L’ESCA, comprenez les Coteaux de l’Arrêt, a préparé un petit voyage culturel à Lloret del Mar pour fêter une saison… moyenne. et évidemment, rien ne s’est passé comme prévu…
Vendredi, le départ est fixé à 9h depuis le stade. Un mini bus a été loué pour les 15 joueurs partants. Jean-Baptiste en fait partie, et nous raconte le début du périple : « J’arrive avec le président de l’amicale Julien dit « Boulon », et Thomas dit « Kiwi », à 8h45. Et quelle a été notre surprise de voir un Renault Master 15 places tout pile, face à nous. Notre première pensée a été de se demander où on allait mettre les bagages. En exploitant le moindre centimètre cube, on y est arrivés. On s’est demandé ensuite si on arriverait bien à Lloret dans cet « outil », sans climatisation alors que la température était caniculaire. Autant dire que ça « buffait » comme dans une bétaillère là-dedans… »
Finalement les 15 explorateurs de l’extrême arrivaient à bonne destination. La première soirée permet à tous de faire retomber la chaleur et la pression. Après un réveil matinal prolongé, le samedi après-midi débute par un tatouage collectif pour une partie de l’équipe. L’autre moitié préférant assurer le coup, à la plage, puis dans quatre bars différents pour apprécier les différences de fraîcheur sûrement. Les deux groupes se retrouvent et forment un peloton plein d’envie. Problème, il manque trois éléments à l’appel. Jean-Baptiste reprend l’histoire à son compte : « Les trois copains en question sont arrivés plus tard, les yeux collés et la peau rouge, dont l’un d’eux, le nouveau de la bande qui a signé la saison dernière en provenance du Marquisat, se rapprochait du rouge écarlate. Romain, dit le « Poduim » était en « fringale », les yeux dans le néant, la truffe sèche, bref on aurait dit David Pujadas qui sortait d’une séance d’UV. Le pauvre s’était en fait endormi sur la plage, sans que personne ne prenne soin de le protéger du soleil bien sûr. »
Le soleil disparu, la deuxième soirée pouvait commencer. La carte bleue de l’Amicale allait chauffer à son tour. Sauf que celle-ci était avalée par un distributeur. Entre les rabatteurs pour les boites de nuit, les hollandais éméchés et les pakistanais vendeurs de roses, il fallait jouer des coudes pour passer la ligne d’arrivée en tête. Chacun a mis la main à la poche pour que la soirée se termine dans les meilleures conditions. Si les résultats n’ont pas trop suivi cette saison, là, tout le monde a suivi le rythme d’un weekend endiablé. Et le retour sans clim, n’a gêné personne pour s’endormir d’un sommeil de plomb…
Et Jean-Baptiste de terminer : « On fait un gros bisou à notre comptable Edwige, disponible malgré le fait de l’avoir réveillé dans la nuit, à cause de la carte avalée. »