Ils se sont trimbalés l’étiquette, voire un panneau 4 par 3, de grand favori pendant 10 mois. Ils l’ont assumé au niveau de l’Occitanie, de bout en bout, en décrochant un bouclier qui leur était passé sous le nez un an plus tôt. Les Grisollais ont donc démarré leur campagne nationale avec l’impression du devoir bien fait, mais pas accompli à 100%. Car la qualité de l’effectif et du staff permettaient d’imaginer un doublé historique… (photos A. Clabaux)
Au coup d’envoi de cette finale nationale pas de protocole officiel, pas d’hymne national mais deux sympathiques haies d’honneur. D’un côté les femmes et compagnes des joueurs landais qui voulaient célébrer la fête des pères, de l’autre les gamins de l’école de rugby du Sporting, tout heureux eux aussi de participer à la fête.
Côté sportif, la finale calée à Mirande, n’aura pas trop laissé de place au doute. Pomarez-Amou aura sûrement compris assez tôt que les Tarn-et-Garonnais étaient un ton au-dessus. Un match globalement maîtrisé, dont Pierre Delpech aura été l’un des grands artisans. Par son jeu au pied bien sûr, par sa vista, et son essai, le premier du jour. L’inoxydable Fabien Nougailhon (46 ans !) faisait parler sa puissance et son expérience pour doubler la mise (12-0). Le RCPA aura bien le mérite de bomber le torse et mettre la main sur le ballon. Au point d’entrevoir un essai avant la pause, mais en vain. Et Grisolles de jouer son rôle de bourreau avec Mister Delpech dans le premier rôle encore. 26-0 à la pause, la partition venait d’être récitée à la perfection, et la cause était entendue.
Plombée par la lourdeur du score, et la chaleur ambiante, la deuxième période se résumera au seul fait d’armes, mais de taille, des Landais. Courageux, ils iront sauver l’honneur par un essai. 29-5 score final, Grisolles réalise le doublé tant espéré, et devient propriétaire des deux boucliers du niveau, comme le XV de la Save, un an plus tôt. La grande famille bleue et blanche n’aura pas connu la défaite cette saison, ce qui est remarquable. Mais elle va devoir vivre sans quelques membres qui terminent leur carrière sur ce doublé magique. Pas de quoi rendre nostalgique, trop tôt, ni empêcher de faire une grande fête… qui va durer tout l’été !
Réactions
Kiki Géraud (co-entraîneur) : « Le plus beau dans cette histoire dans laquelle personne à part nous, ne prend la mesure, c’est l’épaisseur de l’aventure humaine. c’est le fait d’assumer toute la saison notre statut de favori, c’était très dur. Ce groupe est bien plus qu’un groupe de copains, j’ai 4 pères, des frères, des cousins et des amis très proches. Le résultat est là, quand on parle de mercenaires, on parle d’argent. Et je suis le seul au club à avoir vidé les caisses… pour faire acheter de la gnole ! (rires) »
Pierre Delpech (Spider-Man) : « Le résultat est là. On parle souvent de famille en rugby mais là j’y suis dans une épaisse : il y a des paires de frangins, de cousins etc… Avec deux noms, tu as 1/3 de l’équipe qui se retourne ! Non, après c’est surtout le résultat d’un très beau boulot de notre duo Géraud / Metge, des entraîneurs qui ont porté Grenade aux portes de la F2, et on a vu que ce n’était pas donné à tout le monde. Là, ils concrétisent un travail amorcé par Philippe Galey. Et pour terminer, un grand merci à toutes les petites mains de ce club qui ont fait bien plus qu’ils ne le pensent. »
Fabien Nougailhon (Iron Man) : « C’est une saison qui se termine en apothéose, avec un duo Géraud-Metge qui ont insufflés des valeurs qui me sont chères. Contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes, ce n’était pas gagné d’avance. On termine cette saison invaincus, avec deux titres, c’est vraiment extraordinaire pour ce groupe. »
Ils se sont trimbalés l’étiquette, voire un panneau 4 par 3, de grand favori pendant 10 mois. Ils l’ont assumé au niveau de l’Occitanie, de bout en bout, en décrochant un bouclier qui leur était passé sous le nez un an plus tôt. Les Grisollais ont donc démarré leur campagne nationale avec l’impression du devoir bien fait, mais pas accompli à 100%. Car la qualité de l’effectif et du staff permettaient d’imaginer un doublé historique… (photos A. Clabaux)
Au coup d’envoi de cette finale nationale pas de protocole officiel, pas d’hymne national mais deux sympathiques haies d’honneur. D’un côté les femmes et compagnes des joueurs landais qui voulaient célébrer la fête des pères, de l’autre les gamins de l’école de rugby du Sporting, tout heureux eux aussi de participer à la fête.
Côté sportif, la finale calée à Mirande, n’aura pas trop laissé de place au doute. Pomarez-Amou aura sûrement compris assez tôt que les Tarn-et-Garonnais étaient un ton au-dessus. Un match globalement maîtrisé, dont Pierre Delpech aura été l’un des grands artisans. Par son jeu au pied bien sûr, par sa vista, et son essai, le premier du jour. L’inoxydable Fabien Nougailhon (46 ans !) faisait parler sa puissance et son expérience pour doubler la mise (12-0). Le RCPA aura bien le mérite de bomber le torse et mettre la main sur le ballon. Au point d’entrevoir un essai avant la pause, mais en vain. Et Grisolles de jouer son rôle de bourreau avec Mister Delpech dans le premier rôle encore. 26-0 à la pause, la partition venait d’être récitée à la perfection, et la cause était entendue.
Plombée par la lourdeur du score, et la chaleur ambiante, la deuxième période se résumera au seul fait d’armes, mais de taille, des Landais. Courageux, ils iront sauver l’honneur par un essai. 29-5 score final, Grisolles réalise le doublé tant espéré, et devient propriétaire des deux boucliers du niveau, comme le XV de la Save, un an plus tôt. La grande famille bleue et blanche n’aura pas connu la défaite cette saison, ce qui est remarquable. Mais elle va devoir vivre sans quelques membres qui terminent leur carrière sur ce doublé magique. Pas de quoi rendre nostalgique, trop tôt, ni empêcher de faire une grande fête… qui va durer tout l’été !
Réactions
Kiki Géraud (co-entraîneur) : « Le plus beau dans cette histoire dans laquelle personne à part nous, ne prend la mesure, c’est l’épaisseur de l’aventure humaine. c’est le fait d’assumer toute la saison notre statut de favori, c’était très dur. Ce groupe est bien plus qu’un groupe de copains, j’ai 4 pères, des frères, des cousins et des amis très proches. Le résultat est là, quand on parle de mercenaires, on parle d’argent. Et je suis le seul au club à avoir vidé les caisses… pour faire acheter de la gnole ! (rires) »
Pierre Delpech (Spider-Man) : « Le résultat est là. On parle souvent de famille en rugby mais là j’y suis dans une épaisse : il y a des paires de frangins, de cousins etc… Avec deux noms, tu as 1/3 de l’équipe qui se retourne ! Non, après c’est surtout le résultat d’un très beau boulot de notre duo Géraud / Metge, des entraîneurs qui ont porté Grenade aux portes de la F2, et on a vu que ce n’était pas donné à tout le monde. Là, ils concrétisent un travail amorcé par Philippe Galey. Et pour terminer, un grand merci à toutes les petites mains de ce club qui ont fait bien plus qu’ils ne le pensent. »
Fabien Nougailhon (Iron Man) : « C’est une saison qui se termine en apothéose, avec un duo Géraud-Metge qui ont insufflés des valeurs qui me sont chères. Contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes, ce n’était pas gagné d’avance. On termine cette saison invaincus, avec deux titres, c’est vraiment extraordinaire pour ce groupe. »