Régionale 1 Occitanie : Fleury-Salles-Coursan – Haut Vernet, mais que s’est-il vraiment passé ? – Triste dimanche de rugby en terre audoise hier après-midi Le match de régionale 1 Occitanie qui opposait l’entente Fleury-Salles-Coursan aux Catalans du Foyer Laïque Haut-Vernet s’est terminé sur la victoire des locaux (12-3), mais surtout sur des violentes et détestables bagarres à répétition, couplées à des insultes racistes. Des plaintes vont être déposées, et des sanctions fortes seront attendues…
Grosse tension au coup de sifflet final de ce match de régionale 1 Occitanie. Jusqu’à l’étincelle qui fait tout basculer. L’on évoque un joueur de la réserve qui aurait mis le feu aux poudres, dans le couloir qui mène aux vestiaires. Toujours est-il que qu’une grosse bagarre a éclaté. Le calme très sensiblement revenu, le altercations et provocations en tous genres vont déboucher sur de nouveaux accrochages, comme le rapporte le journal l‘Indépendant. Des barrières jusqu’au club house, la violence s’est propagée, provoquant des scènes détestables, au milieu de personnes âgées, femmes et enfants apeurés.
Certains auront bien la volonté de calmer les esprits, mais il faudra l’arrivée des forces de l’ordre et des secours pour y parvenir définitivement. Les adeptes des clichés auront tout loisir de pointer du doigt des clubs déjà cités dans des faits similaires par le passé. La Commission de Discipline devra, quant à elle, se pencher sur ce nouveau cas de violence, et sanctionner à la mesure des divers témoignages, pour éviter toute récidive. Notamment lors d’un match retour qui pourrait être considéré d’ores-et-déjà comme « à risque » !
« Sale bougnoule, sale arabe, sale nègre ! »
Benoît Castanedo (président du Haut-Vernet) a répondu à nos questions : « Le match s’est déroulé normalement, sans accroc particulier, tout du moins, sans que quoi que ce soit laisse présager le déferlement de haine qui a suivi. Un de nos joueurs s’est fait agresser, verbalement, dans un premier temps, puis physiquement. Notre coach Kader Boulhimas est allé s’interposer, mais il a été pris à parti par une vingtaine de personnes qui lui sont tombés dessus avec une haine et une violence que je n’avais jamais vu. J’ai entendu des insultes raciales du type « sale bougnoule, sale arabe, sale nègre… »
Au-delà de ces comportements totalement inacceptables des joueurs et des supporters de Fleury, ce sont ceux des dirigeant audois qui scandalisent aussi Benoit Castanedo : « Les dirigeants de Fleury n’ont pas bougé. Nous avons des blessés, certains évacués par les pompiers. Un de nos joueurs a reçu un coup de barre de fer sur la tête. Il a perdu connaissance. Nous sommes venus dans un bus, avec des femmes, des enfants, et parmi nos joueurs, il y a des chefs d’entreprise, des gendarmes même, pas des voyous comme je peux lire ici ou là. »
« On a franchi un cap dans la violence ! »
Le président catalan, visiblement très marqué par ce qu’il a vécu hier, poursuit et accuse : « Fleury-Salles-Coursan est régulièrement concerné par des faits de violence, il serait grand temps d’agir. Dans notre club, un supporter avait eu un comportement inapproprié l’an dernier, nous l’avons radié à vie de notre stade. Si l’on veut agir, on peut, il faut arrêter de se cacher derrière de fausses excuses. Fleury a déjà eu des soucis le weekend dernier contre Corbières XV, sans parler des dernières saisons.
Maintenant, ça suffit, nous allons déposer des plaintes ce lundi. Et nous attendons que la Ligue Occitanie, comme la Fédération, prennent leurs responsabilités. Que tout le monde comprenne qu’un cap a été franchi ce dimanche, ce n’était pas une simple bagarre de match, c’était un déferlement de haine, de violence, sans autre intention que de faire mal, très mal. Je suis écoeuré. »
Une Ligue Occitanie qui avait déjà été sollicitée en 2022 suite aux graves incidents survenus en finale de promotion honneur, qui mettait aux prises l’équipe de Maubourguet à celle de Fleury-Salles-Coursan, qui s’était défendue d’être responsable de certains agissements d’une « horde d’animaux. »
Contacté par téléphone, Laurent Boyer, président de Fleury-Salles-Coursan, n’a pas répondu, sachant que des actions en justices vont avoir lieu. A 22h30, le communiqué ci-dessous a été diffusé
Régionale 1 Occitanie : Fleury-Salles-Coursan – Haut Vernet, mais que s’est-il vraiment passé ? – Triste dimanche de rugby en terre audoise hier après-midi Le match de régionale 1 Occitanie qui opposait l’entente Fleury-Salles-Coursan aux Catalans du Foyer Laïque Haut-Vernet s’est terminé sur la victoire des locaux (12-3), mais surtout sur des violentes et détestables bagarres à répétition, couplées à des insultes racistes. Des plaintes vont être déposées, et des sanctions fortes seront attendues…
Grosse tension au coup de sifflet final de ce match de régionale 1 Occitanie. Jusqu’à l’étincelle qui fait tout basculer. L’on évoque un joueur de la réserve qui aurait mis le feu aux poudres, dans le couloir qui mène aux vestiaires. Toujours est-il que qu’une grosse bagarre a éclaté. Le calme très sensiblement revenu, le altercations et provocations en tous genres vont déboucher sur de nouveaux accrochages, comme le rapporte le journal l‘Indépendant. Des barrières jusqu’au club house, la violence s’est propagée, provoquant des scènes détestables, au milieu de personnes âgées, femmes et enfants apeurés.
Certains auront bien la volonté de calmer les esprits, mais il faudra l’arrivée des forces de l’ordre et des secours pour y parvenir définitivement. Les adeptes des clichés auront tout loisir de pointer du doigt des clubs déjà cités dans des faits similaires par le passé. La Commission de Discipline devra, quant à elle, se pencher sur ce nouveau cas de violence, et sanctionner à la mesure des divers témoignages, pour éviter toute récidive. Notamment lors d’un match retour qui pourrait être considéré d’ores-et-déjà comme « à risque » !
« Sale bougnoule, sale arabe, sale nègre ! »
Benoît Castanedo (président du Haut-Vernet) a répondu à nos questions : « Le match s’est déroulé normalement, sans accroc particulier, tout du moins, sans que quoi que ce soit laisse présager le déferlement de haine qui a suivi. Un de nos joueurs s’est fait agresser, verbalement, dans un premier temps, puis physiquement. Notre coach Kader Boulhimas est allé s’interposer, mais il a été pris à parti par une vingtaine de personnes qui lui sont tombés dessus avec une haine et une violence que je n’avais jamais vu. J’ai entendu des insultes raciales du type « sale bougnoule, sale arabe, sale nègre… »
Au-delà de ces comportements totalement inacceptables des joueurs et des supporters de Fleury, ce sont ceux des dirigeant audois qui scandalisent aussi Benoit Castanedo : « Les dirigeants de Fleury n’ont pas bougé. Nous avons des blessés, certains évacués par les pompiers. Un de nos joueurs a reçu un coup de barre de fer sur la tête. Il a perdu connaissance. Nous sommes venus dans un bus, avec des femmes, des enfants, et parmi nos joueurs, il y a des chefs d’entreprise, des gendarmes même, pas des voyous comme je peux lire ici ou là. »
« On a franchi un cap dans la violence ! »
Le président catalan, visiblement très marqué par ce qu’il a vécu hier, poursuit et accuse : « Fleury-Salles-Coursan est régulièrement concerné par des faits de violence, il serait grand temps d’agir. Dans notre club, un supporter avait eu un comportement inapproprié l’an dernier, nous l’avons radié à vie de notre stade. Si l’on veut agir, on peut, il faut arrêter de se cacher derrière de fausses excuses. Fleury a déjà eu des soucis le weekend dernier contre Corbières XV, sans parler des dernières saisons.
Maintenant, ça suffit, nous allons déposer des plaintes ce lundi. Et nous attendons que la Ligue Occitanie, comme la Fédération, prennent leurs responsabilités. Que tout le monde comprenne qu’un cap a été franchi ce dimanche, ce n’était pas une simple bagarre de match, c’était un déferlement de haine, de violence, sans autre intention que de faire mal, très mal. Je suis écoeuré. »
Une Ligue Occitanie qui avait déjà été sollicitée en 2022 suite aux graves incidents survenus en finale de promotion honneur, qui mettait aux prises l’équipe de Maubourguet à celle de Fleury-Salles-Coursan, qui s’était défendue d’être responsable de certains agissements d’une « horde d’animaux. »
Contacté par téléphone, Laurent Boyer, président de Fleury-Salles-Coursan, n’a pas répondu, sachant que des actions en justices vont avoir lieu. A 22h30, le communiqué ci-dessous a été diffusé