Clarisse Carrière a contracté le virus du ballon ovale très jeune, dans une famille qui a toujours gravité autour du rugby. A défaut de pouvoir jouer, la jeune tarnaise licenciée au club de Saint-Sulpice la Pointe, s’est lancée dans l’arbitrage. A 20 ans, elle a officié pour la première fois de sa vie le week-end dernier. Pour cette étudiante en BTS comptabilité, cette première expérience réussie en appelle bien d’autres…
Clarisse, alors ce premier match, comment s’est-il passé ?
j’ai arbitré mon premier match dimanche dernier oui, qui opposait les féminines d’Albi contre Lacapelle Marival. Ça s’est très bien passé, même si le score était serré. Il faut encore que j’évolue bien sûr, mais dans l’ensemble c’était bien. J’ai parlé avec les joueuses en fin match. Il me tarde déjà le prochain, une belle aventure m’attend je pense.
Comment en es-tu venue à l’arbitrage ?
Je suis passionné de rugby depuis plusieurs années, dirigeante depuis 2 ans (feuilles de match et de mouvement) mais je n’ai jamais eu l’occasion de jouer. J’ai pourtant toujours voulu être sur un terrain donc je me suis dit pourquoi ne pas me lancer dans l’arbitrage, cela sera qu’une belle expérience et m’apportera en plus de la confiance en moi.
Tu es issue d’une famille de rugbyman ?
Mon beau père a joué de l’école de rugby de Saint-Sulpice jusqu’ à la quarantaine, mon demi frère joue dans mon club, ma soeur a fait deux ans de rugby, et ma mère a été bénévole pendant plusieurs années. Donc voilà l’amour du rugby (rires) ! C’est une réelle passion.
Quelles sont tes ambitions au niveau arbitrage ?
De continuer l’apprentissage de l’arbitrage déjà, continuer à me former pour acquérir les compétences nécessaires et prétendre plus tard, à arbitrer les fédérales. Et pourquoi pas en Pro D2 ou en Top 14, même si les femmes ne sont pas très nombreuses dans ce milieu.