La surprise de ces quarts vient de la victoire de Sainte-Foy de Peyrolières qui a sorti le numéro un de la poule 1, La Nicolaïte. Les joueurs de Saint-Nicolas avaient la faveur des pronostics grâce à leur place de numéro 1, mais sont tombés sur un promu aux dents longues, qui peut rêver à une deuxième montée en deux ans. Il faudra pour cela venir à bout de Montech, car les Coquelicots ont dominé l’Aviron Castrais, grâce à une meilleure gestion du vent et un Fauqué des grands jours. Ce match aura lieu à Aucamville. L’autre demie permettra à L’Isle-en-Dodon, logique vainqueur de Brassac, et Ramonville, qualifié à l’ultime seconde sur un drop face à Foix, de se retrouver, et ce sera à Montesquieu. Réacrions
Montech 20 -12 Aviron Castrais
Paul Labit (talonneur Aviron Castrais) : Nous savions que notre adversaire possédait un paquet d’avant très lourd et qu’ils allaient nous imposer de grosse séance devant pour nous mettre à la faute et ainsi donner l’occasion à leur buteur de scorer. En première mi-temps nous sommes bien en place en défense mais nous gâchons le peu de munition que nous avons. Montech en a profité, et nous voilà mener 11-0 à la pause. La seconde mi-temps nous mettons enfin notre jeu d’attaque en place en envoyant les ballons à l’aile et nous marquons deux essais de plus de 50 mètres mais nous donnons trop de points cadeaux à notre adversaire. A 5 minutes de la fin l’arbitre nous refuse un essai sur un ballon porté car il n’est pas bien placé et se trouve du mauvais côté, cet essai nous aurait permis de revenir au moins à 17-17 avant la transformation mais l’arbitre avait pris sa décision. Nous encaissons une dernière pénalité sur la sirène qui portait la marque à 20-12. C’est un coup dur pour l’équipe car je ne pense pas que nous avons été battu par plus fort que nous. Sachant que nous avons reçu quatre cartons en plus. Mais le club est en pleine reconstruction après deux années de relégation, l’équipe est plus que soudée et 2 belascains ont joué avec nous ce quart de finale ! Je tiens à remercier l’ensemble des dirigeants ainsi que tous les bénévoles qui nous ont mis dans de bonnes conditions pour travailler tout au long de la saison : vraiment, merci à eux .
Bertrand Molina (co-entraîneur Montech) : Ce n’est pas notre meilleur match en terme de jeu mais il faut féliciter les gars qui se sont envoyés, surtout à 13 contre 15 en fin de match alors qu’on était encore à portée de nos adversaires. Ca a été serré jusqu’au bout, côté tarnais, ils possèdent quelques individualités qu’on sentait capable de renverser le score à n’importe quel moment. Heureusement qu’on a su rester vigilants, le contraire aurait été dommage en faisant la course en tête tout le match. Au final, c’est un bon week end pour nous puisque notre équipe 2 s’est aussi ouvert les portes des demi-finale, bravo à eux.
Vincent Pouzenc (co-entraîneur Aviron Castrais) : Nous débutons la rencontre avec le vent, ce qui nous fait quelque peu déjouer en ne jouant pas et en utilisant essentiellement le pied. Nous les controns bien devant, ce qu’on savait leur force, mais sommes menés 8 à 0 à la pause. En 2ème période, nous remontons les ballons à la main, marquons 2 beaux essais et montrons un tout autre visage. Montech de son côté meublant le score uniquement par son excellent buteur. Le tournant du match intervient à 10 minutes de la fin, à 17-12 pour Montech mais nous dominons. Nous passons la ligne mais l’arbitre n’ayant pas vu notre joueur aplatir n’accorde pas l’essai qui aurait pu nous permettre passer devant au score. Du coup, nous avons quelques regrets, même si nous avons été mené au score toute la partie. Contrairement à la veille où notre équipe réserve s’est elle qualifiée pour les demi-finales, en s’imposant 6-3 dans une très belle rencontre, fermée, face à l’Isle en Dodon. Félicitations à eux et que ça continue. Place maintenant au championnat de France pour l’équipe 1.»
La Nicolaïte 7–13 Ste Foy de Peyrolières
Christophe Cazes (co-entraîneur) : On attendait un match difficile, devant, on l’a eu. Mais les gars ont tous su répondre présents, bravo à eux. Un sentiment de fierté pour tout le groupe, qui a montré un visage que tout le club attendait. Il faudra quand même gommer de l’indiscipline qui aurait pu nous coûter plus cher. Sinon, content oui, surtout pour une équipe promue, et pour l’équipe deux aussi qui s’est qualifiée contre la réserve de Foix, c’est une belle récompense globale. Nous voilà en championnat de France et toujours en course pour une deuxième montée d’affilée, ce qui serait vraiment extraordinaire pour tout le club.
Laurent Gilbert (entraîneur La Nicolaïte) : Une défaite logique, car on n’est jamais rentré dans la partie. On a été méconnaissable par rapport à ce qu’on a montré toute la saison. On a bien joué la première moitié de la mi-temps convenablement, face au devant. Mais on prend une pénalité et un essai avant la pause (13-0 à la pause). On revient certes, mais on y a laissé beaucoup de jus. Ste Foy a bien joué, a bien ralenti les ballons aussi, on a pas su enchaîner, et puis ils ont été meilleurs que nous, notamment en conquête. très déçu pour nous, forcément mais content pour Thierry Cartagena, co-entraîneur de Ste Foy et ami.
Brassac 6–19 L’Isle-en-Dodon
Julien Rouanet (arrière Brassac) : Nous savions avant le match qu’on était les outsiders et qu’il nous faudrait être à 120% pour espérer un résultat positif. Malheureusement nous encaissons 2 essais assez rapidement et à ce niveau cela ne pardonne pas, surtout contre une équipe de ce calibre. La solidité de leur pack bien rodé nous a fait mal. Pas mal d’imprécisions de notre part ne nous ont pas permis d’enchaîner les temps de jeu et les mettre ainsi en réelle difficulté. Nous réalisons une meilleure deuxième mi-temps mais nous ne sommes pas parvenus à franchir leur ligne d’en-but ce qui aurait peut-être eu le mérite de les faire douter et de nous relancer. Félicitations à cette équipe de L’Isle-en-Dodon complète à tous les niveaux. De notre côté nous sommes déçus car cette défaite est aussi synonyme de fin de saison et ne nous permet pas de se qualifier pour le championnat de France. Nous aurions également aimé prolonger l’aventure le plus possible avec nos 2 entraîneurs Eric Viarouge et Stan Krzesinski qui nous quittent après 2 belles saisons passées sous leur houlette.
Olivier Charlas (entraîneur L’isle-en-Dodon) : On commence la partie avec le vent dans le dos, il fallait faire une bonne première mi-temps et surtout engranger des points, ce qui fut le cas même si nous aurions dû scorer d’avantage. A 19 à 0 à la mi-temps, on savait que Brassac allait faire le forcing pour revenir dans la partie mais nous avons tenu bon. Place maintenant aux retrouvailles avec Ramonville qui a livré une très belle partie face à Foix. Un match indécis même si beaucoup de personnes nous collent l’étiquette de favori, je pense qu’à ce stade de la compétition il n’y a plus de favoris. La preuve encore ce week-end avec des premiers de poule qui sont tombés.
Ramonville 22–20 Foix
Christian Roques (co-entraîneur Ramonville) : Les joueurs sont vraiment allés se chercher cette qualification avec un coeur et un mental énorme. A 19-13, on prend cet essai à la 78ème entre les poteaux, et ils passent devant d’un point. On venait de rater une pénalité quelques minutes plus tôt en plus, donc j’étais abattu, comme tout le monde sur le banc. Foix récupère le ballon sur le renvoi, on les contre, et on leur pique le ballon sur leur lancé en touche. On les travaille, et après deux ou trois pick and go, on sort le ballon et Yan Peitavi notre arrière, claque le drop gagnant. Que dire ? bravo à cette bande de copains, qui a réussi quelque chose de grand. quoiqu’il arrive notre saison est réussie. On va jouer le grand favori, L’Isle en Dodon, on se connait bien. On va jouer notre carte à fond, en sachant objectivement qu’ils ont peut être plus d’arguments que nous. Mais on va tout donner !
Nicolas Vradiloff (arrière Foix) : Beaucoup de déception après ce match, car comme souvent lors des phases finales, ce sont des petits détails qui ont fait la différence. Le fait du match c’est Jérémy notre arrière qui se claque à 5m de la ligne d’en but en fin de première mi-temps alors qu’il allait marquer notre deuxième essai. Du coup on ne fait pas le break et Ramonville reste dans le match. La fin du match justement, c’est l’ascenseur émotionnel, on marque l’essai de la gagne à la 79e et on se voit déjà en demie, mais on manque de maîtrise et on prend ce drop qui nous renvoie à nos vieux démons… Il y a deux ans nous avions perdu contre le TEC sur ce même stade de Cintegabelle en quart de finale. Maintenant on va prendre notre mal en patience et on va bien se préparer pour le championnat de France !