Relégué en première série après avoir sauvé sa place sur le terrain, le club de Saint-Nicolas a validé son retour en promotion honneur lors d’un dernier match où l’erreur n’était pas permise face à Foix, deuxième. Mais comme souvent cette année, les Tarn-et-Garonnais ont imposé leur jeu, plus tourné vers l’attaque, contrairement aux idées reçues. Sous la houlette de Dominique Gaurand et Laurent Gilbert, le groupe a trouvé un équilibre, qui couplé à un mental sans faille, a permis de terminer la saison avec 16 victoires au compteur, pour seulement deux défaites. Une montée méritée donc, qui ne rend pas pour autant Laurent Gilbert, euphorique, conscient de la tâche qui attend les bleus pour ne pas faire l’ascenseur. Mais l’expérimenté coach, ne cache pas ses ambitions lors des phases finales…
Votre sentiment sur cette « finale » d’accession contre Foix dimanche ?
Très satisfait du comportement de mes joueurs, car on savait que Foix était une très belle équipe, et qu’ils venaient avec des ambitions. On fait une bonne entame, en restant sérieux, discipliné. On fait preuve de réalisme aussi. Heureusement, car la seconde période a été plus à l’avantage de Foix. Mais globalement, on a bien géré ce match, pour s’offrir une nouvelle victoire et donc la montée.
Avant d’attaquer les phases finales, que retenez-vous de cette saison ?
Ce qui m’intéressait, c’était de faire progresser les joueurs. On nous colle une étiquette dans le dos, comme étant une équipe qui ne joue que devant. Mais cette année, on a prouvé le contraire. Dominique Gaurand a fait un travail remarquable avec les arrières, et comme souvent, le travail finit par payer. Donc je retiens d’abord cette progression importante.
Qui sera plus qu’utile pour votre retour en promotion honneur ?
C’est sûr, il faudra continuer à beaucoup travailler.
On vous sent dans la retenue par rapport à cette montée…
Mon expérience me pousse à rester humble. Ca fait très longtemps que je suis dans ce club, le groupe se connaît très bien aussi, mais je sais que l’équilibre d’un groupe reste fragile. On peut être fort mentalement, ça ne suffit pas. Tous les niveaux ont augmenté fortement ces dernières années. Et il faut déjà se préparer à vivre une saison qui sera compliquée, et se mobiliser fortement à nouveau.
C’est tout de même une belle performance de remonter immédiatement après une descente ?
Surtout qu’on l’avait vécu comme une injustice, puisque nous avions terminé à la 7ème place, mais les différentes réformes du Comité nous ont fait descendre. Donc oui, c’est bien, on répare une injustice en quelque sorte.
Concernant les phases finales, quel sera l’objectif de la Nicolaïte ?
Le titre ! On a travaillé dur pour finir à la première place, et on va continuer à le faire pour décrocher le titre. On en a les moyens.