Nous sommes incorrigibles, il faut bien l’avouer. Dès qu’il y a une belle histoire à raconter, on fonce. Surtout quand elle touche à la famille. Nous voici donc en partance vers le Gers où, à 47 ans, Joël Millas a connu la grande joie de pouvoir jouer un match avec son fils, Everick, 18 ans. Un moment rendu possible grâce au fiston, qui joue habituellement en équipe fanion de l’Avenir Massylvain (dans le Gers), et qui est descendu en réserve pour partager le dernier match de la longue carrière de son père. Un rêve est ainsi devenu réalité…
« J’ai conscience d’avoir eu de la chance de pouvoir jouer avec mon père. C’était un rêve depuis tout petit. Jouer avec son père procure un sentiment de confiance, de sécurité, c’est une motivation en plus aussi, on a l’envie de bien faire, et de ne pas le décevoir. Mon père est un exemple pour moi, j’essayais de le suivre partout avant. On dit souvent que le rugby est une famille, là c’était plus vrai que jamais. » Le témoignage est fort, poignant, sincère. A 18 ans, les mots sortent naturellement, empreints d’une fierté non dissimulée aussi. « Dans les vestiaires, il y a eu des petits mots, des regards et des accolades qui se passaient de tout discours. » rajoute Everick. Les deux hommes ont eu en plus le privilège de rentrer sur le terrain seuls, comme un hommage supplémentaire, renforçant l’adrénaline et une émotion qu’il a bien fallu contenir, camoufler, car c’était un match décisif pour la qualification, face à l’équipe du Marquisat (Honneur réserve)
Jojo, le papa, a commencé en 8, avant de terminer la rencontre en seconde ligne. Everick lui, a commencé au talon, avant de finir en troisième ligne centre. Autant dire que les deux hommes se sont croisés au niveau des postes, mais ont été très proches pendant toute la partie, remportée au forceps, 17-13.
Après cette victoire (et la qualification donc de Masseube), le papa s’est dirigé vers le fiston pour le prendre dans ses bras, et lui glisser à l’oreille ces quelques mots : « Ça m’a fait tellement plaisir de jouer avec toi, merci. Merci beaucoup. » Voilà ce dont se souvient Everick, mais nul doute que certains souvenirs remonteront avec le temps, tandis que d’autres se créeront dans le futur, quand le papa suivra son fils au bord des terrains. Comme un passage de témoin…
MAGNIFIQUE article , merci à vous Rugby Amateur de nous faire partager ces MOMENTS INOUBLIABLES pour les personnes concernées
Merci pour ce joli compliment aussi
trop beau!! je connais bien le papa !!contre qui j’ai jouer plusieurs fois….un sacré client quand il en 9!!!respect mr millas!! salut l’artiste