Le CUCUA, mais qu’est-ce que c’est que ça ? C’est tout simplement le Clermont Université Club Union Aubieroise ! Des grands noms du rugby auvergnat y sont passés, et pour certains y reviennent. A l’image de Morgan Parra, ou d’Elvis Vermeulen, qui en est même devenu coach. Ce club de « jeunes » vit le rugby avec simplicité et plaisir. Le voyage de fin d’année étant un passage obligé, les CUCistes sont partis dans le pays qui a eu le vent en poupe chez les rugbymen, le Portugal…
Le groupe auvergnat a choisi Porto, comme une ôde à l’apéro sûrement, et il est resté soudé tout le long du voyage, c’est le moins que l’on puisse dire. Du plus vieux aux plus jeunes, pour les activités diurnes et nocturnes (qui ont eu tendance à se ressembler étrangement), la solidarité a été permanente. Cette même solidarité qui permis au club de retrouver l’élite régionale en fin de saison.
Il faut dire que l’apport d’Elvis Vermeulen est de taille, tant sur le pré que derrière le comptoir. L’ancien jaunard, dont la joie de vivre n’est plus à démontrer, gère le développement du club, de l’école de Rugby aux U18, en passant par les séniors bien sûr, en compagnie de Damien Bonhomme (coach des 3/4) et Julien Faye (coach de la réserve et préparateur physique). « Elvis prend un malin plaisir à échanger des mots doux et des expressions qui lui appartiennent, aussi bien avec les entraîneurs que le public adverse. Mais comme dans Starsky et Hutch (référence que les moins de 30 ans n’auront pas), ça finit toujours bien à la fin. Après, il ne faut pas faire de mal à ses « bébés », nom affectueux qu’il donne à ses joueurs. Depuis qu’il a quitté la tunique jaune et bleue, il a du mal à trouver son style vestimentaire, mais on l’adore… ». Tels sont les propos d’un proche désireux de rester anonyme, lui qui entraîne les trois quarts du CUCUA.
Pour en revenir à ce beau voyage, après 5 jours et 4 nuits, pour le moins éprouvantes (dont une soirée déguisée qui a fait des ravages à… Lisbonne, un paquito de légende dans le Bairro Alto devant des passants médusés), les Cucistes à défaut d’heures de sommeil, auront ramené de belles valises pleines de souvenirs, dans la tête, et sous les yeux.Et parce qu’ils nous aiment bien, ils nous font partager leurs délires avec de jolies photos. Merci messieurs, ça reste entre nous, promis !
