Le 4L Trophy est devenu un rendez-vous incontournable. Au départ de Biarritz, les 1 500 participants passent par Tanger avant de rejoindre Marrakech. Soit plus de 6 000 km à travers le Maroc, pour autant de moments inoubliables. Thomas Bonzom (demi de mêlée) et Théo Sancé (3ème ligne aile) viennent de rentrer de cette expédition moderne il y a un mois. Les deux amis d’enfance, licenciés au club d’Aucamville (TLA XV) ont encore plus resserré des liens d’amitié forts, grâce à cette aventure sportive, humaine et humanitaire. Entretien pour revivre ces moments forts…
Théo, comment est né l’envie de participer au 4L Trophy ?
Thomas, et moi, nous nous connaissons depuis notre petite enfance et jouons ensemble depuis 7 ans au club de rugby du TLA XV. L’envie de participer au 4L Trophy vient de mon frère qui l’a fait quand il était étudiant. Du coup, on s’est toujours dit qu’on le ferait également, parce qu’on aime ce genre de challenge et d’aventure. Et puis, ce qui nous motivait aussi et surtout, c’est que ce raid est avant tout humanitaire. Nous devons ramener 2 sacs de sport et 2 sacs d’affaires scolaires complets ainsi que 10kg de denrées alimentaires. Tout est ensuite redistribué aux habitants du pays.
Vous avez pu voir ce que vos dons représentaient concrètement, une fois sur place ?
On a déposé nos sacs et nos dons auprès de l’association « Les enfants du désert ». Chaque participant pouvait donner 20€, voire plus pour des équipages qui avaient collecté des fonds avant de partir. Résultat, la somme totale s’est élevée à 30 000€ ! Ce que je peux vous dire, c’est que trois écoles vont ouvrir grâce aux dons en argent. C’est génial de constater que ces dons aident concrètement.
On a déposé nos sacs et nos dons auprès de l’association « Les enfants du désert ». Chaque participant pouvait donner 20€, voire plus pour des équipages qui avaient collecté des fonds avant de partir. Résultat, la somme totale s’est élevée à 30 000€ ! Ce que je peux vous dire, c’est que trois écoles vont ouvrir grâce aux dons en argent. C’est génial de constater que ces dons aident concrètement.
Vous aviez une 4L dans un garage qui attendait votre départ ?
(Rires). Non, non, nous l’avons acheté sur internet, sur le Bon Coin. Mais elle n’était pas forcément en état de faire un rallye, alors nous l’avons préparé grâce, en partie, à notre partenaire automobile Barizza automobile, qui est également partenaire du club de rugby.
Racontez-nous ce périple ?
L’arrivée au Maroc était extraordinaire. Un soleil et un paysage magnifiques, des images à couper le souffle. C’est le genre de raid qui soude d’avantage chaque équipage, parce que les galères arrivent très vite, et cette cohésion est aussi naturelle que primordiale. Par exemple, nous avons rencontré à Salamanca, au centre de l’Espagne, des Bretons, l’équipage 298, qui avaient besoin d’aide. Malgré notre petite compétence à réparer des pannes, nous les avons aidé. Du coup, nous sommes restés ensemble jusqu’à la fin du raid. C’est un côté qui me rappelait l’esprit rugby, quand tu ne connais personne au début, et puis, très vite, tu deviens pote avec tout le monde, car les circonstances te poussent à être solidaires.
L’arrivée au Maroc était extraordinaire. Un soleil et un paysage magnifiques, des images à couper le souffle. C’est le genre de raid qui soude d’avantage chaque équipage, parce que les galères arrivent très vite, et cette cohésion est aussi naturelle que primordiale. Par exemple, nous avons rencontré à Salamanca, au centre de l’Espagne, des Bretons, l’équipage 298, qui avaient besoin d’aide. Malgré notre petite compétence à réparer des pannes, nous les avons aidé. Du coup, nous sommes restés ensemble jusqu’à la fin du raid. C’est un côté qui me rappelait l’esprit rugby, quand tu ne connais personne au début, et puis, très vite, tu deviens pote avec tout le monde, car les circonstances te poussent à être solidaires.
Au niveau des courses, comment les avez-vous vécues ?
Nous avons effectué trois courses mi-route mi-piste et deux courses sur pistes uniquement, en autonomie. Ce qui signifie pas de pôle mécanique le soir pour pouvoir réparer la voiture. Et le bivouac est improvisé. Le but de ces courses est de faire le moins de kilomètres possible, avec le moins de pénalité. Il y a six étapes, que l’on fait à la boussole parfois, en évitant de s’ensabler si possible, au milieu de paysages désertiques.
Nous avons effectué trois courses mi-route mi-piste et deux courses sur pistes uniquement, en autonomie. Ce qui signifie pas de pôle mécanique le soir pour pouvoir réparer la voiture. Et le bivouac est improvisé. Le but de ces courses est de faire le moins de kilomètres possible, avec le moins de pénalité. Il y a six étapes, que l’on fait à la boussole parfois, en évitant de s’ensabler si possible, au milieu de paysages désertiques.
Vous envisagez de repartir pour une prochaine édition ?
Oui, mais pas en 2019. Une telle expédition demande des moyens et une préparation importantes. Donc on repartira, on en a envie, mais plus tard.
Oui, mais pas en 2019. Une telle expédition demande des moyens et une préparation importantes. Donc on repartira, on en a envie, mais plus tard.
Enfin, un mot sur la 4L, que devient-elle ?
Elle dort au garage, elle se repose un peu (rires). Mais on la sort de temps en temps, histoire de lui faire l’air.
Elle dort au garage, elle se repose un peu (rires). Mais on la sort de temps en temps, histoire de lui faire l’air.
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