Cette fin d’année 2020 est décidément maudite pour le Stade Lavelanétien qui pleurait déjà la disparition soudaine d’Yvan Moréno depuis lundi matin (voir article de ce lundi 28 décembre). En effet, c’est un deuxième enfant du club, devenu capitaine emblématique, qui vient de s’en aller brutalement. David Amiel, 47 ans, plonge encore plus le rugby ariégeois dans la peine…
David Amiel, avait fait ses premiers pas rugbystiques à l’école de rugby de Lavelanet. Il en portera les couleurs jusqu’en séniors, pour en devenir le papa, et capitaine respecté de tous. Ce seconde ligne de devoir, guerrier parmi les guerriers (après un passage par Foix) a terminé sa longue et riche carrière dans son club de coeur, celui avec lequel il a tout connu. De la reconstruction en 1998, à la (re)montée, des années de fédérale 3, la descente en Honneur, puis en promotion, en passant par un titre. Celui de champion Midi-Pyrénées Promotion Honneur en 2014. Sa première finale, à 41 ans, après 34 ans de rugby sans interruption. Un exemple de longévité et d’abnégation pour toute une nouvelle génération qui suivait « Balou » comme un guide, aussi généreux sur un terrain, qu’en dehors.
David a été victime d’un malaise fatal lors d’une promenade, en compagnie de son fils Ugo. La terrible nouvelle s’est rapidement répandue hier, provoquant une nouvelle onde de choc pour tous ceux qui avaient connu ce grand bonhomme, vrai et attachant. « David était un capitaine investi ainsi qu’un joueur volontaire dans tous les domaines. Membre infatigable de l’amicale des joueurs, il laisse un grand vide au club mais surtout à ses enfants dont Ugo, joueur du SCA et du SL, Sasha qui évolue au sein de l’école de rugby du Rugby Pays d’Olmes, la petite dernière, Mia, et bien sûr, sa femme, Chloé. Tout le club apporte son soutien et ses condoléances à toute sa famille. » Tels ont été les premiers mots du Stade Lavelanétien, dont l’année 2020, celle du centenaire, restera donc plus noire que jaune.
« Dans la vie comme sur un terrain de rugby, c’était un brave, quelqu’un avec qui on pouvait partir à la guerre… »
Une année qui avait commencée par la disparition d’un grand ancien, Jean-Louis Vedel, rejoint en novembre dernier par Louis Monié, autre légende du club. Les décès d’Yvan Moréno et de David Amiel, à quelques heures d’écart, amplifient la détresse de tout un club, mais aussi de tout un département, une famille de l’ovalie qui rend aujourd’hui hommage à ses valeureux, partis tellement trop tôt.
A sa famille, ses proches et à tout le club de Lavelanet, RugbyAmateur présente également ses plus sincères condoléances.