Président, ça y est, l’équipe 2014 vous a rayée des tablettes ?
Et oui, mais tant mieux, c’est ce qu’on leur avait demandé !
Comment s’est déroulé ce match contre Pontacq (Béarn) ?
Un match très compliqué, mais différent des 16ème et 8ème de finale dans le sens où Pontacq est une équipe très joueuse. Avec un état d’esprit irréprochable aussi. Dès qu’ils écartaient le ballon, c’était dangereux. On leur a imposé de belles séquences aussi, avec des ballons portés qui leur ont fait mal. Mais l’arbitre ne les pénalisait pas. Il a fallu tout donner jusqu’au bout.
Avec un scénario incroyable à la fin ?
Le score a toujours était serré, mais à dix minutes de la fin, on perd de 8 points. Ils ont une pénalité. Le ballon est tombé une première fois, puis une seconde. Si le buteur l’avait passée, on aurait été à 11 points, autant dire que c’était presque cuit. A ce moment-là, j’ai vu nos gars se regrouper sous les poteaux, ils se parlaient d’une telle manière que j’ai senti qu’il allait se passer quelque chose. Et sur le renvoi, on marque un magnifique essai de plus de 50 mètres. Là on a senti que notre adversaire avait pris un coup au moral. Dans la foulée, on marque une pénalité. Puis on a caché le ballon jusqu’au coup de sifflet final.
Quel est votre sentiment à quelques jours de cette demi-finale historique ?
Du bonheur avant tout, c’est sûr. Mais quand on arrive à ce niveau là, on en redemande toujours plus. Les gars ont fait les efforts nécessaires cet hiver pour arriver en forme au printemps. Ils ont bien bossé ensuite, il n’y a pas de hasard. On va croiser les doigts pour que la saison continue encore un peu plus. On va jouer contre Oursebelille Bordères, une équipe à priori très solide des Hautes-Pyrénées. On a nos arguments à faire valoir aussi. De toute façon, les quatre équipes vont se battre pour gagner le titre.