Dans le cadre de la finale du tableau B de seconde série de la Ligue Occitanie, le match Viviez contre Hers-Lauragais s’est terminé sur un score favorable aux Haut-Garonnais contre les Aveyronnais (19 à 6). Mais le match, encore un, a été arrêté, pour de bien mauvaises raisons. Hélas. Nous avons mené l’enquête, et les témoignages font froid dans le dos…
Petit retour en arrière, en octobre dernier. Hers-Lauragais joue en championnat contre Valence d’Albi. Un match qui ne se terminera pas à la suite d’une bagarre mêlant joueurs et supporters. L’arbitre préférant alors y mettre fin avant le terme. Un préambule pas si anodin que cela, puisque l’équipe d’Hers Lauragais est revenue sur ce même terrain, pour y disputer cette finale de consolante, où, on peut l’imaginer, « l’accueil n’était pas des plus joyeux », comme nous le confiera un joueur.
A cette ambiance déjà tendue, va se rajouter celle du match, marquée par des coups, sanctionnés de cartons bien sûr. Mais loin de les calmer, les esprits se sont encore plus échauffés en fin de partie, notamment un joueur qui aurait frappé un arbitre de touche. Nous mettons le conditionnel, mais le témoignage de ce dernier ne laisse planer aucun doute.
Par ailleurs, et selon les informations que nous avons pu recouper, il semblerait aussi évident que des (jeunes) supporters d’Hers-Lauragais étaient en état d’ivresse en arrivant au stade, et auraient continué à boire ensuite. A grands renforts d’insultes et de gestes déplacés, au milieu des femmes de joueurs, le match a suivi son cours.
Jusqu’à ce que sur le terrain, ce joueur de Viviez insulte l’arbitre de touche, avant de se jeter sur lui. Accompagné de deux autres joueurs de son équipe, les Aveyronnais sont ensuite montés dans la tribune pour en découdre avec les supporters d’Hers-Lauragais, qui, toujours selon nos informations, les chambraient copieusement, ainsi que leurs compagnes. L’une d’entre elles se serait notamment retournée en poussant un supporter haut-garonnais.
Les supportrices d’Hers-Lauragais s’en seraient mêlées, et les joueurs, voyant que la situation s’envenimait, seraient alors montés. Une situation explosive qui a mal fini donc. Et une scène que l’on pensait appartenir au passé, et à un rugby… dépassé. Qui a obligé les gendarmes à se déplacer, tant pour le coup porté à l’arbitre, que pour faire revenir le calme général.
Les réactions
Joris Contrino, entraîneur-joueur de Viviez :« Quand nous sommes arrivés au stade, j’ai senti une ambiance différente, dès la sortie du bus, les supporters adverses ont commencé à faire des remarques, à insulter. Pareil au moment de sortir et rentrer des vestiaires. Je ne vais pas dire que lors de tous les matchs, on nous applaudit, mais bon là, c’était des insultes, méchantes et agressives, par des supporters alcoolisés, avant le début du match.
Pour le match, je m’étais mis remplaçant, tout se déroulait dans des conditions normales, avec de l’engagement mais rien de méchant. Sauf que dans les tribunes je vois les supporters adverses insulter, allumer des femmes. Ce qui m’a inquiété, c’est l’échange avec des personnes du club de Valence d’Albi, m’expliquant les tensions avec Hers-Lauragais.
Au fur et à mesure du match, cette tension est montée, j’avais une boule au ventre car j’avais toute ma famille en tribune. Je suis rentré en jeu, et sur un contact involontaire entre notre arrière et notre ailier, notre joueur reste au sol. Je m’approche pour prendre des nouvelles auprès de l’arbitre de champ. Et là je me retourne vers l’arbitre de touche, que nous avions déjà eu, il a eu des propos déplacés, et notre talonneur lui a répondu.
Le ton est monté, l’arbitre de touche l’a signalé au centre pour qu’il l’expulse, ce qu’il a fait. Là, notre joueur a plaqué l’arbitre. Il n’y a pas eu de coup de poing, comme j’ai pu lire ici ou là, l’arbitre à la fin du match, n’avait pas de marque, et a assisté à la réception normalement.
Par contre, je précise ici que je ne défends pas le geste de mon talonneur car un arbitre, bon ou mauvais reste un arbitre, et on lui doit le respect, j’ai cette valeur, je suis capitaine en réserve en plus d’être coach, et j’essaye toujours de faire respecter cela. De la même façon, je ne cautionne pas les paroles de l’arbitre non plus, déplacées ! »
« J’ai honte de cette finale, honte des valeurs du rugby ! »
Ce témoignage, et cette version, n’engage que l’entraîneur-joueur aveyronnais bien sûr. Il termine ainsi : « Pour la bagarre dans les tribunes, je n’étais que spectateur du terrain mais ma mère présente en tribune m’a dit être choquée du comportement des jeunes de 20 ans du club adverse qui insultaient les femmes de joueurs.
Comme on le dit souvent, dans un bagarre, il faut être deux, donc je n’en dirai pas plus. Mais je trouve ça horrible qu’un père de famille venu voir son frère, soit obligé de sortir ses enfants d’une tribune, il a reçu des coups de pied, tribunes, et a fini avec les pompiers. On m’a dit qu’une dirigeante d’Hers aurait demandé aux supporters de son club de se calmer. J’ai honte de cette finale, honte des valeurs du rugby, pleins de jeunes étaient là pour voir les valeurs de notre sport que je pratique depuis l’âge de 5 ans, et en un match, j’ai perdu cette ferveur. »
Voir la suite de l’article et des témoignages…
Entièrement d’accord avec « jack le Râleur » pour le joueur qui a frappé l’arbitre suspension à vie..
bonjour je suis le papa des tribunes qui a fini au pompier 1 semaine après je me remet à peine de ce linchage.. je vie à Marseille soit disant une ville dangereuse depuis 15 ans et il ne m ai jamais arrivée un truc pareil à 10 contre 1 et surtout qu’ il ne s arrête pas même à terre. l envie de tueur peut être. CONNERIE HUMAINE plutôt tout le match à insulter des femmes et des enfants je ne suis pas prêt de revenir voir un match avec mes petits marseillais. HONTE À CE CLUB DE CAMPAFNE qui devrait promouvoir d autre valeur pour moi la victoire devrais leur être retirer mais les arbitres avait choisit leur camp je suis impartial car je m en fou du résultat….
Sans défendre le ou les joueurs , j’ai constaté à plusieurs reprises la partialité des arbitres ( touches ou de champ ) . Certains se croient des shérifs et veulent montrer « qui commande » …….
Mais cela n’excuse pas les mauvais gestes sauf si il a eu du chambrage de la part de l’arbitre
Laurent Lacout, mais bien sûr, c’est TOUJOURS de la faute des arbitres… qui font exprès de se faire agresser ! Sans doute sont-ils masochistes ? Mais c’est tellement plus simple de les critiquer (de derrière un écran), voire de les insulter… que de les respecter et, surtout, de LES FAIRE RESPECTER (sur le terrain) !
J’espère que vous n’avez (ou n’aurez) pas d’enfants : en tenant un raisonnement pareil devant eux, ils seraient bons, en suivant votre exemple, pour se retrouver en garde-à-vue à la moindre infraction routière sifflée contre eux !
Le seul tort des arbitres, ici, a été de faire confiance aux joueurs : « Le match était âpre, mais la volonté était de laisser jouer au maximum ». Laisseu jouer… comme si les choses aller s’arranger toutes seules ! Ils auraient dû au contraire en sortir tout-de-suite 3 ou 4, voire arrêter le match (plus tôt, je veux dire) ! Quant à l’équipe de Hers, aucun doute que ce « joueur » (en fait un pur délinquant), et leur capitaine, et leur coach (voire leur président) ont déconné. MAIS… Mais faut être deux pour qu’il y ait une bagarre.
Et l’état d’esprit « rugby = virilité = auto-justice = bagarre = c’est-pas-grave-c’est-la-vie » est DÉPASSÉ, OUT, VIEUX-JEU, BULLSHIT. Une protestation d’une décision d’arbitre ? Carton jaune, tout-de-suite ! Une insulte ? rouge ! Un regroupement menaçant autour d’un arbitre ? Fin du match, perdu pour cette équipe… POINT BARRE !
Et marre de tous ceux qui défendent encore le contraire, le « laisser-aller », le « c’est-pas-grave » et autres « encore-un-arbitre-qui » : car c’est à cause d’eux que les parents n’envoient plus leurs gamins sur les terrains et que les clubs se vident ! >:((
Encore un arbitre qui a un parti pris insulte un joueur ,pour qu’ il disjoncte pur qui puisse être sanctionnée , et que dire de cette équipe de HERS qui a eu déjà des probléme semblable les années passées .