temps c’est le grand mystère, la légende. Il attendra d’être plus vieux pour savoir, demain y a école.
Puis l’enfant de la balle, disparaît du groupe. Il devient ado et on ne le voit plus avec les séniors. Il joue avec son équipe, et reste avec sa bande. Il devient supporter, spectateur des grands, s’assoit en tribune, balance des vannes et toujours avec ses potes. L’enfant de la balle, réapparaît au début d’une nouvelle saison. Il est devenu sénior, joueur en équipe première ou réserve de son club de toujours, et il peut maintenant vivre et mettre en pratique tout ce qu’il a vécu quand il était môme. Des comme ça, y en a partout…enfin j’espère… »
« Jonah Rusigby », passionné pur et dur du rugby, est un inconditionnel supporter d’Issoire dans le Puy de Dôme, doté d’une belle plume, capable d’aligner les bons mots au rythme d’un match néo-zélandais. Au point d’avoir écrit un bouquin « Chroniques en terrain connu » sorti il y a quelques mois. Il distille périodiquement aussi, ses humeurs sur sa page facebook. Nous vous faisons partager celle qui parle de ces gamins que l’on voit chaque dimanche au bord des terrains. Des petits qui deviendront grands…
« C’est ce petit bonhomme qui traine partout avec les grands. Il est tombé dedans quand il était petit. Son père est entraineur, joueur ou dirigeant et il l’amène partout avec lui. Le gamin a presque tous les droits. Il fait partie de l’équipe. Il est là les jours de match, en tenue de joueur, avec le même maillot que les séniors. Il rentre dans les vestiaires, regarde les joueurs se préparer, sort avec eux pour l’échauffement. Il court à leur côté. Il rend service. C’est lui qui va chercher les ballons ou qui ramasse les plots. Il suit l’équipe quand elle retourne aux vestiaires pour le dernier discours. Il écoute, enregistre, observe, se serre avec les gros, tape dans la main des trois-quarts. Et toujours avec un ballon dans les mains. Quand les joueurs sortent, il est le premier à les encourager, et dans le couloir qui mène au terrain, tous lui font un signe amical.
Le match commencé, il décroche vite. Il n’est pas spectateur, il est acteur. Il part donc retrouver ceux de son âge pour un match improvisé derrière les tribunes. Il surveille quand même le score. A la fin, il rentre sur le terrain pour féliciter ou consoler son équipe, et il retourne aux vestiaires avec eux. Il s’assoit, il a sa place et il écoute les commentaires, les blagues et les mots des grands. II aimerait aussi prendre la douche avec les autres, mais c’est pas possible. Il se demande quel gout ça peut avoir une bière après un match. Quand il sera grand, il fera tout pareil parce qu’il se rappellera de tout. Il n’a pas encore l’âge de trop traîner au club house. Juste un petit passage. Le reste, la vraie troisième mi-temps c’est le grand mystère, la légende. Il attendra d’être plus vieux pour savoir, demain y a école.
Puis l’enfant de la balle, disparaît du groupe. Il devient ado et on ne le voit plus avec les séniors. Il joue avec son équipe, et reste avec sa bande. Il devient supporter, spectateur des grands, s’assoit en tribune, balance des vannes et toujours avec ses potes. L’enfant de la balle, réapparaît au début d’une nouvelle saison. Il est devenu sénior, joueur en équipe première ou réserve de son club de toujours, et il peut maintenant vivre et mettre en pratique tout ce qu’il a vécu quand il était môme. Des comme ça, y en a partout…enfin j’espère… »
« Jonah Rusigby », passionné pur et dur du rugby, est un inconditionnel supporter d’Issoire dans le Puy de Dôme, doté d’une belle plume, capable d’aligner les bons mots au rythme d’un match néo-zélandais. Au point d’avoir écrit un bouquin « Chroniques en terrain connu » sorti il y a quelques mois. Il distille périodiquement aussi, ses humeurs sur sa page facebook. Nous vous faisons partager celle qui parle de ces gamins que l’on voit chaque dimanche au bord des terrains. Des petits qui deviendront grands…
« C’est ce petit bonhomme qui traine partout avec les grands. Il est tombé dedans quand il était petit. Son père est entraineur, joueur ou dirigeant et il l’amène partout avec lui. Le gamin a presque tous les droits. Il fait partie de l’équipe. Il est là les jours de match, en tenue de joueur, avec le même maillot que les séniors. Il rentre dans les vestiaires, regarde les joueurs se préparer, sort avec eux pour l’échauffement. Il court à leur côté. Il rend service. C’est lui qui va chercher les ballons ou qui ramasse les plots. Il suit l’équipe quand elle retourne aux vestiaires pour le dernier discours. Il écoute, enregistre, observe, se serre avec les gros, tape dans la main des trois-quarts. Et toujours avec un ballon dans les mains. Quand les joueurs sortent, il est le premier à les encourager, et dans le couloir qui mène au terrain, tous lui font un signe amical.
Le match commencé, il décroche vite. Il n’est pas spectateur, il est acteur. Il part donc retrouver ceux de son âge pour un match improvisé derrière les tribunes. Il surveille quand même le score. A la fin, il rentre sur le terrain pour féliciter ou consoler son équipe, et il retourne aux vestiaires avec eux. Il s’assoit, il a sa place et il écoute les commentaires, les blagues et les mots des grands. II aimerait aussi prendre la douche avec les autres, mais c’est pas possible. Il se demande quel gout ça peut avoir une bière après un match. Quand il sera grand, il fera tout pareil parce qu’il se rappellera de tout. Il n’a pas encore l’âge de trop traîner au club house. Juste un petit passage. Le reste, la vraie troisième mi-temps c’est le grand mystère, la légende. Il attendra d’être plus vieux pour savoir, demain y a école.
Puis l’enfant de la balle, disparaît du groupe. Il devient ado et on ne le voit plus avec les séniors. Il joue avec son équipe, et reste avec sa bande. Il devient supporter, spectateur des grands, s’assoit en tribune, balance des vannes et toujours avec ses potes. L’enfant de la balle, réapparaît au début d’une nouvelle saison. Il est devenu sénior, joueur en équipe première ou réserve de son club de toujours, et il peut maintenant vivre et mettre en pratique tout ce qu’il a vécu quand il était môme. Des comme ça, y en a partout…enfin j’espère… »
Tellement vrai ‘il y en a partout dans nos villages de ces « fils à PAPA »…….pourvu que ça dure longtemps
Elle sont la les valeurs de notre rugby c’est à nous les « grands » de les leur transmettre
Magnifique article qui fait remonter à la surface plein de souvenirs qui encore à ce jour me parcourent le corps de frissons et me font monter les larmes aux yeux . Merci encore pour ce bel article !!!!!!!