Victime d’une fracture ouverte du tibia en février dernier avec son équipe de Moissac lors d’un match de championnat Honneur contre la Vallée du Girou (voir l’article), Benoît Mothe avait entamé une rééducation qui laissait croire que son retour serait proche. Mais de récents examens viennent de mettre fin, brutalement, aux espoirs du deuxième ligne tarn-et-garonnais…
« La fracture m’a fait perdre tout le cartilage à l’avant de ma cheville, ce qui provoque de l’arthrose. Mes deux séjours au Centre de Rééducation de Capbreton n’y ont rien fait, je n’ai pas récupéré ma flexibilité, comme espéré. J’ai 15% de perte par rapport à l’autre cheville, ce qui m’empêche de courir normalement ». Ainsi Benoît nous a expliqué les raisons qui l’obligent à arrêter définitivement le rugby, non sans une grosse amertume, comme on peut l’imaginer : « La pilule est difficile à avaler oui, j’ai commencé le rugby à 6 ans, j’en ai 30, c’est très dur de se dire qu’il faut arrêter comme ça. J’aurais aimé finir autrement, mais c’est ainsi ».
Son club, et ses copains lui ont déjà trouvé un nouveau poste : adjoint terrain. Le gaillard sera donc sur le banc toute cette saison, ce qui semble lui faire plaisir : « Je reste dans le groupe de cette manière, les copains veulent que je leur donne un coup de main, j’ai accepté, je serai proche d’eux quand même. Après, on verra bien ce que je ferai ».