Stéphan Brunel, avant toute chose, comment êtes-vous devenu président de Villemur ?
Je suis un ancien du club, je m’occupais des anciens, et voir le club tomber alors qu’on venait de fêter son centenaire, ça me faisait mal. J’ai accepté de relever le challenge à deux, et puis finalement, je me suis retrouvé tout seul.
De quel challenge parlez-vous ?
Il restait 17 joueurs au club en fin de saison dernière. Pendant les deux mois d’été, j’ai bossé pour faire venir ou revenir des joueurs. Je suis encore jeune, mon réseau m’a aidé. Au final, on a attaqué cette saison avec 60 licenciés.
Quel a été votre discours pour attirer tous ces joueurs ?
La seule promesse que j’ai faite, c’est de redonner une âme à ce club, qui a une très forte histoire. Concrètement, on a remis au goût du jour les repas du vendredi soir, pour créer un groupe de copains. Il y a des papis qui sont restés fidèles au club, pour eux aussi, comme pour les nouveaux arrivants, on leur doit de respecter le maillot.
Et vous voilà récompensé par une montée ?
C’est la récompense de tout un groupe. Les joueurs ont eu le courage de venir, c’est à eux que revient le mérite de ces bons résultats, ainsi qu’au coach Frédéric Cazaux, ancien entraîneur de Lannemezan. Tout n’a pas été facile, on est passé à côté de quelques matchs, comme à Briatexte ou à Grisolles, mais il ne faut pas faire la fine bouche.
Quelles sont vos ambitions pour le futur ?
Vous savez, on avance petit à petit. Le club est tombé de haut, et il faut du temps pour se reconstruire. Mais dans un avenir très proche, j’ai dit aux joueurs l’autre soir au club house, de bien regarder les photos accrochées au mur. On se souvient des équipes titrées, pas toujours des équipes qui sont montées. J’espère donc qu’on ira le plus loin possible lors de ces phases finales.