Deux doublés en quatre ans, ce n’est pas courant. C’est pourtant le double exploit réalisé par les Champions de France 2014, et 2018, en Honneur, qui avaient déjà touché le bout de bois régional quelques semaines auparavant. L’idée était donc de réunir ces deux équipes, car tous n’avaient pas été titré quatre fois, et de prévoir ainsi une grande journée festive. Le weekend dernier, les Lions verts de 2014 et 2018 se sont donc retrouvés pour une journée hors normes…
Un bus avait été réquisitionné dès 11h, pour prendre la direction de la montagne surplombant Saint-Gi, vers le Mont Valier. Plus précisément à la Maison du Valier, une auberge (et gîte d’étape) culminant à 933m d’altitude, au coeur d’une des plus anciennes réserves naturelles des Pyrénées…
Après avoir attendu les habituels retardataires, l’apéritif a commencé, quant à lui, à l’heure. A midi très exactement. A 14h15, il était temps de passer à table. Au menu : salade composée St Marcelin au four, échine de porc basse température, et bavarois à la mangue. Un menu aussi délicieux que copieux, dont plusieurs chaises se souviendront, puisque craquées sous le poids de plusieurs piliers, en grande forme donc. Le vin et quelques « dijos » ont aidé à faire descendre le tout. Les plus courageux ont bien tenté de se baigner dans une eau glacée, les plus sages ont juste observé la faune et la flore aux jumelles.
Tout ce beau monde a pris le temps de saluer et remercier les propriétaires, comme il se doit, de cet accueil digne des plus grands champions. Et puis, le bus est redescendu à « Saint-Gi », avec un stop au café de l’Union pour faire… l’apéro du soir. Les hostilités ont commencé à 19h, jusqu’à une heure avancée de la nuit que nous bloquerons à 2h. Car selon nos sources, les plus vaillants ont terminé bien plus tard, à manger des pizzas à la table d’orientation de Rivernert, à l’heure où certains se réveillaient pour le petit déj. Comme quoi, la solidarité légendaire des Vert et Noir sur le pré, se vérifie même en dehors. On imagine déjà les prochains repas et les retrouvailles, dans quelques années…