La rubrique « 100 pour sang » des « bosses » du RugbyAmateur fait toujours le plein de candidats, aussi courageux que légèrement malchanceux. Des maffré(e)s qui gardent « nez en moins » le sourire, et que nous mettons à la lumière des néons. Mais qui sera le ou la maffré(e) de l’année ?
Décalé : les maffrés du weekend (du 29 septembre 2024)
Roméo a joué son premier match de rugby avec les U14 du SAR Rochefort. Au bout de deux minutes, il a pris un coup de crampon à la paupière. Déçu dans un premier temps, son papa Olivier lui a remonté le moral en lui disant qu’il passerait probablement dans les maffrés de RugbyAmateur. C’est chose faite,
Direction le nord de la France, à Compiègne exactement, où Nollan, 3ème ligne, tenait lui aussi à passer dans la rubrique des maffrés. Le derby contre Soissons était idéal donc pour recevoir, lui aussi, un coup de crampon à la tête
Et voici maintenant les aventures de la B de Bruges (33), surclassée en réserve Régionale 2 par manque d’équipes en Régionale 3. Un beau déplacement sur l’île de Ré donc, pour cette jeune équipe composée de plusieurs débutants, qui a tout donnée. La défaite 43 à 5 restera anecdotique, car riche d’enseignements.
Surtout pour Geoffroy di Geo la douille, qui s’est sacrifié sur un plaquage. Le petit talonneur bien secoué, y a laissé un oeil, légèrement cabossé. Le temps de récupérer, le solide a été le dernier à sortir des vestiaires, qu’il a, comme à son habitude, nettoyés. Aidé par son compère Benjamin, il a prouvé que même en vrac, il a autant le coeur sur la main qu’un balai après chaque match.
Gabin Villière est connu pour être un ailier qui met le nez là où certains ne mettraient pas les mains. Le Gabin du Stade Marivalois à Lacapelle-Marival, dans le Lot, est un peu comme ça lui aussi. Dimanche dernier, il a mis la tête contre Saint-Astier Neuvic, et en est ressorti légèrement marqué. Arcade et pommette touchées, l’ailier lotois gardait le sourire malgré la pose d’agrafes en fer forgé. Un très, très beau maffré donc…
Necani Nawaqadau de Lannemezan a subi une opération des croisés. Il sera naturellement éloigné des terrains pour plusieurs mois, mais lui aussi garde le sourire, et sait qu’il peut compter sur le soutien de tout le Plateau
Attention photo ci-dessous interdite aux âmes sensibles – Dans le derby basque de Régionale 1 dimanche dernier, les équipes réserves étaient au coude à coude en début de match, quand celui de Xan, l’ailier d’Urrugne, n’a pas résisté à un plaquage de Saint-Pée.
La photo est suffisamment explicite (bravo à Jean-Marc au passage, notre photographe, déjà à l’affût pour les équipes réserves) pour partager la douleur du jeune joueur, à qui l’on souhaite un prompt rétablissement
Vincent est un garçon et un joueur exemplaire, apprécié de tous au sein de son club, l’US Valréas Rugby XV. Osthéopathe de métier, il rend de nombreux et réguliers services aux joueurs après chaque entraînement et chaque match. Il ne compte pas ses heures sup donc, mais risque d’avoir un oeil sur l’horloge désormais.
En effet, le troisième ligne rouge et noir s’est blessé dimanche dernier, dès la 6ème minute de jeu, au genou. Les ligaments croisés sont touchés, et le moral avec. Mais le solide peut compter sur ses frères de jeu pour le soutenir dans sa convalescence. Toute l’équipe lui souhaite un prompt rétablissement, et nous avec.
Ses coéquipiers ont tout donné pour offrir la victoire au maffré du jour. Ils ont ensuite posé devant l’objectif pour immortaliser ce succès et envoyer leurs meilleures ondes à Vincent. Chacun lui a ainsi dédicacé avec un « V » qui signifie Vincent bien sûr, ou Victoire aussi.
A moins que ce ne soit le « V » de Valréas ? Ou un combo des 3 ? L’enquête suit son cours, aucune piste n’est écartée, pas même celle d’un « V » de circonstance aussi dans le… « V »aucluse en ce moment, qui signifierait « Vin » ou « Vendanges ».
Le Pôle féminin des Coquelicots Montéchois peut compter sur des cadettes très motivées. Mais devra attendre un eu avant de revoir 5 joueuses solidaires dans la blessure. Genoux, cheville, épaule, elles sont maffrées mais avec le sourire. Bon rétablissement !
Une belle conclusion – Pas véritablement maffré (il avait mal au front), Yoann, ouvreur de la Nicolaïte (#Régionale3) a fini par devenir cagolin. La faute à Sébastien, le soigneur, qui est accessoirement cuisto, et inversement bien sûr. Le bandeau, initialement positionné sur le front a fini par protéger le nez, les oreilles, les joues, la nuque, bref, tout, sauf le front !
