Président, pouvez-vous nous présenter le RC Brulhois ?
C’est une entente entre cinq villages du Tarn-et-Garonne (Donzac, Dunes, Saint-Loup, Saint-Cirice et Sistels), limitrophes avec le Lot-et-Garonne, créée en 2010. Et comme nous sommes sur les terres viticoles du Brulhois, le nom a été vite trouvé.
Comment évolue le club depuis sa création ?
Ecoutez, pour notre première année, on a atteint les 1/4 de finale du championnat de France 4ème série. En 2011, on est champion Midi-Pyrénées de 4ème série, et l’an passé, pour notre première saison en 3ème série, on est arrivé jusqu’en 1/2 finale du championnat régional. Donc, je suis très satisfait, forcément.
D’autant que cette année encore, vous êtes en haut du classement (1er avec un match en plus)
Oui, mais tout ça reste fragile. La poule est homogène, il y a 6 équipes qui se tiennent. Et puis, nous sommes partis de loin cette année. C’est-à-dire ?
Il y a eu 12 départs, et à notre niveau c’est énorme. On ne s’entraîne qu’une fois par semaine, alors le temps des automatismes et de la cohésion est plus long. Et puis, quand un joueur veut partir au ski, il y va (rires). On a commencé le championnat par deux matchs à l’extérieur en plus. Bref, jusqu’en novembre, on n’était pas au mieux.
Malgré tout, vous êtes bien revenus ?
C’est vrai que depuis notre victoire à Naucelle, on a aligné une belle série de victoires. Le discours du coach qui est un très bon éducateur est mieux assimilé, la cohésion est meilleure, et puis, il y a eu le retour de quelques blessés aussi. La spirale de la victoire s’est enclenchée. Le groupe s’est soudé.
Quel était l’objectif avoué en début de saison ?
Reconstruire déjà, et puis viser la qualif’ bien sûr. On ne court pas après la montée, mais si ça se présente, on ne la refusera pas. Je suis attentif aussi à l’équipe réserve, qui n’a que 6 matchs officiels à jouer et l’école de rugby aussi.
Vous êtes satisfait de l’évolution du club en 4 ans ?
Oui, même si rien n’est évident, on l’a vu en début de saison, tout reste fragile. Il y a 55 licenciés en séniors, ce qui est très bien. L’école de rugby, en entente avec Valence-d’Agen se porte bien aussi. Ainsi, on récupère les Belascain qui n’enquillent pas à Valence. On a quelques liens aussi avec Castelsarrasin. Mais là, c’est plus personnel puisque j’y ai entraîné. Il n’empêche qu’il y a des échanges aussi. Il faut se construire lentement, avoir des bases solides, pour durer, et progresser.