Boulogne continuer d’écrire, ou plutôt de réécrire son histoire. En sommeil forcé il y a quatre ans, qui aurait croire à la renaissance et au parcours incroyable de l’USB depuis ? Dimanche dernier, c’était l’heure de vérité, celle qui pouvait délivrer le ticket pour une troisième montée successive. Le tout face à St Jean du Falga, qui les avait privés de titre régional l’an passé en finale à Ernest Wallon…avant d’en décrocher un second, au national cette fois…
Après avoir vaincu le signe indien en disposant deux fois de son autre meilleur ennemi, Mazères, les Boulonnais avaient donc l’occasion de prendre une sorte de revanche décalée. Et si le repas d’avant match, partagé avec les dirigeants adverses, a été des plus sympathiques, sur le pré en revanche, la tension était palpable. Au point d’obliger M. l’arbitre de sévir et sortir les cartons après des gestes d’anti jeu et d’humeur. Mais Boulogne parvenait à prendre 13 points d’avance à la pause, et inscrire 6 essais en tout pour un succès indiscutable 44-12. Les Vert et noirs ont posé leurs pattes sur cette poule et probablement sur le championnat, tant ils ont fait preuve de maîtrise depuis le début de saison. Mais ils ne savent que trop bien qu’un match n’est jamais gagné à l’avance, alors gageons que les hommes du président Niolet sauront appréhender la fin de saison et les phases finales avec autant d’appétit que d’humilité.
Réactions
Christophe Dulong (entraîneur Boulogne) : Bien sûr qu’il y a encore quelques actions que l’on aurait dû mieux finir ou des pénalités qu’on aurait pu éviter, mais globalement notre match est plutôt abouti. On gagne oui, mais comme l’a très bien signalé le coach de St Jean, ce n’était pas le match à gagner… si on est amené à se rencontrer à nouveau. Voilà 3 années consécutives que le club fait de gros efforts pour en arriver là. Une quarantenaire de dirigeants passe toutes les semaines la porte du club house, ils sont énormément à l’écoute du staff et des joueurs pour optimiser le fonctionnement. Franchement Boulogne mérite ce qui lui arrive.
Sylvain Portalier (capitaine Boulogne) : En ce dimanche nous avons su prendre revanche sur un match aller très compliqué, notre seule défaite, et a une finale Midi Pyrénées ou nous avions été absent. Je suis très heureux d’accéder à la première série, surtout avec un groupe où l’amitié est une histoire de famille. Grâce à ses dirigeants très actifs, Boulogne a su refonder un club, qui petit à petit revient à son niveau. Nos objectifs sont atteints, mais on se prépare à vivre une belle fin de saison, en espérant que nos rêves deviennent réalité.
Jérôme Beyria (joueur Boulogne) : Belle victoire qui confirme le travail acharné, effectué par un groupe de copains qui prend du plaisir à jouer même à un petit niveau. Pour ce qui est de la montée je pense que Boulogne peut en être fier, c’est un club qui est capable de s’adapter.
Tanguy Navarro (3ème ligne aile) : Nous attendions ce match avec impatience car nous savions qu’il serait décisif pour la montée. Le match aller perdu à St Jean était notre seule défaite, nous avions donc à cœur de bien faire devant notre public, et faire comprendre aux ariégeois que nous sommes toujours présents. On s’attendait à un match rude, les ariégeois étaient présents, mais n’ont pas eu la main sur le ballon, nous avons respecté le système de jeu de l’entraîneur, l’envie et le combat ont fait le reste. La montée ? C’est un premier objectif d’atteint, maintenant à nous de mettre les ingrédients pour que la fin de saison soit encore plus belle. Le groupe vit très bien et j’espère qu’il sera récompensé
Félicitation a tous ceux qui ce sont retrousser les manches !!!! déja 4 ans c ‘ est long il faut tenir et avancer, les bonnes décisions ont étés prises les joueurs sont la, il y a une coalition et c ‘ est toujours un plaisir de voir progresser ce club .
heureusement qu’il y a des résultats, beaucoup de joueurs de ce club ont évolués à un niveau bien supérieur, mais cette politique a ses limites et forcément après plusieurs montées, ce club retombera dans les profondeurs de la hiérarchie, car il ne pourra plus suivre financièrement. C’est une politique à court terme, libre à eux, mais ça ne peut se finir que par une désillusion.
Bonne chance tout de même.