17 mai, journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Afin que cesse toute forme de discrimination envers cette communauté, la FFR a donc décidé d’autoriser les trans-identitaires à intégrer les équipes de rugby, et ce, sur l’ensemble de ses compétitions officielles…
La FFR, pleinement consciente de la douleur de tous ceux qui se sentent laissés pour compte dans le sport, s’est appuyée sur la commission fédérale CADET (commission anti-discriminations et égalité de traitement) afin d’amorcer un véritable changement pour l’intégration totale et sans condition de la communauté LGBT+ dans le rugby. Considérant qu’il était temps que la pratique du rugby soit en cohérence avec la vie que l’on a choisie, et non celle qui nous a été assignée, la FFR a décidé de permettre aux trans-identitaires, transsexuels et transgenres de participer à toutes ses compétitions officielles.
Jean -Bernard Moles, président de la CADET (Commission anti-discriminations et égalité de traitement) : « Cette inclusion dans les règlements de la FFR est une avancée unique et majeure qui, j’espère, sera suivie par d’autres fédérations. La lutte pour extirper la communauté LGBT+ de la secrétude est essentielle, mais désormais il faut la gagner. C’est ce que nous avons fait avec cette réglementation pour les trans-identitaires, mais nous allons continuer, sans relâche avec, dès la rentrée, une vaste campagne sur le ; » No, Chut « , le » Coming in « , pour faire admettre à tous qu’une personne homosexuelle ne doit plus avoir à dissimuler son orientation sexuelle. L’intégration tant qu’il ou elle joue est l’objectif, la révélation une fois les crampons raccrochés est un aveu d’échec pour nos fédérations. »
Serge Simon, vice-président de le FFR : « Le rugby est un sport inclusif, de partage, sans distinction de sexe, de genre, d’origine, de religion. La FFR est intraitable contre toute forme de discrimination et œuvre au quotidien pour que chacun puisse exercer sans contrainte son libre-arbitre dans le rugby. En effet il est important de permettre à tous nos licenciés de pratiquer leur passion dans le respect des droits de chacun.»